vendredi 28 décembre 2007

iPhone : dans la hotte du père Noël ou dans quelques mois ?


L'un des outils rêvé du consultant nomade est arrivé il y a un mois en France. Files d'attentes le soir de la sortie chez Orange, cours de l'Intendance à Bordeaux, ou Champs-Elysées à Paris, comme on l'a vu sur M6 (émission Capital).

Quand on l'a vu, touché (attention aux maniaques !! les doigts gras laissent des traces !!), quand on en a assez de synchroniser ses outils nomades — Palm, mobile — avec son ordinateur portable, quand on se déplace en train, quand on manque de place pour ouvrir l'ordinateur portable … on s'impatiente !!

Mais fallait-il craquer pour Noël ? Si vous l'avez fait, on attend vos commentaires !! Ou bien fallait-il (faudra-t-il) le craquer ? Pour avoir d'autres fonctions que celles prévues par Apple ? Là encore, vos commentaires sont les bienvenus !!

Quelques liens :
- l'article du JDD
- les projets d'Apple pour le futur iPhone
- le blog iPhone

vendredi 21 décembre 2007

Un réseau convivial de blogueurs bordelais qui entreprennent


Sympathique dîner, mercredi soir à Bordeaux, avec 14 “réseauteurs" natifs de l'Aquitaine, ou plus ou moins fraîchement arrivés/revenus dans la région. C'était une initiative d'Hélène Frébourg, normande d'origine, aquitaine d'adoption (pas la blonde d'Aquitaine ! mais, en tous cas, largement investie dans la promotion des producteurs agricoles). Une amie aux multiples facettes, avec deux identités sur la blogosphère, où sa plume excelle de vitalité.

Ses amis et confrères, présents au dîner, sont, pour la plupart, indépendants, créateurs de leur entreprise ou activité autonome. Ils partagent avec elle l'intérêt pour ce qu'il est convenu d'appeler les "réseaux sociaux". Beaucoup sont sur Facebook, même s'ils ont, sagement, très peu renseigné les infos personnelles sur la plateforme "big brother" ou "big danger" (voir le billet du 9 décembre : Le monde du virtuel est-il une drogue pour vous ?).

Sur ce blog, le reportage avec photos de la belle soirée Networking & Gourmandise à Bordeaux.

samedi 15 décembre 2007

Parlons-nous bien français, in the text ?

J'entends, jour après jour, certains journalistes nous appauvrir la langue avec des mots de la médiacratie — devrais-je dire de la médiocratie !? La bouillie ressemble à ceci : “Alors, en fait…, il a été nominé au dernier prime, ce qui est devenu récurrent, en fait…, même si le concept de l'infotainment a besoin d'être customisé.”

J'entends, jour après jour, certains consultants nous balancer des merveilles d'affirmations qui abusent trop de gens. Le franglais ressemble à ceci : “il est important de réaliser l'update avant la prochaine release, sinon le système ne sera pas supporté, car nous avons besoin de tracer (tracker !?) les utilisateurs finaux (finauds !?) de manière positivement proactive …”

Du côté des "coachs", c'est pas mal non plus. La musique du gourou ressemble à ceci : “après l'avoir briefé sur ma méthodologie, afin d'adresser efficacement sa problématique, j'ai vu qu'il était mieux positionné et qu'il pourrait saisir cette opportunité pour solutionner les dysfonctionnements.”

Ne parlons pas des blogueurs !! Il serait sans doute facile de repérer des mots ou expressions qui témoignent d'un relâchement de ma part !! Et pan sur le bec !!

Si vous voulez vous amuser, allez voir le Dicomoche !! Jean-Michel Gaudin, le responsable de ce site — hélas très moche graphiquement !! — est doté de pas mal d'humour, comme le montre cette petite illustration ci-contre.

Je termine par un exemple, parmi tant d'autres dans son dictionnaire des mots moches. Déformation de traducteur, j'ai regardé un de mes dadas — le mot facilitateur, du verbe "facilitater" ! Je facilitate, tu facilitates, il facilitate, nous facilitatons, … — et j'approuve ; habituellement, je disais "faciliteur/teuse", mais bon "facilitant" est pas mal et "facilitante" plutôt mieux.

dimanche 9 décembre 2007

Le monde du virtuel est-il une drogue pour vous ?

En échangeant avec d'autres blogueurs, dans le réel comme dans le virtuel, on réalise que les choses vont et viennent : on y passe beaucoup de temps, puis on met de côté ou on abandonne carrément. D'où ma question à ceux d'entre-vous qui utilisent le “web 2.0” : avez-vous ressenti une dépendance à un moment ou à un autre ?

L'exemple de la montée en puissance du web dit "social" est assez significatif. Pas mal de consultants, prestataires individuels et autres chercheurs de pistes — côté emploi ou côté mission — se sont engouffrés dans les réseaux de réseaux. Après Viadeo, Linkedin et autres, a débarqué la mode Second Life, puis "Fesse book", comme disent les méchantes langues ! Les "réseauteurs" ont investit du temps en virtuel ou en réel : en virtuel, pour envoyer des messages parfois très dispersés ; en réel, pour rencontrer physiquement les communautés auxquelles ils se sont identifiés, pour essayer de créer du vrai lien social.

Comme toujours, les limites sont humaines :
• D'abord, l'investissement en temps, considérable pour bloguer sérieusement, pour réseauter en rencontrant les autres. Car, le nombre de soit-disant “amis”, au compteur des sites sociaux, n'est rien d'autre qu'un chiffre sans signification. Lorsqu'il dépasse les 100 ou 150*, notre cerveau et notre mode de fonctionnement de modestes humains (la gestion du temps notamment) fait que nous ne pouvons plus les intégrer, ni en faire quelque chose.
• Ensuite, le besoin de se re-concentrer, pour éviter la dispersion improductive — voire compulsive pour certains—, comme ceux qui sont passés du jeu vidéo de leur jeunesse aux avatars, profils et blogs de leur nouveau contexte professionnel.

Pour autant, il y aura toujours ceux qui savent commercer naturellement avec les autres. Le medium web (social ou pas) n'est qu'un moyen pour démultiplier les choses, et pour accélérer certains contacts que les cercles de la vie réelle auraient pu ralentir, masquer ou bloquer.

Je me disais qu'il y avait là pour certains une chimère — l'illusion de la tribune et de la visibilité professionnelle pour qui n'a pas un projet solide, sérieux et original — et pour d'autres une addiction — la quête d'un lien social, peut-être déficient, ou la poursuite d'un graal inaccessible.

Et, ce matin, je tombe sur la chronique de Jacques Attali sur Europe 1.

Pour écouter la chronique (3 mn 40) :



Que dit l'excellent Attali ? Il nous raconte les ravages des méthamphétamines, une des principales drogues en usage aux Etats-Unis. Extrait : “Les méthamphétamines sont des médicaments, parfois prescrits sur ordonnance, et qui peuvent être avalés, reniflés, injectés en piqûre ou encore inhalés. Les dangers de cette drogue sont importants, car elle rend euphorique, agressif et augmente la confiance en soi. Il y a 30 millions de consommateurs dépendants, principalement aux Etats-Unis.

C'est surtout sa conclusion qui nous intéresse ici, car il nous dit que ces drogues, “symboliques de la modernité, aident à s'inscrire en apparence dans un monde de compétition, de tension, d'exaltation, dans un monde où la sensation immédiate remplace le projet”.

Ma conclusion est double : (1) sans vision et sans projet, le zapping internet, entre lecture et écriture, ne mène nulle part ! (2) en matière d'exposition, il faut sans doute raison garder, trouver le bon équilibre, pour profiter des apports indéniables du “ouèbe deux”, sans pour autant tomber dans les pièges d'un marketing parfois abusif. L'exemple de Facebook est révélateur : lire par exemple l'article du Figaro : Facebook rêve de vendre votre vie privée.

(*) Pourquoi n’avons-vous pas plus de 150 amis? La réponse sur ce blog.

samedi 1 décembre 2007

Vendre du papier glacé, ça rapporte !! Se moquer des lecteurs, ça devrait rapporter des baffes !!


Voilà bien longtemps que je n'achetais plus le mensuel SVM Mac : trop cher (6 €), trop de pub, pas assez de conseils pratiques, il vise plusieurs publics, sans en satisfaire aucun.

Je tombe sur une affiche grand format, visible sur plein de kiosques à journaux. Trois sujets aguichants :
• L'iPhone, faut-il craquer ou le craquer ?
• ADSL, l'offre la plus Mac
• Bienvenue sur Mac, adieu Windows, switchez pour Leopard.

Je l'achète. Surprise : prix exceptionnel de 6,50 €. Qui dit mieux ? C'est un numéro anniversaire — le numéro 200 — et que croyez-vous qu'il y a en plus ? Simplement 6 pages, avec les copies de couvertures des anciens numéros et quelques lignes sur l'édito de l'époque. Passionnant, non !? Au total, 172 pages, dont 75 pages de pub !! Pas loin de 44 % du magazine !! Son confrère Avosmac totalise 52 pages, dont 3 pages de pub et s'achète 3,90 € !! Cherchez l'erreur !! Comment fait Avosmac, sans pub ou presque ? Les journalistes de SVM Mac sont-ils payés double ? Une fois pour leurs articles, une fois par la pub ? Pourtant, au bout du compte, pour le lecteur, c'est pareil : tous les deux sont à 8 cts la page réelle !! Et tous les deux trop chers !!

Regardons le principal sujet, le troisième, celui qui fait l'objet de la couverture et de l'affiche. Huit misérables pages pour traiter un sujet si nécessaire, à l'heure où la population vieillissante des macophiles de toujours a déjà cédé la première place aux convertis du Mac OS X — le splendide système Unix, stable et organisé — et à l'heure où les nouvelles générations biberonnées au PC sous Windows découvrent que le Mac a fait sa seconde révolution, l'an dernier, avec le processeur Intel, ce qui met les deux mondes dans une même machine*.

Deux exemples d'approximations :

• page 61, un titre étonnant = Oubliez le clic droit. “Plutôt que d'effectuer un clic droit, la tradition du Mac veut que vous alliez chercher dans les menus de l'application tout en haut de l'écran (Edition, Format, …) les moyens d'interagir”. Or, depuis le système 10 (X), le clic droit est largement utilisé. Toutes les applications — Mac, Microsoft Office, Adobe, entre autres — permettent d'avoir le menu contextuel, avec une souris quelconque dotée du clic droit. Idem pour naviguer de haut en bas avec la roulette de la souris. Et c'est très pratique. D'accord avec le journaliste, les raccourcis clavier sont également très efficaces. On peut combiner les deux : main droite pour le clic droit pour insérer un lien, un tableau, etc. dans un document Word, puis main gauche, pour le raccourci Commande S (Pomme S) qui sauvegarde (enregistre) le fichier et Commande W pour fermer. Et là, on va très vite !!! Comme ceux qui savent faire pareil sur PC, puisque j'ai pris des raccourcis qui existent aussi sur Windows, même s'il y en a beaucoup moins. Ce n'est pas parce que Bill Gates a copié au fur et à mesure le Mac, que Steve Jobs n'a pas le droit d'adapter ce qui se fait de bien sur Windows !

• page 64, Transférez vos données, notamment les mails. “Avec un compte IMAP ou un webmail, aucune différence ; avec un compte POP, la transition ne sera pas aisée. Il conviendra de passer d'abord par Entourage, le logiciel de courrier électronique inclus dans la version Mac d'Office 2004. Elle est évidemment payante. Ensuite, vous pourrez soit conserver Entourage, qui est un très bon logiciel, soit passer par le dialogue d'importation de Mail qui est capable de récupérer les boîtes aux lettres d'Entourage”. Je n'ai pas vérifié s'il n'y avait pas une possibilité sans passer par Entourage, mais il faut dire ceci : Entourage c'est la version Mac d'Outlook, créée par la Mac Business Unit de Microsoft ; elle fait partie de la Suite Office pour Mac, avec Word, Excel et PowerPoint, en version d'essai pour un mois dans tous les Macs ; donc, si on ne veut pas l'acheter, on aura utilisé Entourage pour importer les mails d'Outlook, son cousin, on aura demandé à Apple Mail de les importer à son tour et c'est tout !! Ensuite, si on veut ouvrir et enregistrer les fichiers MS Office, on peut le faire avec OpenOffice (gratuit) ou iWork (pas cher) grâce à Pages, Numbers ou Keynote, respectivement. Mais le quasi monopole MS Office est à peu près incontournable, car Word et Excel sont des immenses usines à gaz, incompatibles au bout du compte avec le monde extérieur. Il est difficile de s'en passer.

J'oubliais : il y a deux pages, un peu plus loin, avec l'interview d'Antoine (Atol !!), navigateur et documentariste, qui est passé au Mac depuis le Mactel, l'an dernier.

(*) On aurait préféré d'autres témoignages de "switchers" (les transferts d'une plateforme à une autre), comme le reportage chez SUPINFO, la célèbre Ecole d'Informatique.

Extrait de l'interview du Chef de Laboratoire Technologies Apple de cette école : "Bien des étudiants, qui étaient souvent des utilisateurs PC avant d'intégrer l'école, penchent désormais pour la technologie Apple. On le voit au nombre d'entre eux qui achètent des portables MacBook et MacBook Pro. Ils apprécient la possibilité d'exécuter différents systèmes sur le Mac. Non seulement on gagne beaucoup de temps, mais la productivité des étudiants s'en trouve nettement améliorée lorsqu'ils passent d'un labo à un autre."

En comparaison, les utilisateurs PC doivent emprunter un Mac au Laboratoire Apple lorsqu'ils étudient les technologies Apple et ils ne bénéficient pas d'une telle flexibilité sur leur propre système. Les utilisateurs Mac se félicitent également de la fiabilité de leurs ordinateurs et de leur simplicité d'utilisation", ajoute-t-il.

"Nos étudiants sont très bien placés pour comparer les différents systèmes, explique Damien Gosset. Il ne fait aucun doute que les cours de certification Apple ont permis à un grand nombre d'entre eux d'apprécier les possibilités qu'offre le Mac
."

dimanche 25 novembre 2007

Mesurer l'addiction au Mac

Un petit test amusant — en anglais — pour donner une idée de son niveau d'addiction au Mac.

52%How Addicted to Apple Are You?

vendredi 16 novembre 2007

Diversité des consultants, diversité dans les entreprises

Si vous lisez ce blog, en étant consultant(e), prestataire, formateur(trice), vous faites partie d'un monde de diversité :
- diversité professionnelle : parcours, métiers, modes d'intervention, …
- mais aussi diversité personnelle : origines, âge, opinions, orientations, convictions, caractéristiques, …

L'autonomie conférée par le rapport fournisseur-client se distingue de la dépendance hiérarchique en entreprise. C'est cette autonomie que recherchent les nouveaux arrivants. Qu'il aient quitté l'entreprise, ou que l'entreprise les ait quittés (!), ils témoignent des stéréotypes fréquents à l'intérieur des entreprises dont ils sont issus, voire chez celles où ils auraient pu entrer lors d'un entretien de recrutement. Les cabinets de recrutement ne sont pas exempts de ces a priori, notamment quant à l'âge des candidats, se conformant parfois aux demandes à demi-mot de leurs clients : trop vieux, trop cher, pas formatable !!

De plus en plus d'acteurs du recrutement et des RH mettent en place des initiatives ou des labels. De plus en plus d'entreprises signent des accords sur la diversité ou la non discrimination à l'emploi, à la promotion, etc. Pour autant, ces actions sont le plus souvent décidées au niveau national et dans les grands groupes.

Mais qu'en est-il en région ? L'association NGRH organisait un échange le mardi 6 novembre dernier autour de "La Charte de la diversité". Avec ces questions pour les acteurs régionaux des ressources humaines : En janvier 2004, 314 entreprises signent la charte ... qu'en est il aujourd'hui en Gironde ? Est elle en application dans votre entreprise ou votre structure ?

D'après les informations qui m'ont été communiquées, suite aux témoignages d'entreprises et d'acteurs locaux (Conseil Régional, Maison de l'emploi de Bordeaux, ...), il semble y avoir peu ou pas d'initiatives d'origine véritablement locale ou régionale. La communication reste nationale, institutionnelle, "maison mère".

Trois jours après, le 9 novembre, la Halde organisait, à la Maison de la promotion sociale d’Artigues, une conférence dans le cadre des conférences régionales de l’année européenne 2007 sur l’égalité des chances. Le thème spécifique était celui des discriminations sexistes et homophobes dans l’emploi. Au programme, après une ouverture par les 2 “Alain” bien connus (Juppé et Rousset), des débats et témoignages : associations, syndicats, prestataires et DRH.

En attendant, là aussi, un compte-rendu de la manifestation, pourrions-nous compléter les témoignages ? Si vous êtes consultants, quelles observations pourriez-vous livrer sur vos interventions en entreprise ? Si vous êtes acteurs des RH en entreprise, quels témoignages pourriez-vous donner des pratiques terrain ?

mardi 6 novembre 2007

Les consultants et les PME


A quoi sert un consultant ?”, telle est la question
que pose Jacques Gautrand, consultant, animateur, auteur & conférencier.

Dans son article, il nous dit notamment que :
… beaucoup de dirigeants de PME hésitent encore à faire appel à des consultants. Ce n’est guère dans leurs habitudes, hormis le recours lorsqu’il s’avère nécessaire -parfois obligatoire - aux professionnels du chiffre et du droit.

… Mais notre dirigeant de PME, avec tout le bon sens qui le caractérise, part du principe que « les conseilleurs ne sont pas les payeurs ».

… Il est vrai que certains consultants en management, par leur attitude péremptoire, leur galimatias anglo-américain mal digéré, leur power-points énigmatiques et leurs concepts emberlificotés entretiennent ce réflexe de méfiance à l’égard de la gent consultante. La succession de modes managériales plus ou moins heureuses, la faillibilité de modèles d’organisation inspirés de multinationales ou de grandes institutions, et donc impossibles à transposer dans des petites structures, sont aussi de nature à jeter le doute sur l’efficacité réelle du consulting.

… Ni donneur de leçons, ni cireur de pompes, le consultant […] doit être en mesure de comprendre, avant même le secteur d’activité ou le métier de son client, son « vécu entrepreneurial ». Seule l’expérience du terrain donne cette faculté. On ne l’apprend pas dans une grande école.

… Le consultant n’est pas un coach. […] Tandis que le coach aura tendance à rechercher la plus grande proximité, le consultant doit conserver une certaine distance, une « distanciation », une prise de recul par rapport à l’objet de sa mission, lui permettant de garder son libre arbitre, sa faculté de jugement critique.

Si le consultant est généralement recherché pour son expertise pointue ou rare, la pertinence de son intervention reposera surtout sur la densité de son expérience humaine.


Je ne ferai qu'un commentaire à ce très bon article : modestie, profondeur, centrage sur le client font plus que frustration, jugements de valeur, centrage sur soi, volonté de plaquer des recettes de grands groupes, etc.

vendredi 19 octobre 2007

Des futurs consultants formés à l'ESTIA

L'Ecole Supérieure des Technologies Industrielles Avancées (Estia), à Bidart, assure une formation internationale de consultants et chefs de projet.

Réalisée sur un an, en alternance, elle permet à des jeunes ingénieurs de se spécialiser dans ces métiers, mais surtout à des personnes issues de l'entreprise de prendre un virage vers le conseil et l'accompagnement de projets.

Ce sont ces personnes que j'ai pu rencontrer dernièrement. Certaines ont déjà des pistes de clients pour lesquels ils vont avoir à réaliser des missions. D'autres ont en train de définir leur offre potentielle, et peuvent la tester ou en parler dans le cadre de leur stage en entreprise, en alternance avec la formation à l'Estia.

Ce qui est particulièrement intéressant chez eux c'est une double perspective :
• conseiller les jeunes pousses — notamment celles qui naissent dans le giron de l'Estia — sur les aspects qui peuvent manquer au créateur (management, commercial, par exemple),
• intervenir sur des projets plus lourds, comme expert fonctionnel ou prestataire, en synergie avec d'autres consultants individuels.

Nous avons là ce que retrouvent beaucoup de consultants et que certains appellent du néologisme américain : la coopétition.

vendredi 5 octobre 2007

La sous-consommation de Conseil en Aquitaine


Serions-nous sur un marché moins porteur que d'autres régions ? Telle est la question que se posent un certain nombre de consultants vivant dans nos belles contrées.

En tous cas, la question a été posée jeudi soir par Dominique Alliot, Président de la CPC (Chambre Professionnelle des Conseils du Grand Sud Ouest), lors d'une rencontre à Bordeaux Ecole de Management, sur le thème Comment renforcer la compétitivité de l’Aquitaine à travers les ressources de l’entreprise.. Jacques PASSEMARD, Directeur Général de la 2ADI (Agence Aquitaine de Développement Industriel), était venu présenter les activités de l'agence et les projets en cours. Répondre à la question "Pourquoi cette sous-consommation de conseil en Aquitaine ?" n'était pas facile, car plusieurs éléments entrent en ligne de compte.

Pour résumer, les hypothèses suivantes ressortent des échanges :
• le marché du conseil est avant tout un marché caché, davantage encore ici que dans d'autres régions (c'est ce qui fait le bonheur des bénéficiaires, tant qu'ils ont le soutien de leurs interlocuteurs privilégiés chez leurs clients !)
• le marché visible vient principalement des entreprises de bonne taille, et qui privilégient l'appel à des grands cabinets nationaux ou internationaux (impératifs ou choix de sécurité face aux acheteurs ou décideurs financiers !?)
• le reste du potentiel est situé chez les plus petites entreprises, pas toujours au fait des possibilités offertes par les conseils externes, voire carrément méfiantes ou simplement radines.

Que conclure ? D'abord qu'il n'est pas étonnant que tant de consultants de la région travaillent plus souvent en dehors de l'Aquitaine ! Ensuite — peut-être — que nous avons tous un rôle dans la promotion de nos métiers auprès de ces entreprises que nous trouvons frileuses.

mardi 2 octobre 2007

Blackle, sympa pour s'abimer les yeux !!


Parmi les gadgets, voici que sort Blackle, l'équivalent de Google, en version noire, avec texte blanc (en réserve, comme disent les graphistes et imprimeurs).

On nous dit que ça permet d'économiser de l'électricité !! Car les écrans blancs sont plus lumineux. Mais, seuls les tubes cathodiques sont concernés — en avez-vous encore un chez vous ? —, les LCD n'étant pas impactés par ce phénomène. Regardez comme c'est beau !?

Ceci me rappelle les premiers PC, les vrais, ceux d'IBM, qui affichaient de très vilains caractères verts sur fond noir !! C'était avant la révolution Mac et avant les copies progressives de Windows.

Bientôt, on va nous dire qu'on peut économiser du carburant, dans les descentes, en mettant sa voiture au point mort, voire mieux encore en coupant le contact !! N'essayez surtout pas !!

mercredi 26 septembre 2007

Petit tour à l'Apple Expo



Rien de très nouveau côté Mac : les magnifiques iMacs sont partout, les suites iLife et iWork sont améliorées : nouveau logiciel de montage viéo grand public complètement repensé (iMovie), tableur compatible Excel ajouté, etc. : petit clip ici.

Côté iPod, c'est toujours la folie des accessoires, des partenaires et des belles voitures : petit clip ici.

Pas d'iPhone, pas de stand Orange : les curieux vont devoir attendre que les négociations se finalisent. MacPlus a concocté un clip d'humour, initulé "Qui a volé l'orange ?".

vendredi 14 septembre 2007

Entre deux saisons …


Nous sommes entre l'été et l'automne. Nous sommes entre les possibles remises à plat individuelles, les remises en ordre et les nouvelles sollicitations qui se bousculent.

Le pays aussi est un peu désemparé : le nouveau pouvoir va-t-il s'emballer ou va-t-il décevoir, comme d'habitude ? La météo s'en mêle également : les prévisions qui sont annoncées sur plus d'une semaine à l'avance, deviennent toujours plus fausses du jour au lendemain !!

Quant à ce blog, est-ce une saison 2, comme disent les collègues ? Est-il un lieu d'échange, comme il voulait être au départ ou un outil trop individuel ?

Alors, un essai : les commentaires ne seront plus "modérés", à savoir filtrés par un envoi de mail de Blogger, la plateforme de ce blog, mais librement déposés par les lecteurs, collègues et autres contributeurs. On verra bien s'ils respectent la "netiquette" ou si défouloir il y a, comme sur certains blogs !!

Let's go… donc.

samedi 1 septembre 2007

Blog addict ? Lecteur, contributeur, auteur ?

Un petit test — en anglais — pour donner une idée de son niveau d'addiction aux blogs. L'info a été trouvée sur le blog emploi d'Altaïde (Jacques Froissant).

Lui c'est 88% — un mordu grave —, moi, c'est 52% !! Et vous ?

52%How Addicted to Blogging Are You?

mardi 28 août 2007

Comment le corps du consultant télétravaillle-t-il ?

Claude Boiocchi, dans son article publié sur le site Actineo, nous donne un éclairage intéressant sur les réponses de notre corps aux formes variés de travail du consultant autonome.

Même s'il parle des salariés d'entreprise amenés à télétravailler sur différents lieux, comme les commerciaux, les techniciens, ingénieurs ou autres, il re-situe bien les aspects que nous connaissons bien :
- les nouvelles formes de management personnel,
- l’expansion des constellations professionnelles,
- les capacités d’adaptation personnelles,
- les différents seuils de qualité de présence,
- la compétence nécessaire pour jongler avec les temps et les lieux de travail.

Il note surtout que "le corps reste un invariant, un point unique de référence". Il ajoute que "C’est notre corporéité qui nous sert de garde fou et nous permet de conserver un ancrage dans la réalité même si nous évoluons toujours plus dans des contextes virtuels et complexes". En conclusion, il rappelle que "le travailleur nomade ne doit pas faire du corps le « parent pauvre » de son intelligence en action".

vendredi 27 juillet 2007

Microsoft copie toujours aussi mal, mais vends encore assez bien !

Dell, HP, Acer réinstallent Windows XP sur leurs machines, à la place de Vista, autrement surnommé "Virus Inside Switch To Apple", à sa sortie par des détracteurs humoristiques. Le PDG d’Acer a même déclaré que Vista « déçoit toute l’industrie ».

Microsoft a mis 5 ans pour s'inspirer largement de Mac OS X et sortir son système mal abouti et instable. Déjà en chantier, Windows Seven, pour essayer de s'inspirer de Leopard, prochainement sur Mac.

L'histoire ne fait que se répéter !! Le péché originel date de plus de 20 ans, lorsque Bill Gates était un modeste fournisseur de logiciels (Word, Excel) pour les début du Mac.

L'excellente émission Capital, de M6, avait sorti en 2005 une histoire de Steve Jobs, le gourou mégalo d'Apple. La production ne pouvant pas confirmer par écrit son autorisation orale de reprendre un extrait de l'émission, la vidéo n'est pas accessible au public, sur DailyMotion. La séquence dure 6 minutes 34.




Quand vous aurez vu (ou revu) cette histoire, vous vous direz que — bien tard — après le retour de Steve Jobs, après le passage à Unix pour son système, puis aux puces Intel pour ses machines, le Mac est en train de devenir l'ordinateur multi-systèmes rêvé : Mac et Windows dans une machine belle, performante, au rapport qualité/prix excellent. Essayez donc de voir dans quelles machines les fabricants de PC mettent les puces Intel présentes dans les Mac !! Et à quel prix ils les sortent !!

Pour voir le sujet complet de l'émission Capital de M6 : ici (deux fois 17 minutes).

Pour voir une histoire très complète des "cinglés de l'informatique" : ici (vidéos en 3 parties ou en 9 morceaux).

samedi 21 juillet 2007

Petit à petit, le Mac fait son nid !


Vista n’a pas d’effet dopant, nous relate MacGregor, de MacPlus, pour commenter une article de l'Expansion.

Extraits : La sortie de la mise à jour « médiatique », Windows Vista en janvier dernier, n’a pas eu l’effet espéré à savoir doper les ventes sur le marché du PC. … Paradoxalement, c’est durant cette période que les ventes de Macintosh ont nettement progressé … et permis à Apple de se hisser à la troisième place du hit-parade américain. Une relation de cause à effet... ? :)

Apple, toujours en grande forme (+26,2%) se hisse en troisième position, avec 5,6% des ventes aux Etats-Unis

lundi 16 juillet 2007

Nouvelles générations de consultants

Au fil des secousses du "désemploi" et de l'instabilité des recruteurs, on voit arriver de nouveaux profils de consultants, bien différents de ceux qui ont fait le "fond de catalogue" des sociétés dites de "portage salarial", notamment.

Au départ, les quinquas ont constitué le principal bataillon des consultants individuels des années 90. C'est la génération des "Baby-Boomers" (1943 - 1960), qui veut finir son parcours professionnel autrement, par nécessité ou par volonté. Ensuite, se sont ajoutés les représentants de la "Génération X" (1961 – 1981), avec notamment les femmes désireuses de changer leur rapport à l'activité professionnelle et de maitriser la gestion de leur temps.

Depuis peu, on voit arriver des porteurs de projets d'activité émanant des moins de 30 ans, une génération surnommée ”Génération Y", par les blogs et articles récents.

Pour voir les traits caractéristiques de cette nouvelle génération, lire le sujet de Benjamin Chaminade : Les moins de 30 ans n’ont pas peur de l’entrepreneuriat, nous dit-il.

Comment faire collaborer ce beau monde ? Telle est la question à laquelle répond ainsi Lionel Bruel, consultant-formateur toulousain : En comprenant que les quinqua-sexas peuvent apporter de la tolérance, de l'acceptation et une sorte de parentalité symbolique aux X (qui tiennent leur qualificatif, entre autres, de l'éclatement de l'identité familiale et institutionnelle en général), les X peuvent apporter de la formation, des conseils et de l'humour aux Y, qui - eux - régénèrent tout ce beau monde au minimum par la technologie, au maximum par les angles mentaux originaux de ce début de XXIe siècle (questionnement de l'utilité des choses, de leur efficacité).

Pour lire les autres propos de Lionel, cliquer ici : : il parle surtout aux DRH, au sujet de la cohabitation des générations X et Y.

Ma conclusion pour les consultants autonomes : quand on voit la liste des "attentes de la génération Y", tirée du livre "Génération Y", du québecois Stéphane Simard, on se demande dans quelle mesure les autonomes ne sont pas des professionnels nouvelle génération, quelque soit l'âge de leurs artères !!

Extraits :
• engagement = envers les personnes
• accès à l’information = latéral et illimité
• place du travail dans la vie = moyen de réaliser sa vie personnelle
• travail – vie personnelle = fusionnés
• valeurs dominantes = autonomie, changement et innovation, reconnaissance des compétences, communication naturelle et instantanée, partage d’idées constant, reconnaissance existentielle


Etonnant, non !?

mercredi 11 juillet 2007

iPhone, futur objet mobile des consultants nomades ?


Difficile de passer à côté de la ferveur iPhone !! Même si, pour ce qui me concerne, je suis un chaud partisan d'Apple, je n'ai jamais succombé aux sirènes de l'iPod !! Quand j'écoute de la musique c'est sur iTunes, directement sur mon Mac, ou en déplacement sur mon téléphone mobile ou une vulgaire clé USB MP3 !!

D'après ce que l'ont voit arriver, l'iPhone — dont le nom est trompeur — ne sera pas vraiment un téléphone dit "intelligent", comme les gogos technophiles appellent leurs gadgets de dernière génération. L'iPhone sera plutôt un objet mobile qui va amener de nouveaux utilisateurs à consulter leurs courriels et à surfer sur le web, avec la facilité incomparable qui est la constante d'Apple.

Comme le dit un commentateur (Paul Amsellem, P-DG, Cellcast Interactif), "la grande force de la firme américaine est de comprendre que l’interface homme/machine ainsi que le design est clef dans la commercialisation de produits technologiques. Les autres constructeurs de terminaux n'ont que peu travaillé les interfaces de leurs terminaux mobiles. Dommage [pour eux !], Apple l'a fait à leur place."

Un autre commentateur (JAMIL HIJAZI, Directeur général, EGS Media) explique : "L’iPhone n’est pas une révolution technique. Mais sa simplicité d’usage va créer une nouvelle génération de "mobinautes" qui n’appréhendera plus de naviguer sur le mobile."

Comme consultant, je commence à me demander si l'iPhone ne sera pas le nouveau terminal du consultant nomade, bien plus mobile que l'ordinateur — seulement portable — et bien plus convivial que les "smart phones" et autres fruits très chers — les fameuses "mûres" qui fleurissent dans les offres des opérateurs de téléphonie mobile !!

jeudi 5 juillet 2007

Les grands du conseil ont-ils de l'humour ?


Un peu d'humour n'a jamais fait de mal !?

Sous le titre "Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route ?", un blogueur grenoblois nous donne le point de vue d'un grand du consulting. Dommage qu'il ne soit pas au courant qu'Andersen Consulting n'existe plus, depuis le scandale Enron, mais, bon, on peut dire Accenture, si on veut !!

La démarche du consultant est racontée à partir de l'histoire du poulet, au bord d'une route, et qui la traverse.
La question a laquelle le consultant va répondre est toute bête (le blog emploie un autre mot !) : Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route ?

Voir la réponse, … et rigoler un peu !! Soit afficher le blog, soit la capture d'écran.

mardi 3 juillet 2007

Nouvelles carrières (suite)

Sur le blog des "Nouvelles Carrières", Jean Pralong revient sur sa conférence bordelaise et fait une copie de sa présentation. Voir ici.

Les consultants, experts, indépendants, formateurs, etc., qui pratiquent au quotidien les nouveaux modes de fonctionnement décrits par Jean Pralong, sont invités à commenter, apporter leur témoignage.

vendredi 29 juin 2007

Les nouvelles carrières, les consultants les pratiquent !!


Hier, à Bègles, l'AREPT(*) organisait, en partenariat avec l’association NGRH(**), une conférence-débat avec ce titre “Les carrières sont mortes, vive les nouvelles carrières”. L'invité était Jean Pralong, Psychologue et enseignant au Département "Stratégie, Hommes et Organisation" d'ESCP-EAP (PARIS).

Parmi les idées à retenir, Jean Pralong rappelait que les entreprises ont besoin d’agilité, de créativité et de flexibilité, d'où le recours notamment à la sous traitance et à l’externalisation, qui génère quelques-unes de nos missions. Par ailleurs, il ajoutait que les salariés attendent toujours plus de leur emploi, et recherchent le changement, le progrès, la créativité… Changer d’employeur est plus facile ; créer une entreprise est tentant. Créer son activité, comme nous le faisons, est un prolongement logique, pour les prestations de services intellectuels.

Les changements viennent le plus souvent des individus, qui ont maintenant un rapport très “contractuel” avec leur entreprise : on veut tout de suite de la motivation, du développement, de la créativité. Les plans ou promesses de carrière n'engagent que ceux qui y croient !! Les promotions linéaires, hiérarchiques, ont vécu… dans la plupart des cas, même si certains grands groupes essaient de croire encore dans la valeur "loyauté". Les nouvelles carrières sont celles des experts, des entrepreneurs, des parcours multi-entreprises, avec les situations pluri-statuts (salariat, intérim, indépendance, …).

Pour Jean Pralong, il en découle une première compétence à développer chez les individus et à promouvoir de la part des DRH : la compétence à s'orienter. Celle qui permet d'être acteur de son appréciation de performance, pour se donner du sens, associer ses compétences, promulguer sa stratégie, pratiquer la veille quotidienne et se doter d'un cadre de référence en propre. Ce dernier point est majeur, car Jean Pralong a observé des situations réelles dans diverses entreprises et a pu observer la différence de résultats entre deux grands systèmes de référence : marché de l'emploi régulé vs chaotique, évolution par vocation vs opportunisme, enjeu de carrière centré sur le développement personnel vs l'évitement du chômage, la volonté de contribution stratégique vs technique, la vision des collègues comme de simples pairs vs des partenaires, et le rapport au n + 1 comme partenaire vs donneur d'ordres.

En la matière, ce sont les ressources qui créent la valeur, et non plus l'adaptation à un marché. De même, qu'un marketing produit s'appuyant sur une analyse classique (SWOT ***), ne donne aucun avantage concurrentiel décisif. A ce sujet, voir l'article “ Microsoft décline… mais pas seulement ses technologies !” dans MacPlus, qui conclut par ceci :
Il ne s’agit rien de plus qu’un simple constat clinique, ou plutôt l’illustration de ce que Steve Ballmer le CEO avait lui-même décrit comme le modèle industriel de son entreprise, devant les étudiants de la Stanford Graduate School of Business : trouver une idée, et en tirer le maximum de revenus possibles en la déclinant au maximum, jusqu’à plus soif… La différence entre déclin et déclinaison, quelle que soit la racine commune, tient décidément beaucoup moins à la désinence qu’à l’état d’esprit. Un peu comme dans innovation par exemple…
En comparant Microsoft (ou Sony) avec Apple, à propos du raz-de-marée iPod, qui pourrait se renouveler avec l'iPhone, on voit bien que Steve Jobs, patron d'Apple, a d'abord regardé les talents et les technologies qu'il avait en interne pour créer son iPod puis son iPhone, quitte à acquérir des technologies complémentaires pour boucler le produit innovant. De son côté, Microsoft a essayé de copier laborieusement divers produits, concepts et logiciels (comme d'habitude !), pour coller à un besoin du marché identifié à un instant donné.

Pour Jean Pralong, la même classique démarche "SWOT” appliquée au marché de l'emploi amène aux impasses ou insuffisances des divers organismes censés favoriser le retour à l'emploi.

Alors, que faire, quelles pistes de réflexions pour les acteurs RH ? Jean Pralong nous en a livré quelques-unes :
• Reconnaître et développer les compétences et la diversité.
• Accepter les comportements "mercenaires" des cadres.
• Aider les personnes qui ont une vision du monde inadaptée à agir sur leur système de référence.

En somme du cognitif et du comportemental.

D'autres idées sur le blog de l'auteur.

(*) AREPT = Association Régionale des Psychologues du Travail
(**) le site de NGRH.
(***) SWOT analysis = analyse forces/faiblesses, opportunités/menaces (de l'anglais Strenghts/Weaknesses, Opportunities/Threats

mardi 26 juin 2007

Victimes de la tyrannie technologique ?


Un livre paru il y a quelques semaines fait parler de lui. Sous le titre “La tyrannie technologique : critique de la société numérique”, il dresse un bilan de notre société numérique, avec la destruction du lien social, la vitesse, la superficialité et le profit.

Pas encore lu, mais visiblement ses auteurs critiquent sévèrement ”l’invasion technologique et ses ravages - télévision, Internet, portable, biométrie, puces RFID (radio frequency identification, permettant de détecter un objet ou une per sonne) -, acceptés sans sourciller par une société endormie, disent-ils, par le mythe du progrès.”

De la critique à l'activisme, il n'y a qu'un pas que certains franchissent, puisque j'ai relevé ceci. :
“Une majorité (58 %) des 742 experts interrogés par l’institut américain Pew [en septembre 2006] imagine que, d’ici à 2020, des groupes de Refuznik (les «tech-refuzniks») hostiles à la technologie apparaîtront et pourront avoir recours à des actions terroristes pour perturber le fonctionnement de l’Internet.

vendredi 15 juin 2007

Vendre du conseil

Dans son blog, Thierry Do Espirito, écrivait cette semaine que les consultants se posent la question, “au bout de quelque temps d'activité : comment faire pour vendre plus de conseil. Et par voie de conséquence pour vendre moins de production ?

Ce qui revient à ré-évaluer sa position d'expert. D'où l'intérêt de “faire évoluer son métier pour apporter plus de valeur ajoutée”.

Ensuite, Thierry Do Espirito rappellait qu'il faut les mots pour le dire : ne pas hésiter à “parler d'un cabinet conseil, d'un département Conseil ou d'un consultant free-lance […] afficher la couleur.

Ensuite, il y a la qualité d'écoute et d'analyse : “identifier ce qui se passe”. Et, bien entendu “la méthodologie : […] des outils […] des livrables très concrets“.

Thierry Do Espirito concluait en disant que "le conseil, ce n'est pas un monde de gourous délivrant quelques oracles sentencieux (il y a en plein les plateaux télé, en ce moment). C'est un univers d'experts capables de proposer des solutions de communication qui marchent et qui donnent des résultats.“

Pour lire son billet.

vendredi 8 juin 2007

On nous parle de la solitude du consultant

Vrai ou pas, ce sentiment est noté par un certain nombre de consultants. Je dirais d'ailleurs, pour être juste, plus souvent par les "apprentis consultants", celles et ceux qui viennent de quitter, ou vont bientôt quitter, l'entreprise.

Quand on creuse davantage, on note deux grandes tendances :
• un certain nombre de prestataires, anciens salariés d'une SSII, d'un cabinet conseil, d'une agence de communication, etc., peuvent effectivement ressentir la différence avec un environnement de type "familial", ou perçu comme tel,
• d'autres, plutôt experts dans leur métier, ont su tisser de nombreux liens avec des collègues, confrères ou partenaires, par le réseau ou à l'occasion de missions, de conférences ou de salons.

Alors, famille ou réseau ? Nous savons bien qu'“on ne choisit pas sa famille” !! En revanche, on peut choisir ses amis, collègues, partenaires, si on fait vivre son réseau, comme on devrait le faire — à savoir en “donnant avant de recevoir”. Et donc, pas comme un consommateur à sens unique ou comme une source de prospection commerciale bas de gamme, ainsi que le font parfois, sur Viadeo, des membres qui discréditent le réseau.

jeudi 31 mai 2007

Le Salon de l'Entreprise à Bordeaux


Des acteurs bien différents au Salon de l'Entreprise, à Bordeaux Lac, les 30 et 31 mai. Au delà de ceux qui créent des entreprises "dans le dur", avec investissements importants, financements bancaires et besoins de prestations destinées aux PME, il y avait bon nombre d'individuels, porteurs de projets plus "légers" et plus rapides à lancer : untel, faisant partie de la charette d'une entreprise fort connue de la région, souhaitant proposer des missions d'accompagnement à la reprise d'entreprise ; un autre qui se lance dans la prestation web, en sous-traitance ou en direct pour des clients déjà approchés autrement, une autre encore qui crée son blog, pour mettre en relation les différentes initiatives en liaison avec la création d'entreprise, ou simplement de son propre emploi.

Justement, tel était le thème d'une conférence, animée par Alain RIBET, Rédacteur en Chef d'Objectif Aquitaine, intitulée "Comment créer son emploi, à partir de zéro ?". Où l'on a convenu que ça ne pouvait justement pas être à partir de zéro, mais de quelques ingrédients minimum.

Quels sont ces ingrédients ? Réponse partielle, avec un témoignage qui a beaucoup intéressé la salle : celui de ce producteur de légumes, poulets bios, etc. qui nous a parlé de sa petite entreprise, lancée avec enthousiasme, que l'ADIE lui a permis de financer. Son système c'est l'abonnement de 40 familles à quelques kilomètres de son exploitation, qui payent 600 € pour 24 semaines de paniers, avec tous les légumes, œufs, poulets, etc., bios, d'avril à octobre : tout le monde y trouve son compte, les familles soutiennent son activité et ses revenus, partagent le risque (en cas d'intempéries ou de maladie sur une production) ; en plus, elles font acte de civisme, en évitant de trop engraisser la grande distribution, de trop détruire l'emploi en France et de trop polluer notre air et nos routes avec les camions qui transportent les denrées venues du Maroc ou d'ailleurs. Ce créateur est dans des valeurs de partage et de relocalisation de l'économie.

Jean-Marc EWALD, Délégué régional ADIE, a indiqué que 35% des créations se maintiennent sur la durée (une statistique nationale, alors que le chiffre passe à 42% pour les projets accompagnés par eux). Pour autant, il a ajouté que ça ne veut pas dire que 60% des créateurs se retrouvent chocolat après, car souvent ça débouche sur autre chose, un emploi, une reconversion. Thierry GEFFARD, Directeur de l'ANPE de Cenon, a confirmé qu'on sent très bien quand les porteurs de projet sont motivés : les démarches qu'ils entreprennent les arment pour rebondir, sous une forme ou sous une autre.

Ceux d'entre-nous qui se sont lancés comme consultants, avec cet état d'esprit de l'autonomie professionnelle, se retrouvent pleinement dans dans ce constat.

lundi 21 mai 2007

Le Far West des sociétés dites de portage

“Le portage étant une pratique et non un statut, il s'y fait un peu tout et n'importe quoi. C'est le Far West”, a déclaré Laurent Coquelin, chargé de mission Professionnels autonomes à la F3C (Fédération CFDT communication conseil culture), à Libération (Travailleurs portés, les salariés de l'ombre - Le portage, solution intermédiaire entre salariat et travail indépendant, reste une pratique mal encadrée, où les dérives sont nombreuses. Article de Stéphanie PLATAT, lundi 19 mars 2007).

Beaucoup de "n'importe quoi" donc, et pour la grande majorité des entreprises !! Quelles sont les pratiques douteuses ou, à tout le moins, mauvaises ou insuffisantes ?

le délit de marchandage et l'apport d'affaires sont deux déviances graves : voir l'exemple de l'article de Libération titré = “Employeur fantôme”,

la fragilité financière du porteur : pas de caution bancaire pour les salaires (comme l'exige l'adhésion au principal syndicat du secteur, le SNEPS), craintes sur la solvabilité de l'entreprise (capital social très faible, identité, voire même adresse non vérifiable), pas d'assurance civile professionnelle automatique,

un marketing bas de gamme : promotion sur un faible taux de gestion, une formule soit-disant "low cost" (souvent un chiffre trompeur, une fois qu'on a demandé une simulation réelle de revenus et de salaires), services réels facturés en sus,

le versement d'un salaire subordonné au règlement du client : illégal, car toute société de portage salarial doit obligatoirement déclarer et établir un contrat de travail à son intervenant au plus tard le premier jour de sa mission ; d'autre part, chaque mois travaillé, un bulletin de salaire doit être établi et un salaire doit lui être réglé (salaire conventionnel, suivant accord d'entreprise, comme toutes les entreprises du SNEPS),

et bien d'autres encore, comme par exemple le non remboursement de la TVA récupérée par le porteur, sur les frais de fonctionnement du consultant salarié : des montants qui restent chez le porteur et passent sous le nez du salarié !!

En attendant la suite des initiatives des "porteurs sérieux", notamment dans le cadre de l'Observatoire Paritaire du Portage Salarial, et les futures actions du nouveau gouvernement, la meilleure recommandation consiste à :

1. comparer les coûts complets, pas les taux affichés (comme les crédits bancaires ou les réductions à moins x% des commerçants en ligne ou GMS !),

2. étudier attentivement les services et prestations proposés (plateforme de gestion, assistance, présence, suivi, etc.),

3. penser à l'avenir, avec le maintien ou le développement de son réseau, de son savoir-faire et de son offre de service : le plan de formation pour les consultants salariés, la mise en relation (Clubs, réseaux, etc.),

4. interroger des salariés réels, pas seulement ses représentants, pour vérifier notamment la solidité et la réactivité du porteur.

vendredi 11 mai 2007

Développer son activité depuis l'Aquitaine

En contact avec nombre de consultants et futurs consultants, je vois de plus en plus de personnes provenant d'autres régions que la nôtre et qui ont fait un choix de “seconde vie professionnelle”, en quelque sorte.

Nos belles villes — Bordeaux chic, nettoyée et rajeunie, Pau avec son ambiance “so british”, BAB dynamique et ouverte — mais aussi nos belles contrées — le Périgord, les Landes, le pays Basque, le Béarn, et le reste de la Guyenne et de la Gascogne — attirent toujours plus les nordistes du pays d'oïl.

La qualité de vie n'est pas tout !! Il faut aussi avoir les moyens d'en profiter !! Comment font les consultants autonomes qui viennent d'autres régions ?

Sans surprise, les témoignages montrent invariablement les conditions sine qua non pour développer son activité : avoir une base de clientèle sur place et/ou ailleurs (donc être nomade et connecté, être disposé aux déplacements professionnels) et/ou avoir un réseau d'accueil et/ou avoir une personnalité qui décoiffe, quelle que soit la région !!

En parlant de Guyenne et Gascogne, nous englobons le sud de la région voisine Midi-Pyrénées, presque jusqu'à Toulouse. Dans cette région, je connais d'autres consultants qui ont aussi fait le choix du Sud-Ouest, et qui y sont heureux.

jeudi 3 mai 2007

Deux personnalités en présence aux élections


Le dimanche 6 mai, nous avons le choix entre deux personnalités, qu'on pourrait qualifier de “difficiles”, pour utiliser la terminologie de certains psychologues ou conseils en communication interpersonnelle.

Entre “Ségo”, mue par un désir de revanche contre le machisme du père, et “Sarko”, qui essaie de reconstituer le père qu'il n'a pas connu, on a deux personnages avec une volonté d'affirmation personnelle très forte. Tous deux ont émergé dans leur parti politique, contre les ténors ou ceux qui faisaient partie des meubles.

Quel sera le résultat de nos votes dimanche ? Ceux d'entre nous qui ont connu le dernier quart du siècle précédent — quinquas et plus — peuvent comparer, à très gros traits, entre 1974 et 1981. Dans le premier cas, nous élisions un jeune président, qui donnait un coup de balai dans l'héritage de “Dieu le Père”, le Grand Charles !! Dans le second cas, nous élisions l'éternel challenger, avec qui le grand air a soufflé (les radios libres, l'alternance, la mise à l'écart du parti communiste, …). On pourrait dire que “Sarko”, c'est le nouveau Giscard du 21ème siècle, qui se débarrasse de Chirac. Et que “Ségo”, c'est une nouvelle force tranquille, qui veut marquer son époque.

On les a vu, lors du débat télévisé d'hier, et les mauvaises langues ne se font pas trop d'illusions sur les lendemains du vote, de part et d'autre : avec le manipulateur, on aura l'aventure en politique ; avec l'institutrice, on se fera taper sur les doigts si on n'est pas sage !!

Pour les déçus des deux finalistes, reste juin, pour compenser les excès de mai, en redonnant des voix aux députés d'un nouveau parti créé par la troisième personnalité, terrienne s'il en est, solide et sans doute plus facile que les deux autres !!

lundi 23 avril 2007

Je googelise, tu googelises, …


“Faut-il avoir peur de Google ?” ARTE a produit un documentaire sur le phénomène Google, entreprise à la réussite fulgurante dont la puissance inquiète.

Il est visible gratuitement jusqu'au 27 avril, sur le site d'Arte.

Pour télécharger le documentaire complet (1 h 18 mn), choisissez l'un des formats suivants :
FLV, pour le lecteur Flash.
AVI.
MP4.

Et vous, quel est votre usage de Google ? Il y a ceux qui croient que Google est un navigateur internet, au point de taper systématiquement la marque ou le nom de la société recherchée dans le champ de saisie Google de leur navigateur (!?) — et tombent parfois sur des noms de domaines imprévus (.com au lieu de .fr, par exemple). Il y a ceux qui “googlisent” tous les noms de leurs contacts (réseau, clients, collègues, prestataires, sous-traitants, …) : je saisis et je regarde le pédigree de la personne. Il y a ceux qui utilisent les services les plus connus de Google : GMail, Calendar ou Google Earth. Ce dernier est en pleine actualité, avec les résultats du premier tour en France, dans toutes les communes (passer par la fenêtre Services du logiciel). Il y a aussi les adeptes du “ouaibe deux”, comme on dit, avec les services de photo (Picasa) et de vidéo (Google Video, rachat de YouTube), les blogs comme celui-ci (Blogger) ou même des applications bureautiques légères en ligne (Document, Tableur et, bientôt, Présentations).

Création d'entreprise et création d'activité, une question de choix personnel

"Le salariat c'est has-been", se demande François Planque dans son billet “Le salariat a-t-il un avenir?” le 22/02/07. Une semaine plus tard, "plus-blog-star-que-moi-tu-loïc-le-meur" !!, celui qui “démarre des conversations”, commente en disant :
- je suis persuadé que sur le long terme c'est la tendance profonde, l'autonomie.

Voir le blog.

Les lecteurs de notre blog du grand-sud-ouest, consultants nomades se déplaçant un peu partout en France et ailleurs, savent bien ce qu'est l'autonomie. Ils l'ont souvent choisie, parfois subie au départ (voir le billet du 6 avril).

Loïc, quand tu auras le temps, après tes apparitions médiatiques sur CNN et autres, et sans doute après le 6 mai (!?), on pourrait faire un podcast, entre Mac users, qui apprécient l'élégance, la convivialité et le “multimedia inside” de nos machines tant aimées.

P.S. : le premier billet de François Planque était celui du 8 mars — “Créer une entreprise c'est facile! (tu parles...)”, dans lequel il se demandait s'il n'aurait pas mieux fait de “toucher 24 mois d’assédics pépère”. Le XXIème siècle n'est plus le temps du “OU” mais celui du “ET” : les deux mon Général !! On peut facilement travailler à temps partiel et alléger la trésorerie de l'Unedic, qui en a bien besoin !!

vendredi 20 avril 2007

La prochaine présidence peut-elle surmonter le fiasco du chômage ?

A la veille du premier tour, ceux d'entre nous qui sont consultants RH notamment, peuvent se poser la question. Le chômage, une autre exception culturelle française ?! Culture des promesses, culture des chiffres, culture des blocages… culturels !

Pour celles et ceux qui n'auraient pas vu ce petit montage vidéo sur DailyMotion, marrez-vous un petit coup !! .

Pour ceux qui seraient tentés d'incriminer le Président sortant, lisez l'introduction du livre de Patrick Salmon (c'est le pseudo d'un ancien directeur d'une agence locale pour l'emploi, syndicaliste à l'ANPE) “Chômage, le fiasco des politiques”, publié chez Balland, en septembre 2006. Il nous dit que “Jacques Chirac n’est bien évidemment pas le seul à avoir pleinement échoué dans la lutte contre le chômage. Sous les deux septennats de François Mitterrand, l’inexorable montée du nombre des demandeurs d’emploi constitue un raté majeur pour la gauche au pouvoir.”

Pour lire l'introduction du livre sur le blog de l'auteur.

vendredi 13 avril 2007

C'est quoi un consultant, et comment travailler avec ?


Si on regarde Wikipedia, on a un article qui sent bon nos cousins d'Amérique, quelque part du côté de Québec ! Nos “habiletés” y sont listées, ainsi que les motifs de l'appel à un consultant, la définition des besoins d'un projet en “consultation”, le choix d'un consultant, les critères de choix d'un consultant, la décomposition des coûts de service d'un consultant, la mesure du rendement (sic !) d'un consultant et, pour terminer, les grands cabinets.

Au chapitre du choix d'un consultant, on peut lire que “les tarifs des indépendants peuvent être moindres, n'ayant pas à supporter de frais d'administration élevés”. Et dans celui des critères de choix, on retrouve : son intégrité, sa responsabilité, sa capacité technique, sa personnalité et le coût de son intervention.

Ce qui nous amène à la seconde question : comment travailler avec un consultant ?

• L'entreprise.com nous livre ses “Neuf recettes pour mieux travailler avec les consultants”.

• Tandis que le Ministère de l'Industrie a mis en ligne un dossier très complet, “Travailler avec un consultant”, hélas non mis à jour, datant de 1999 !! On y parle en Francs !!

Si vous connaissez plus récent et plus complet, merci de faire signe.

vendredi 6 avril 2007

Autonomie subie ou choisie ?

Quelle est notre position par rapport à l'autonomie professionnelle que nous affichons ? L'avons-nous subie ou choisie ? Ou les deux successivement ?

Ceux qui ont eu un ou des accidents de parcours professionnel sont dans deux cas de figure :

• soit, il ont découvert, parfois sur le tard, qu'ils étaient passé à côté de la réalisation d'eux-mêmes, de l'accomplissement personnel ou d'un objectif de vie. Ils se sont tournés vers l'indépendance, sous l'une des formes ou statuts possibles,

• soit, on les a poussé dehors, et au cours d'un accompagnement individuel ou collectif, ils ont vu une piste s'ouvrir, mais qui trop souvent reste à leurs yeux un pis aller, une solution d'attente, avant de retrouver l'idéal du CDI “sécurisant”.

Ceux qui davantage choisi leur autonomie se recrutent parmi les profils suivants :

• ceux qui ont su “faire le deuil” des carrières linéaires, en vivant dans la réalité de notre vie du 21ème siècle,

• ceux qui abhorent les carrières linéaires justement, et ont toujours su profiter des opportunités qui se présentaient autour d'eux, sachant déjà les repérer, ce qui est un signe d'écoute indispensable pour nos métiers,

• ceux qui préfèrent, par tempérament, l'interdépendance, riche de connexions, des métiers du conseil, de la formation, de l'expertise ou de la prestation de service.

Dans quels cas de figure êtes-vous ? Témoignez sur ce blog. Je trouve, chaque jour, plus intéressante, la variété des profils, des origines professionnelles ou géographiques, des “professionnels autonomes”, dans notre grande région Aquitaine et ses voisins proches.

mardi 3 avril 2007

Un réseau dans le réel qui unit Basques et Béarnais… si, si !


Ils se sont inscrits sur Viadeo. Ils ont voulu se voir et se toucher, si j'ose dire. Ils ont fondé le Club Affaires 64. Ils se sont réunis — dans le réel et le convivial — une fois par mois, depuis janvier, alternativement à l'ouest et à l'est du département où les Pyrénées sont atlantiques !

Samedi dernier, ils ont investi sympatiquement la Caravane des Entrepreneurs, de passage à Pau. Avec convivialité, ils ont échangé, un verre à la main, à l'heure du déjeuner, avec les visiteurs présents et les spécialistes exposants, venus pour répondre aux demandes de créateurs, repreneurs et autres porteurs de projets d'activité.

Accès à leur site.

lundi 2 avril 2007

Les services du quaternaire (suite)

Parmi les autres interventions médiatiques de Michèle Debonneuil, je vous ferai grâce de la “chiantissime” interview de l'émission "Les enjeux" sur France Culture !!

Les "Grands Débats" du vendredi sur BFM, animés par Vincent Giret, le 23 mars, étaient autrement plus concrets et nous donnent un peu plus de matière que l'interview d'Europe 1.

Les passages limités aux services à la personne ont été enlevés : Maxime Aiäch, P-DG d'Acadomia, qui n'a fait que de l'auto-promotion, et Marie-Béatrice Levaux, Présidente de la Fepem, la Fédération nationale des particuliers employeurs. J'ai juste conservé une brève intervention de cette dernière, à la fin de l'émission. La durée du montage est de 17 mn 30 sec !!

Ecouter le montage en deux parties (lecteur ci-dessous) :


(suite et fin) :




Si vous préférez récupérer le montage complet (télécharger le mp3, à partir de ce lien).

Petit résumé en attendant de charger le fichier : Espoir pour les économies “riches” de sortir du cercle vicieux des prix les plus bas. Il s'agit de rebondir par le service et par la qualité. Aujourd’hui, nos industries et nos services partent vers les pays en voie de développement. Après avoir lancé, avec succès, les services à la personne, avec les réductions d'impôts, qui ne sont que l'équivalent, pour les particuliers employeurs, des nombreuses aides données à l'économie classique, d'autres services vont se développer autour — ou à la place — de la vente de produit. Par exemple, au lieu d'acheter une voiture, on achètera un service de mise à disposition de voitures, livrée, éventuellement avec chauffeur. Le prix sera rentabilisé par le meilleur service rendu et l’économie réalisée sur le budget transport de l’année. Les TIC permettent de rendre des services en temps réels, en optimisant le parc automobile, le personnel et les besoins des clients. Ces services supposent de nouveaux emplois, cette fois-ci localement, pas dans les pays lointains !

Quels services inventer pour les emplois du futur ? Quels rôles pour les consultants, formateurs, coachs, prestataires ? A vos plumes !!

mardi 20 mars 2007

Les consultants autonomes sont-ils des précurseurs de l'économie du quaternaire


Consultants autonomes, travaillant en missions pour les entreprises, collectivités et autres organisations, serions-nous les précurseurs de nouvelle formes de services ? Les services du “quaternaire”, comme l'écrit Michèle Debonneuil, dans son livre L’Espoir économique : Vers la révolution du quaternaire, chez Bourin.

L'économie est désormais en conflit ouvert avec la société. Nous vivons l'épuisement d'un modèle qui fut extraordinairement fécond mais débouche aujourd'hui sur des dilemmes insolubles. Comment choisir entre relancer la croissance par la flexibilité tout en créant des inégalités insoutenables, et assurer la cohésion sociale dans un contexte de croissance molle minée par la perte de compétitivité et les déficits publics ? D'autre part, la concurrence des pays émergents est telle qu'elle pousse les pays développés à choisir entre écraser les salaires et mener à terme des politiques protectionnistes. Enfin, l'économie tire tellement sur les ressources naturelles qu'il va falloir choisir entre le dépérissement de la planète et l'arrêt de la croissance. La situation est-elle sans espoir ? 'L'Espoir économique' veut montrer qu'une solution est possible. Elle consiste à réorienter la croissance des pays les plus riches vers les services, et en particulier vers un nouveau type de services.

Ecouter son interview dans l'émission “C'est arrivé demain” de Dominique Souchier, sur Europe1, dimanche 18 mars (lecteur ci-dessous) :

mardi 13 mars 2007

Le portage salarial fait débat

Alors que les candidats à la présidentielle se talonnent, et que Jean-Louis Borloo se met en scène, les articles pleuvent sur les différentes formes d'emploi ou de contrats de travail !!

Deux exemples du mois :

• celui de Denis CLERC (dans Alternatives Économiques, n°255, février 2007) intitulé “15 000 salariés portés” ; selon lui, “Le système du portage salarial, qui maquille des indépendants en salariés, est de plus en plus contesté”

• celui du Nouvel Observateur (Rubrique Emploi, 15/03/07) qui titre “Salarié... et indépendant : Polémique sur une nouvelle forme d'emploi”

Extraits : Trois sociologues et un statisticien de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales (EHESS) ont mené une très longue enquête sur le terrain… … “Le portage a son utilité sociale”, ont constaté deux des sociologues… Il s'est révélé une solution de transition appréciable pour certaines personnes : seniors en attente de la retraite, femmes soucieuses de gérer leur temps, quadras entre deux jobs, jeunes voulant s'insérer sur le marché du travail. « Le portage existe dans la pratique, l'Etat n'a plus les moyens de l'interdire. Si l'on ne veut pas qu'il déstabilise le contrat de travail, il faut le réguler », insiste Laurent Coquelin, … qui s'occupe à la CFDT des “professionnels autonomes” et a créé — avec le Sneps (Syndicat national des Entreprises de Portage salarial), la CFE-CGC et la CFTC — un “observatoire paritaire“ du portage salarial.

Comment ? Les sociétés de portage doivent offrir à leurs salariés, selon le syndicaliste, une rémunération minimum, de la formation, de l'accompagnement. Les plus sérieuses ont compris que c'était le seul moyen de trouver leur légitimité. Ainsi, certaines d'entre elles garantissent une rémunération minimum avant l'encaissement des factures, font se rencontrer des “portés” pour qu'ils puissent utilement se repasser des missions, organisent des modules de formation. Elles attendent avec impatience que Gérard Larcher, le ministre délégué à l'Emploi, concrétise sa promesse formulée dans le plan pour l'emploi des seniors : expérimenter, en lien avec les partenaires sociaux et l'Unedic, cette nouvelle forme d'emploi pour le retour des plus âgés sur le marché du travail. Cela ouvrirait la voie vers une meilleure reconnaissance du système. Le fera-t-il avant les élections ?

lundi 5 mars 2007

Travailler chez soi… un peu, beaucoup, passionément


Consultants, prestataires, formateurs, etc., nous travaillons en différents endroits : chez nos clients, dans des hôtels ou des trains. Mais au fond, nous travaillons surtout chez nous.

Nomades, nous le sommes, mais aussi chez nous ! Et je ne parle pas de ceux qui, comme moi, ont deux "chez soi" ! Nomades, en effet, car il n'est pas rare d'avoir à changer de place dans sa maison ou son appartement. Contrainte liée aux obligations familiales ou besoin de changer d'espace selon l'humeur ou la saison.

Il y a pourtant une autre dimension dans le travail chez soi qui amène une grande satisfaction, quand on a un projet mobilisateur. Et qui peut confiner à la drogue, parfois. Alors, changer d'air, sortir de chez soi, ne pas travailler tout le temps, ou tout simplement penser à aller se coucher, pour rechager les batteries… Bonne nuit !

vendredi 16 février 2007

Le choix informatique des "nomades"

Vu dans http://www.linternaute.com/hightech : 54% des ordinateurs achetés en 2006 sont des portables

D'après une étude de l'institut GFK, il se serait, pour la première fois, vendu plus d'ordinateurs portables que de fixes en 2006 sur le marché grand public français. 54% des acheteurs de PC ont en effet opté pour un ordinateur portable, soit environ 7.850.000 machines vendues. L'hypothèse avancée par l'institut : "les utilisateurs souhaitent profiter au mieux des usages offerts par internet".

Les consultants nomades l'ont bien compris, eux qui se déplacent chez leurs clients, animent des réunions (notamment les formateurs), ou tout simplement veulent avoir leur outil à eux (ce qu'IBM a appelé l'ordinateur personnel), sans avoir à négocier l'utilisation du poste fixe, avec le reste de la famille. Enfin, il y a ceux qui manquent de place pour avoir les deux ou simplement qui veulent un équipement intégré qui sache s'adapter à tous les usages.

Se protéger ou se projeter ? Telle est la question…

Une question qui se pose à nous, consultants autonomes. Cette alternative trouve habituellement 3 réponses :

• celle du professionnel qui préfère se protéger, c'est-à-dire communiquer majoritairement par écrit, en utilisant le courrier postal et électronique, si pratique !!

• celle du professionnel qui aime se projeter, conscient de sa valeur, référence dans son métier, et qui va choisir la communication orale au téléphone, en entretien, réunion, salons et manifestations divers,

• et il y a ceux, sans doute assez nombreux (on dirait un résultat de test psycho dans un magazine grand public !!), qui empruntent (et non pas empreintent, comme disent certains !!) des deux postures, selon les circonstances, les domaines de spécialité ou les interlocuteurs.

Se protéger, au sens négatif, c'est se cacher derrière son ordinateur, ses écrits ; au sens positif, c'est réfléchir avant de parler, préparer sa matière, organiser sa pensée.

Se projeter, au sens négatif, c'est se montrer en toutes occasions, risquer de lasser, s'auto-glorifier, perdre le sens et le fond ; au sens positif, c'est mettre en avant ses idées, savoir dire "non", donner l'occasion de recevoir du "feedback", affiner sa démarche.

Et vous, comment faites-vous ?

dimanche 11 février 2007

Que peut vouloir dire V.I.S.T.A. ?

Sur MacPlus.net, MacGregor écrit :
C’est la dernière trouvaille d’un internaute qui circule sur le réseau des réseaux. Il vient de donner une définition précise de l’acronyme V.I.S.T.A ; nom de baptême du dernier système d’exploitation de la firme de Redmond : Virus Inside Switch To Apple.Gageons que les responsables du géant logiciel apprécieront... :)

Un autre acronyme trouvé : Windows Viruses Intruders Spyware Trojans, Attack!

Pourquoi tant d'humour grinçant à l'égard de Windaube ?

Pour lire une parodie d'article type Wikipedia, en anglais (Uncyclopedia !!)

Pour lire une introduction sur MS, en français (Desencyclopedie !!)

mardi 6 février 2007

Du vécu chez les consultants


Morceaux choisis, sur Le Journal du Net : quelques témoignages de consultants sur leur début d'activité.

"Il ne suffit pas d'être expert dans un métier pour faire un bon consultant."

"Savoir que la prospection directe ne fonctionne pas, sauf à avoir un produit très spécifique."

"On ne vous confie pas un contrat parce que vous êtes un bon expert, mais parce que vous paraissez être la femme ou l'homme de la situation."

"Se positionner très clairement pour éviter les "je fais tout" qui perturbe les futurs prospects."

"J'ai développé mon réseau de clients grâce à mon expérience de portage salarial."

"Un bon cadre ne fait pas un bon consultant. Etre autonome, savoir tout faire (même les tâches ingrates), avoir la niaque, disposer d'un bon réseau et surtout, que votre conjoint ou conjointe partage le projet."

"Essayer d'avoir un grand nombre de clients pour éviter d'être tributaire de l'un ou l'autre et les soigner en leur apportant une satisfaction supérieure à leur attentes afin de les fidéliser."

"Réfléchissez bien [au statut]. Si ça ne marche pas [en libéral], on vous refuse même le RMI parce que vous êtes indépendant et non pas salarié. Attention également au système des taxes et charges si vous subissez une chute brutale de revenus."

"Valider le projet avec une année de portage si vous avez des droits Assedic."



Pour lire les témoignages