mardi 20 mars 2007

Les consultants autonomes sont-ils des précurseurs de l'économie du quaternaire


Consultants autonomes, travaillant en missions pour les entreprises, collectivités et autres organisations, serions-nous les précurseurs de nouvelle formes de services ? Les services du “quaternaire”, comme l'écrit Michèle Debonneuil, dans son livre L’Espoir économique : Vers la révolution du quaternaire, chez Bourin.

L'économie est désormais en conflit ouvert avec la société. Nous vivons l'épuisement d'un modèle qui fut extraordinairement fécond mais débouche aujourd'hui sur des dilemmes insolubles. Comment choisir entre relancer la croissance par la flexibilité tout en créant des inégalités insoutenables, et assurer la cohésion sociale dans un contexte de croissance molle minée par la perte de compétitivité et les déficits publics ? D'autre part, la concurrence des pays émergents est telle qu'elle pousse les pays développés à choisir entre écraser les salaires et mener à terme des politiques protectionnistes. Enfin, l'économie tire tellement sur les ressources naturelles qu'il va falloir choisir entre le dépérissement de la planète et l'arrêt de la croissance. La situation est-elle sans espoir ? 'L'Espoir économique' veut montrer qu'une solution est possible. Elle consiste à réorienter la croissance des pays les plus riches vers les services, et en particulier vers un nouveau type de services.

Ecouter son interview dans l'émission “C'est arrivé demain” de Dominique Souchier, sur Europe1, dimanche 18 mars (lecteur ci-dessous) :

mardi 13 mars 2007

Le portage salarial fait débat

Alors que les candidats à la présidentielle se talonnent, et que Jean-Louis Borloo se met en scène, les articles pleuvent sur les différentes formes d'emploi ou de contrats de travail !!

Deux exemples du mois :

• celui de Denis CLERC (dans Alternatives Économiques, n°255, février 2007) intitulé “15 000 salariés portés” ; selon lui, “Le système du portage salarial, qui maquille des indépendants en salariés, est de plus en plus contesté”

• celui du Nouvel Observateur (Rubrique Emploi, 15/03/07) qui titre “Salarié... et indépendant : Polémique sur une nouvelle forme d'emploi”

Extraits : Trois sociologues et un statisticien de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales (EHESS) ont mené une très longue enquête sur le terrain… … “Le portage a son utilité sociale”, ont constaté deux des sociologues… Il s'est révélé une solution de transition appréciable pour certaines personnes : seniors en attente de la retraite, femmes soucieuses de gérer leur temps, quadras entre deux jobs, jeunes voulant s'insérer sur le marché du travail. « Le portage existe dans la pratique, l'Etat n'a plus les moyens de l'interdire. Si l'on ne veut pas qu'il déstabilise le contrat de travail, il faut le réguler », insiste Laurent Coquelin, … qui s'occupe à la CFDT des “professionnels autonomes” et a créé — avec le Sneps (Syndicat national des Entreprises de Portage salarial), la CFE-CGC et la CFTC — un “observatoire paritaire“ du portage salarial.

Comment ? Les sociétés de portage doivent offrir à leurs salariés, selon le syndicaliste, une rémunération minimum, de la formation, de l'accompagnement. Les plus sérieuses ont compris que c'était le seul moyen de trouver leur légitimité. Ainsi, certaines d'entre elles garantissent une rémunération minimum avant l'encaissement des factures, font se rencontrer des “portés” pour qu'ils puissent utilement se repasser des missions, organisent des modules de formation. Elles attendent avec impatience que Gérard Larcher, le ministre délégué à l'Emploi, concrétise sa promesse formulée dans le plan pour l'emploi des seniors : expérimenter, en lien avec les partenaires sociaux et l'Unedic, cette nouvelle forme d'emploi pour le retour des plus âgés sur le marché du travail. Cela ouvrirait la voie vers une meilleure reconnaissance du système. Le fera-t-il avant les élections ?

lundi 5 mars 2007

Travailler chez soi… un peu, beaucoup, passionément


Consultants, prestataires, formateurs, etc., nous travaillons en différents endroits : chez nos clients, dans des hôtels ou des trains. Mais au fond, nous travaillons surtout chez nous.

Nomades, nous le sommes, mais aussi chez nous ! Et je ne parle pas de ceux qui, comme moi, ont deux "chez soi" ! Nomades, en effet, car il n'est pas rare d'avoir à changer de place dans sa maison ou son appartement. Contrainte liée aux obligations familiales ou besoin de changer d'espace selon l'humeur ou la saison.

Il y a pourtant une autre dimension dans le travail chez soi qui amène une grande satisfaction, quand on a un projet mobilisateur. Et qui peut confiner à la drogue, parfois. Alors, changer d'air, sortir de chez soi, ne pas travailler tout le temps, ou tout simplement penser à aller se coucher, pour rechager les batteries… Bonne nuit !