vendredi 16 février 2007

Le choix informatique des "nomades"

Vu dans http://www.linternaute.com/hightech : 54% des ordinateurs achetés en 2006 sont des portables

D'après une étude de l'institut GFK, il se serait, pour la première fois, vendu plus d'ordinateurs portables que de fixes en 2006 sur le marché grand public français. 54% des acheteurs de PC ont en effet opté pour un ordinateur portable, soit environ 7.850.000 machines vendues. L'hypothèse avancée par l'institut : "les utilisateurs souhaitent profiter au mieux des usages offerts par internet".

Les consultants nomades l'ont bien compris, eux qui se déplacent chez leurs clients, animent des réunions (notamment les formateurs), ou tout simplement veulent avoir leur outil à eux (ce qu'IBM a appelé l'ordinateur personnel), sans avoir à négocier l'utilisation du poste fixe, avec le reste de la famille. Enfin, il y a ceux qui manquent de place pour avoir les deux ou simplement qui veulent un équipement intégré qui sache s'adapter à tous les usages.

Se protéger ou se projeter ? Telle est la question…

Une question qui se pose à nous, consultants autonomes. Cette alternative trouve habituellement 3 réponses :

• celle du professionnel qui préfère se protéger, c'est-à-dire communiquer majoritairement par écrit, en utilisant le courrier postal et électronique, si pratique !!

• celle du professionnel qui aime se projeter, conscient de sa valeur, référence dans son métier, et qui va choisir la communication orale au téléphone, en entretien, réunion, salons et manifestations divers,

• et il y a ceux, sans doute assez nombreux (on dirait un résultat de test psycho dans un magazine grand public !!), qui empruntent (et non pas empreintent, comme disent certains !!) des deux postures, selon les circonstances, les domaines de spécialité ou les interlocuteurs.

Se protéger, au sens négatif, c'est se cacher derrière son ordinateur, ses écrits ; au sens positif, c'est réfléchir avant de parler, préparer sa matière, organiser sa pensée.

Se projeter, au sens négatif, c'est se montrer en toutes occasions, risquer de lasser, s'auto-glorifier, perdre le sens et le fond ; au sens positif, c'est mettre en avant ses idées, savoir dire "non", donner l'occasion de recevoir du "feedback", affiner sa démarche.

Et vous, comment faites-vous ?

dimanche 11 février 2007

Que peut vouloir dire V.I.S.T.A. ?

Sur MacPlus.net, MacGregor écrit :
C’est la dernière trouvaille d’un internaute qui circule sur le réseau des réseaux. Il vient de donner une définition précise de l’acronyme V.I.S.T.A ; nom de baptême du dernier système d’exploitation de la firme de Redmond : Virus Inside Switch To Apple.Gageons que les responsables du géant logiciel apprécieront... :)

Un autre acronyme trouvé : Windows Viruses Intruders Spyware Trojans, Attack!

Pourquoi tant d'humour grinçant à l'égard de Windaube ?

Pour lire une parodie d'article type Wikipedia, en anglais (Uncyclopedia !!)

Pour lire une introduction sur MS, en français (Desencyclopedie !!)

mardi 6 février 2007

Du vécu chez les consultants


Morceaux choisis, sur Le Journal du Net : quelques témoignages de consultants sur leur début d'activité.

"Il ne suffit pas d'être expert dans un métier pour faire un bon consultant."

"Savoir que la prospection directe ne fonctionne pas, sauf à avoir un produit très spécifique."

"On ne vous confie pas un contrat parce que vous êtes un bon expert, mais parce que vous paraissez être la femme ou l'homme de la situation."

"Se positionner très clairement pour éviter les "je fais tout" qui perturbe les futurs prospects."

"J'ai développé mon réseau de clients grâce à mon expérience de portage salarial."

"Un bon cadre ne fait pas un bon consultant. Etre autonome, savoir tout faire (même les tâches ingrates), avoir la niaque, disposer d'un bon réseau et surtout, que votre conjoint ou conjointe partage le projet."

"Essayer d'avoir un grand nombre de clients pour éviter d'être tributaire de l'un ou l'autre et les soigner en leur apportant une satisfaction supérieure à leur attentes afin de les fidéliser."

"Réfléchissez bien [au statut]. Si ça ne marche pas [en libéral], on vous refuse même le RMI parce que vous êtes indépendant et non pas salarié. Attention également au système des taxes et charges si vous subissez une chute brutale de revenus."

"Valider le projet avec une année de portage si vous avez des droits Assedic."



Pour lire les témoignages

samedi 3 février 2007

Le VRP de microch… chez PPDA


Le 1er février, à la grand-messe du 20 h, "l'homme le plus riche du monde" a succédé de quelques minutes à José Bové, le faux paysan, mais vrai altermondialiste.

Après un sujet risible du fils Collaro (qui a dit que Bill Gates "a acheté le MS Dos" (sic !) et l'a vendu à IBM, faisant ainsi fortune !), PPDA l'a interrogé sur des questions d'argent notamment. Pour finir, sur la question du contrôle des ordinateurs, l'invité a fait une pirouette pour dire que c'est l'utilisateur qui contrôle sa machine, car on lui donne les outils de sa créativité !!

On le saurait si windaube était conçu pour libérer la créativité !! Celui qui s'est largement inspiré de Mac OS depuis le début n'ignore pas que la créativité informatique a été enfantée par Apple (avec son Macintosh), Adobe (avec le language Postscript puis Photoshop) et d'autres encore.


vendredi 2 février 2007

Quand un "coach" se lâche …

Lu dans un "billet d'humeur", Pierre Blanc-Sahnoun se sépare d'une conception du coaching qu'il ne partage plus : humour et humeur dans son article intitulé "Ciao coaching...".

Extraits : J’ai quitté le coaching un dimanche matin, le 1er octobre 2006, en lui laissant un petit mot d’adieu bien en évidence sur la table de la cuisine. Je n’avais pas franchement grand chose à lui reprocher, à part que ces dernières années il avait eu tendance à prendre de plus en plus de bide et aussi la mauvaise habitude de se croire le centre du monde, à force de voir sa bobine dans les médias.… … J’ai été fait coach à la force du poignet, par la grâce d’une boîte de 100 cartes de visite qui me proclamaient « coach d’entreprise" à la face de l’univers, tant il est vrai que cet aspect de proclamation est une dimension essentielle de création de notre identité. … … Pour autant, cela ne me dit pas ce que que je vais bien pouvoir raconter aujourd’hui sur ma carte de visite. … … « Consultant » me semble un peu grand pour moi. « Thérapeute » un peu trop médical, … … Finalement, j’aime bien « passeur », même si cela fait un peu tarte sur une plaquette quadrichrome de Grand Maître du Business. Passeur de témoin d’une histoire à l’autre, et du coup témoin du passage par le point d’inflexion, ce Cap Horn où l’expérience de vie du client se réorganise sous son regard et dont le sillage fait un peu tanguer aussi la nôtre.

Pour voir l'article complet

jeudi 1 février 2007

La solitude et le réseau


Il y a un an environ, je lisais un livre distrayant, intitulé "Comment travailler...chez soi" de Courte et Lukino, publié chez Eyrolles 2006 (ISBN : 2-7081-3417-5).

Ces deux collègues travaillent chacun de chez eux et ont écrit un petit bouquin, mi-textes mi-illustrations, l'un des deux croquant avec humour les scènes de la vie d'un prestataire à la maison. Parlant des divers aspects de l'installation de son activité et du fonctionement au quotidien, les deux auteurs parlent, entre autres, du besoin de réseau.

Extrait : Être seul chez soi doit vous inciter à intégrer un réseau de professionnels avec qui partager idées, conseils et, accessoirement, des missions... C’est le paradoxe : on recherche une certaine solitude pour travailler mieux mais on a aussi besoin d’échanger. Constituer un petit réseau de bons professionnels, des personnes spécialisées dans des domaines complémentaires au vôtre devient vite primordial. Et passionnant ! Les gains sont multiples. Échanges techniques comme amicaux, conseils et coups de main face à des problèmes précis, le réseau fonctionne comme une véritable communauté.

Néanmoins, distinguez bien les divers groupes qui le composent. Les amis véritables avec lesquels vous ne travaillerez jamais. Les relations de business qui peuvent, au fil du temps, devenir des amis. Et les clients. De fait, on a besoin de dialoguer, de parler. Le fait de correspondre avec des gens qui sont sur la même longueur d’onde bien que distants géographiquement vous aidera, au quotidien comme en cas de crise, à conserver un mental de vainqueur ! Les blogs sont parfois une bonne manière de créer des liens et de constituer une amorce de réseau. Il faut passer du temps, écrire, lire, échanger, apporter pour trouver – ou non – les atomes crochus d’un relationnel agréable. Voire plus si affinités... !