samedi 13 décembre 2008

Ne laissons pas internet nous envahir !


La pub d'Orange nous invite à nous laisser envahir par internet, par le divertissement et par les cadeaux !! Pas besoin de souffler cette idée aux familles qui sont prises sous l'ardente obligation de faire plaisir aux enfants, ados et post-ados.

Envahis par internet, nous le sommes déjà ! Baignant dans des rayonnements de longueurs d'onde variées, les consultants nomades sont forcément irradiés : nos outils nomades — mobile et portable — nuisent forcément à notre santé.

Quand ce n'est pas l'iPhone qui cherche son réseau, c'est l'ordinateur qui cherche un accès wifi. Et quand il n'en trouve pas — ou alors un accès payant très cher, dans un hôtel complaisant —, il s'affuble d'une clé 3G qui fait le même travail que le téléphone mobile.

Alors, respirons un peu, marchons, évacuons le stress et les calories, déconnectons-nous, et réfléchissons un peu, préparons, anticipons.

vendredi 12 décembre 2008

Soirée du 11 décembre du Club Bordeaux Entreprises 33


Hier soir, le Club Bordeaux Entreprises 33 se réunissait à la Cité Mondiale. Luc Deleplanque, un de ses animateurs, accueillait plusieurs clubs d'entreprises autour de Bordeaux. Ensuite, BMC-stat a proposé de tester un sondage en direct vidéo-projeté, en confiant des télécommandes aux participants, pour effectuer leur vote.

Les questions étaient assez générales (avenir de l'économie, moral pour 2009, investissements et recrutements envisagés, …). Par ailleurs, bon nombre de participants étaient des créateurs d'entreprise toute jeunes ou des indépendants. En tous cas, le résultat a montré que les participants n'étaient pas trop déprimés !! Comme personne n'avait encore bu, on peut se dire que les réponses étaient en toute connaissance et en toute sincérité.

En tous cas, bravo aux organisateurs !! Et la vue est toujours aussi belle depuis le Club Pernod !

Vous souhaitez devenir consultant-formateur : "the" gag !!


Cette "offre d'emploi" vue sur Emploi Région, que m'a fait passer un collègue, ressemble à un mauvais gag !

VOUS SOUHAITEZ DEVENIR CONSULTANT FORMATEUR en vente et management, vds CAUSE RETRAITE, tout le nécessaire pour être opérationnel rapidement : ordinateur, scanner, caméra, vidéo-projecteur, valise tél., combiné TV cassette VHS, une centaine de fichiers word et powerpoint, une centaine d'ouvrages sur le sujet, etc, prix à débattre

Le futur retraité a-t-il travaillé depuis le siècle dernier ? Les livres dont il veut se débarrasser sont-ils aussi dépassés que son combiné télé/VHS ? Quel rapport entre "vous souhaitez devenir consultant-formateur" et le vide-grenier de ce personnage ? Et, plus généralement, comment une telle annonce est-elle passée comme "offre d'emploi" ?!!

La morale de l'histoire est triple :

(1) les sites d'emploi manquent cruellement de matière depuis quelques temps, y compris les plus institutionnels (ANPE ou APEC) ; la tentation est grande de publier du "n'importe quoi"*

(2) les fantasmes de certains ont la vie dure, en matière d'entreprise de conseil ou de formation, ou de prestation intellectuelle au sens large. Pas étonnant que certains rapaces essaient de leur voler un peu de chair, avant même qu'ils ne trépassent dans la jungle des créateurs ; c'est le cas de ce Monsieur avec son espoir de récupérer un peu d'argent avec des "centaines de fichiers Word et PowerPoint" !! c'est aussi le cas de certaines "écoles" de coaching, pas très regardantes, qui font payer cher une formation pas sérieuse que jamais le nouveau "coach" qui arrive sur le marché ne réussira à rentabiliser !

(3) devenir consultant est le produit d'une expérience, d'une formation et d'une méthode construite. C'est ce que nous avons observé en accompagnant des milliers de consultants depuis plus de 12 ans, au plan national, chez ITG. En Aquitaine, je vois plus de 200 personnes chaque année ; une partie de ces candidats créateurs va effectivement se lancer, via portage ou inscription au RC ; et une partie de cette partie est — ou sera — dans une réelle posture de consultant, avec le professionnalisme et les modes opératoires en cohérence. On peut vivre en tant que prestataire, voire même sous-traitant, et il n'est pas indispensable de s'auto-proclamer "consultant".


(*) Un autre ami me le disait récemment : il tombe essentiellement sur des offres d'emploi émanant de sociétés qui n'ont pas d'existence avérée ou de solos qui n'arrivent pas à décoller et s'imaginent "pomper la sève" de commerciaux avec la vague promesse d'une rémunération, et parfois même d'un contrat de travail qui ne vient jamais. J'en connais un dans cette situation, qui a eu des salaires partiels et à retardement, mais aucun remboursement de frais et qui est allé aux Prud'hommes. La société qui lui a fait 2 bulletins de paye n'a pas d'existence légale, juste un individu qui a utilisé le nom de la société avec laquelle on ne connaît pas les liens exacts, si ce n'est commerciaux. Le tribunal a renvoyé à 9 mois plus tard, le temps de trouver qui tire les ficelles et a été à l'origine de l'offre publiée par l'ANPE.

mardi 9 décembre 2008

Les idées reçues à propos du portage salarial


Dans sa rubrique "Les Jeudis Mag", le site lesjeudis.com, le prochain statut d'auto-entrepreneur est mis en valeur pour sa simplicité. La solution "freelance" est un mode d’activité jugé moins protecteur et plus complexe. Quant au portage salarial, il est jugé "simple mais coûteux".

Le texte étant très court, j'ai pensé utile d'apporter quelques commentaires précis, pour éviter le risque de multiplier les idées reçues. Voir la rubrique et les commentaires, ici.

(*) édité par le Groupe Les Jeudis, spécialisé dans les métiers de l'informatique et de l'ingénierie

dimanche 7 décembre 2008

J'ai testé sncf.mobi sur iPhone

C'est en lisant le magazine du TGV, que j'ai vu que la SNCF venait de lancer un site spécialement adapté aux téléphones mobiles. L'article est titré "SNCF.MOBI : CREATEUR DE MOBILITE". Des mauvaises langues diront que le transporteur ferroviaire est parfois créateur d'immobilité !! Soyons rassurés, puisqu'on nous dit que les mobinautes peuvent consulter les horaires des trains, réserver des voyages ou même acheter leurs billets au moyen d'une connexion sécurisée.


De retour vers Bordeaux, j'ai donc pu tester quelques pages, y compris des vidéos reprises de l'INA, avec des vieux souvenirs de télévision, comme par exemple des extraits d'Apostrophe de Bernard Pivot. On peut semble-t-il réserver et acheter un billet en 2 minutes au lieu de 4 au moins sur le site normal depuis un ordinateur classique. En tous cas, le site est très simple, plutôt élégant et la navigation bien adaptée à l'iPhone. D'ailleurs, il titre même "Bienvenue sur le site iPhone de Voyages SNCF" !!

Espérons qu'en cas de retard ou arrêt imprévu en rase campagne, les informations seront disponibles, comme annoncé. Mais, je ne me fais pas d'illusion ! La grande maison n'annoncera que les retards prévus — si j'ose dire — à savoir ceux qui sont annoncés avant le départ du train à la gare ou en raison d'une grève, mais sans doute pas l'information pendant le trajet, depuis le poste du conducteur ou de son centre le plus proche.

(*) l'adresse du site ici

vendredi 5 décembre 2008

Les professionnels du Conseil dans le Sud-Ouest


La Chambre Professionnelle des Conseils du Grand Sud-Ouest* organisait les Ateliers du Conseil, le 27 novembre, à la pépinière-technopole Bordeaux Montesquieu. Cette journée se proposait de mieux définir le métier du conseil, avec ce constat : "L’économie est morose, les clients aussi. C’est le moment de se poser les bonnes questions, [en analysant] la perception de notre métier par notre environnement. C’est aussi le moment d’échanger avec ses confrères … C’est surtout le moment de bien définir son positionnement pour définir une offre de Conseil encore plus pertinente."

Le constat de "sous-consommation de conseil" en Aquitaine ayant été rappelé, un certain nombre d'invités utilisateurs ou prescripteurs ont donné un retour intéressant, qui mérite réflexion et traitement : les entreprises ont parfois du mal à percevoir la qualité de service par rapport au prix ; elles sont insatisfaites lorsque le cahier des charges a été mal ou pas défini ; il arrive aussi qu'elles interrompent certaines missions, car insatisfaites des conditions de déroulement, ce qui se fait aussi parfois à l'initiative des consultants eux-mêmes.

Les ateliers proprement-dit — ainsi que les séances plénières — ont permis de réfléchir aux moyens d'améliorer l'image du métier, de mieux le promouvoir. La CPC a mené un travail sérieux concernant le périmètre du conseil, afin de délimiter plus précisément les contours du métier. Le "conseil pur" a notamment été défini en creux. Il exclut les professions réglementées, l'expertise auprès des tribunaux, la prestation de service ou la formation lorsqu'elles sont isolées d'une mission de conseil, le coaching, le reclassement (outplacement), l'apport d'affaires ou les approches thérapeutiques.

Poursuivant son objectif de développement de la professionnalisation de ses membres, la CPC a pris position par rapport à deux populations qui peuvent intervenir sur des missions en entreprise : les salariés en temps partagé ne sont pas indépendants par définition ; les consultants "portés", eux, sont entièrement autonomes et peuvent être accueillis par la Chambre, le temps de développer leur activité, avant de créer leur entreprise de conseil. Naturellement, les entreprise de portage elles-mêmes sont exclues, car elles ne réalisent pas de mission de conseil aux clients, puisque les clients sont ceux de leurs consultants "portés".

(*) Forte de près de 250 consultants au sein de plus de 60 entreprises, cette organisation professionnelle est la première en France, à regrouper autant de professionnels du conseil. La plupart des expertises est représentée : de la stratégie d'entreprise aux achats, en passant par les RH, le commercial, la gestion et la finance, les SI, la logistique, etc. Pour en savoir plus, voir le site de la CPC GSO.

dimanche 30 novembre 2008

L'avance de l'iPhone : du perso au pro

Malgré les efforts des concurrents d'Apple, le "beau joujou" est promis à un bel avenir, en suivant les traces de son iPod de géniteur !!

Quelques nouvelles récentes le confirment :

• La tempête promise en provenance du Canada, appelée BlackBerry Storm, pour affronter l'iPhone est morte dans l'œuf ! "Accueil critique désastreux", nous relate MacPlus : "franchement, jouez avec le Storm pendant deux jours et vous admirerez ma patience de ne pas l’avoir jeté par la fenêtre". Avance de l’iPhone en terme de navigation dans les menus bien plus rapide, de vitesse d’exécution des programmes et de web avec Safari Mobile, comme le dit Abricocotier, un blog de jeunes "geeks" avec les fautes de frappe qui vont avec !

• Les professionnels préfèrent l'iPhone : lire ceci qui note un plus faible taux de pannes et cite l'enquête auprès de 1388 professionnels nord-américains. On constate que la préférence pour l'iPhone sur cinq des six critères de l'étude : satisfaction générale, manipulation, OS, design et fonctionnalité. Seul le critère de la batterie est moins apprécié. Un sondage français, réalisé par le Journal du Net, le confirme. L'iPhone arrive en tête pour l'écran, la solidité, la simplicité, le clavier, le design, l'audio-vidéo, l'agenda, l'internet, les accessoires et même les jeux !! Excusez du peu ! L'iPhone est en seconde position pour la réception téléphone et la foncion GPS. Les deux points faibles restent l'autonomie et la fonction photo-caméra.

• L'iPhone décolle dans les entreprises, comme le commente Mac Génération.

Le mois dernier, je témoignais après 3 mois d'utilisation de l'iPhone, comme consultant nomade, télétravailleur ici ou là, dans le train par exemple. Bordeaux-Paris et retour, avec un œil de temps en temps, pour se distraire d'une lecture ou d'un petit travail à terminer. Bien sûr, la 3G+ ne suit pas partout, loin s'en faut ! En rase campagne, le signal Orange a quelques problèmes (mais rien à voir avec Bouygues Telecom, pourtant si bon en ville). Et sous les tunnels de Massy à Paris, le téléphone a lui aussi les oreilles qui sifflent, se préparant à l'atterrissage dans la jungle parisienne…

PS : Rions un peu en ces temps de crise, pour prendre un peu de recul, avec cette parodie trouvée sur DailyMotion. Ou comment on peut toujours faire sans iPhone … Est-ce une autre façon de jouer au "téléphone arabe" ?

jeudi 20 novembre 2008

La nul(l)'s pub pour le Boy's Book : mais, qui parle encore français ?


On entendait ces jours-ci une pub radio pour le "Boy's Book" édité par Larousse, pour les cadeaux de fin d'année. Il y a aussi le "Girl's Book" ! Au ton employé par la voix, je me demandais si ce message publicitaire n'était pas un gag !? Ou un "teaser" (aguicheur en bon français) !? Eh bien, non, c'est dans la vie réelle, comme on dit. Ce n'est qu'un des nombreux exemples du glissement vers une langue floue, informe, métissée.

Chez les consultants, ou chez les clients, on entend aussi beaucoup de mots ou d'expressions qui sonnent comme une inflation ou une invention de spécialistes qui jargonnent. Je me suis amusé à vérifier quelques mots qui veulent snober, alors qu'il sonnent parfois assez creux.

La "problématique" est employée à tort et à travers pour désigner tout simplement les "problèmes" auxquels on est confrontés ou les "questions" qui se posent ou sont à traiter. En tous cas, l'immense majorité des locuteurs ne l'emploie pas dans le sens de l'ensemble des questions posées par un sujet précis, avec pour synonyme "questionnement".

"Implémenter", qui est l'action de programmer une fonction particulière, est un verbe purement informatique. Or, il est très souvent utilisé à la place de "mettre en place" ou "mettre en œuvre". "Facilitateur" est dans la bouche de tant de personnes qu'on oublie qu'il est parfaitement abusif, car — comme le dit Wikipedia — il est directement traduit de l'anglais 'facilitator". En bon français, on facilite le travail, la réflexion, l'échange, la créativité, etc. La personne qui anime, régule, facilite ce processus est donc simplement un "faciliteur". Le verbe est "faciliter" et non "FACILITATER" (!!), comme l'anglais "to facilitate".

On pourrait multiplier les exemples à l'infini… mais je m'arrête là ! Peut-on faire un effort pour parler français ?

Concluons par une note d'humour involontaire de nos amis informaticiens : en cherchant le mot "upgrader", sabir de la communauté pour simplement dire "mettre à jour", je tombe sur ce site du Jargon Français, qui liste quelques mots en TIQUE et NIQUE, dont l'auteur s'appelle Roland Trique !! Pas étonnant que les TIC nous niquent !!??

lundi 17 novembre 2008

Une envie d'auto-entreprendre


Hervé NOVELLI, le Secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyens entreprises, du tourisme et des services — excusez du peu — a lancé LE SITE DE L'AUTO-ENTREPRENEUR.

On y trouve notamment le Guide de l'auto-entrepreneur et des conseils pour toute personne qui "souhaite créer une entreprise individuelle pour exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale, à titre principal ou complémentaire, et dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 32 000 euros HT pour les prestations de services en 2009".

Le "© urssaf tous droits réservés", en bas de page du site, montre bien l'objectif essentiel de ce nouveau statut, qui cherche à simplifier la création d'activité, lorsqu'il ne s'agit pas d'une entreprise au sens plein : il s'agit bien de légaliser des activités qui jusqu’à présent échappaient à la fiscalité... Il suffit de lire les exemples donnés par le site : un étudiant souhaitant exercer une activité de serveur saisonnier durant ses vacances, une assistante en télétravail à la campagne qui veut améliorer ses revenus en gérant des chambres d’hôtes, un demandeur d’emploi qui veut se lancer dans la création d'un site internet, une mère de famille qui veut mettre en vente sur internet des robes pour femme enceinte faites sur mesure, un retraité qui souhaite exercer une activité de consultant à temps partiel, un cadre dans une grande entreprise qui fabrique des objets d’art pendant son temps libre et qui aimerait les commercialiser.

D'autres commentaires dans la chronique "portage salarial/activité solo" du site Envie d'entreprendre.

mardi 4 novembre 2008

Un bon vieux club de passionnés du Mac, à Paris


Quelques jours à Paris, j'ai enfin pu voir le Club HyperPomme Paris !! Cette association a maintenant 20 ans et a suivi, semble-t-il, toutes les évolutions du monde Mac. Et il y en a eu des changements ! Le vieux système 9 a cédé la place à un système fondé sur Unix ; les processeurs Motorola sont devenus PowerPC, puis Intel. Le Mac est devenu un PC comme les autres, en plus beau, bien plus convivial et meilleur encore, capable de faire tourner Vista plus vite que ses confrères Dell ou autres munis du même processeur, et c'est rare, car les fabricants de PC rognent le plus souvent sur le processeur, et sur la qualité générale du matériel pour présenter des prix attractifs à première vue.

Alors, ce Club !? Eh bien, son âge n'empêche pas son dynamisme ! Ses animateurs et ses membres se réunissent tous les jeudis soir, à Paris, avenue de la Grande Armée, au Temple de l'Etoile (enfin, à l'entrée adjacente, à gauche), pour recevoir et former les débutants Mac, pour réunir ceux qui veulent se perfectionner, pour présenter les nouveautés logicielles ou matérielles, etc.

Si vous vous dites que les photos trahissent l'âge des membres (!), disons que les amateurs de Mac vieillissent bien. Comme la réunion du 30 octobre était consacrée à une soirée "bidouille", ceci explique peut-être celà : armés de leurs portables Mac, ils avaient besoin des conseils éclairés de leurs collègues. Chacune des tables était dédiée à un thème ou une question posée par les participants.

Et en Aquitaine, que se passe-t-il ? Visiblement, pas grand-chose !! Dans l'autre partie du Sud-Ouest, j'ai trouvé un HyperPomme à Toulouse, qui a la même antériorité.

Je crois qu'il serait bon que les bordelais amateurs de Mac fassent quelque chose !!

samedi 25 octobre 2008

Trois mois avec l'iPhone : comment faire sans ?



Après un peu plus de 3 mois d'utilisation de l'iPhone, un premier bilan en situation.

Le mobile annoncé comme le futur terminal du consultant nomade (voir billet de juillet 2007) est en effet un objet devenu incontournable pour moi. Il m'accompagne en voiture, en train, en animation de réunions et de formation. Il remplace — au moins en partie — l'ordinateur portable, quand on ne l'a pas avec soi ou ne peut pas l'utiliser : manque de place, risque de gêne, plus de batterie, pas de réseau wifi.

Même si les traces de doigts, conséquence inévitable du clavier et de la navigation tactile, me semblaient gênantes au départ (voir billet de juillet 2008), les véritables points faibles* restent acceptables au vu des énormes qualités du mobile.

Concrètement, voici les fonctions incontournables consultant autonome, confirmées par les échos des plusieurs collègues qui sont passés à l'iPhone :
la gestion intuitive des mails, permet de voir ce qui arrive sur plusieurs boîtes de messagerie, d'un seul coup d'œil, de regarder les pièces jointes assez rapidement, ou encore consulter le site indiqué dans un message. Bien sûr, ce n'est pas aussi rapide que dans la pub télé, mais la 3G+ change beaucoup les choses par rapport à la 3G et surtout la lenteur de l'Edge.
la navigation web facile, pour beaucoup de sites, pourtant pas conçus pour les mobiles. La taille de l'écran, le zoom avec les doigts, la saisie de formulaires, procurent une "expérience utilisateur" poussée à son maximum comme Apple sait si bien le faire.
la gestion synchronisée du calendrier et des contacts, qui permet de voir, compléter, mettre à jour ou ajouter des rendez-vous et des personnes, le tout en synchronisation avec son ordinateur (Mac ou PC, sans sectarisme).


(*) Les points qui me gênent sont : l'absence de copier-coller, de lecteur Flash, d'enregistrement vidéo, de fonction MMS. J'ai soigné le manque d'autonomie, en corrigeant les paramètres qui consomment trop, et en achetant un petit chargeur externe qui redonne environ 50% d'énergie à la batterie interne.

jeudi 16 octobre 2008

Forum recrutement APEC


C'était aujourd'hui la deuxième édition du Forum Recrutement Cadres à Bordeaux, plus précisément à Mérignac, à l’Espace du Pin Galant, à côté de la salle de spectacle. Une trentaine d'entreprises, souvent très connues, attiraient les visiteurs, cadres confirmés ou jeunes diplômés.

Du monde notamment devant les stands AGF, AXA, CASTORAMA, C-DISCOUNT, FAYAT, PICHET, VINCI … Essentiellement des postes de commerciaux, ingénieurs, managers, dans la région ou le Sud-Ouest, ou le Grand Ouest. Les candidats faisaient la queue pour essayer d'avoir des entretiens de pré-recrutement.

D'autres se sont retrouvés au Forum, pour partager leurs projets en cours et développer leur réseau. Une ambiance assez souriante, en ces temps de crise !! Chaleur humaine et chaleur de l'air, mal ventilé ou pas refroidi, ce qui pouvait pousser à sortir pour prendre un peu d'air frais.

Une très bonne organisation par l'APEC Bordeaux, avec ses consultant(e)s et Pascal Duée, son Directeur.

mercredi 15 octobre 2008

L'emploi des seniors en Aquitaine


Pas brillant, si on écoute le sujet passé au journal de TV7, le 15 octobre !!

Les commentaires sont assez éloquents :
- le taux d'emploi des seniors en Aquitaine est de 36,4 %
- 16 % des 50-64 ans sont inscrits à l'ANPE en Aquitaine
- après 55 ans, le taux de retour à l'emploi est nettement réduit (“à c't'âge là !” comme dit la journaliste)
- les entreprises continuent de licencier les personnes considérées comme moins productives et plus chères
- on trouve plus de créateurs d'entreprises chez les plus de 50 ans

Ecouter le sujet (lecteur ci-dessous) :




Ecouter le sujet avec qqs images.

Morale : mieux vaut penser à travailler par missions, en intérim, en temps partagé, en portage salarial, …

lundi 29 septembre 2008

Le Net oblige à se reposer la question : se protéger ou se projeter ?


Quelques questions que me posent des collègues ou futurs collègues consultants : vaut-il mieux créer un site web pour promouvoir son offre de service ou est-il préférable de communiquer de manière plus classique ? faut-il passer du temps sur Viadeo et quelles informations donner ? quid de Facebook ? de LinkedIn ?

Ces questions vont également être traitées à l'initiative du Forum des droits sur l’internet et de la CNIL qui ont lancé une large consultation publique se terminant le 15 janvier 2009, avec pour titre : « Votre vie privée vous intéresse et vous n’êtes pas les seuls ! ». Voir le communiqué de la CNIL.

Parmi les débats publics thématiques, organisés en régions et à Paris, notons celui du jeudi 6 novembre 2008 (de 17h à 19h30), organisé à l’Institut du Journalisme Bordeaux Aquitaine (IJBA) par Aquitaine Europe Communication et animé par Laurent-Pierre GILIARD. L'incontournable Président d'AEC (Marcel DESVERGNE) échangera avec Isabelle FALQUE-PIERROTIN (Présidente du Forum des droits sur l'internet) sur le thème : « Les TIC et la vie privée : faut-il avoir peur des effets secondaires ? », en présence de Jeanne BOSSI (CNIL), Jean-Pierre LABADIE, Médecin et Président de l’URMLA (Union Régionale des Médecins Libéraux d’Aquitaine), Jean-Marie DARMIAN, Maire de Créon (33), conseiller général de la Gironde et Stéphane GRÉGOIRE, Chargé de mission au Forum des droits sur l’internet.

Peut-on contrôler son image et son identité sur le net ? Pourquoi les autres s’intéressent-ils à notre vie ? Comment améliorer la protection de la vie privée dans l’univers numérique de demain ? Autant de questions qui nous intéressent tous et sur lesquelles nous avons notre mot à dire !

En attendant les éclairages du débat du 6 novembre et les conclusions de la consultation publique, je repense à ce jeu de mots assez parlant qui consiste à se demander jusqu'où un consultant doit projeter son image, son offre, son réseau, et jusqu'où il peut ou doit se protéger ou protéger sa vie privée, ses principes, son éthique, par rapport à ses missions, ses collègues, ses clients… Car, en effet, les journalistes parlent souvent des jeunes et des recruteurs, avec les risques de confusion d'image entre leurs "délires" d'étudiant et la "rentrée en atmosphère" à la recherche de l'entreprise, mais ils ne parlent pas des consultants et autres prestataires ou intervenants, que leurs clients vont choisir ou pas, en fonction de leur réputation. Or, statistiquement, la fréquence de ce choix est bien plus fréquente en situation d'offre de service qu'en situation de recherche d'emploi !!

• Visiter le site du Forum des droits sur l’internet.
• Participer au forum lui-même
• Voir et écouter la présentation de sa Présidente, qui sera à Bordeaux, le 6 novembre (ci-dessous).


samedi 20 septembre 2008

Le Club Affaires 64 : une association pro et conviviale

J'ai rencontré ce club la première fois à l'occasion de la Caravane des Entrepreneurs, à Pau, le 31 mars 2007*. Resté en contact avec plusieurs de ses membres, je savais que ce hub Viadeo devenu association fonctionnait bien et se développait autour de valeurs professionnelles et conviviales.
Je n'avais pas pu combiner mes visites dans le département 64 avec une de leurs réunions mensuelles** (3ème vendredi du mois, en alternance dans le Pays Basque et le Béarn). Voilà qui est fait — enfin — à l'occasion de la soirée d'hier (19 septembre 2008) à Pau ! 

La rencontre se tenait au restaurant le DUO, à Jurançon (à la sortie de Pau). Elle a commencé avec un tour de table (tour de patio, devrais-je dire !), des 30 et quelques personnes présentes : membres de l'association, élus, invités, futurs membres. 


Ensuite, c'est Véronique Sagot — par ailleurs consultante ITG, basée à Tarbes — qui intervenais sur le thème : "faire fleurir vos idées avec le mind-mapping". Véronique nous a fait découvrir les cartes heuristiques, appellation française du mind-mapping***, leur intérêt et des exemples d'utilisation. Puis, les participants se sont exercés à réaliser une carte, dans chacun des quatre sous-groupes.


C'est à la fin du dîner que les cartes ont été présentées et commentées par une personne au nom de son sous-groupe, achevant cette soirée ancrée dans la double tonalité d'un club professionnel et convivial, qui mériterait de faire des émules…

mercredi 17 septembre 2008

Savoir vendre son offre de conseil


Tel était le thème de la soirée du Cercle de la Chambre Professionnelle des Conseils du Grand Sud Ouest*, le mardi 16 septembre, à Bordeaux Ecole de Management. Son animateur — Joël Guillon — nous a dit pourquoi un consultant qui est peut-être le meilleur professionnel de son secteur éprouve des difficultés à vendre ses prestations. Pour lui, convaincre un prospect est davantage une affaire de processus que de comportement.

Son témoignage sur l'acte de vente — et singulièrement l’entretien de vente — était très intéressant, même si une collègue m'a dit que la forme manquait d'entrain. Joël Guillon joue peut-être un rôle en affirmant qu'il a toujours été timide, et que ça ne gêne en rien la vente de ses prestations à ses clients. En tous cas, une de ses "découvertes" est que l'entretien de vente est "une pièce de théâtre social hyper codifiée et ritualisée dont il s’agit de bien maîtriser les règles". Le charisme ou ce qu'il appelle "la roublardise" ne font rien à l'affaire : "il suffit de mettre en scène efficacement les entretiens, en accord avec le type de service proposé".

Parmi les nombreux points qui m'ont intéressés, j'ai noté son insistance sur le traitement de la suspicion de départ du client. Elle est tellement forte que — comme il dit sur son site** — le regard d'un acheteur sur un vendeur suit une évolution en 4 étapes : le vendeur est d'abord un suspect, qu'il va ensuite mettre en examen, puis qu'il va acquitter au bénéfice du doute (signature de la commande) et enfin laver de tout soupçon (mission réalisée et client satisfait).


De là, découle tout le processus de vente assez particulier des consultants individuels. Comme nous le disons chez ITG, il est donc inefficace de faire de la prospection "dans le dur" : les clients achèteront d'abord à un consultant recommandé par une personne de leur environnement professionnel. Souvent même, ils n'accepteront de rendez-vous qu'avec une personne déjà connue ou prescrite. Dans le cas contraire, le rendez-vous risque d'être inefficace : pas le bon interlocuteur, pas d'informations utiles recueillies, prédominance de la présentation ou d'un argumentaire général du consultant-vendeur…

L'autre conséquence porte sur l'écoute du client qui seule permet d'avoir la bonne matière pour proposer ultérieurement une solution, une démarche personnalisée, un mode opératoire, un déroulement et un prix. Joël Guillon nous a expliqué en quoi les stratégies standard d'écoute sont inefficaces :
- faire une liste des questions à poser
, car les check-lists sont souvent très génériques et j'ajouterai factuelles (on a donc un stock de questions factuelles ou fermées et on énerve le client, sans jamais établir d'échange véritable),
- présenter son service et intercaler des questions au fur et à mesure, car on occupe l'espace, on n'entre pas dans la réalité de l'autre, et j'ajouterai qu'on se prépare à des objections plus nombreuses ou plus fortes, si ce n'est à une totale passivité du client,
- pratiquer l'écoute thérapeutique, comme il l'appelle, avec l'avantage de l'empathie mais l'inconvénient du centrage sur la psychologie du client et pas sur la psychologie de l'achat (avec le problème complexe ou technique de son achat et le rapport entre l'acheteur et le vendeur).

Sa recommandation porte donc davantage sur le “quoi entendre” que le “comment” écouter. C'est ce qu'il se propose d'aider les collègues consultants à travailler dans ses formations-action. Ses autres observations et préconisations sont dans son livre "Vendre ses prestations", publié aux Éditions d’Organisation, en 2003.

En tous cas, son témoignage a interpellé quelques-uns des consultants présents, principalement venus du 33 et du 64. Pour ma part, j'y ai vu une salutaire remise en cause mentale pour les nouveaux arrivants sur le marché du conseil, mais aussi ceux qui ont de l'expérience mais ont tendance à rester centrés sur eux, pensant que la vente est une affaire de persuasion.

(*) le site de CPC ; (**) le site de Joël Guillon

lundi 8 septembre 2008

Ce qui manque encore à l'iPhone pour s'imposer vraiment


Cette "lettre ouverte à Steve Jobs" de la rédaction de Tom's Guide, en plein été, fait le point sur les fonctions souhaitées par beaucoup d'utilisateurs du nouvel iPhone : le Flash, pour naviguer sur beaucoup de sites qui ont au moins des animations ou vidéos utilisant ce format incontournable, le copier-coller, pour envoyer des mails plus complets et sans avoir à tout saisir, une synchonisation plus rapide, voire libérée d'iTunes, l'ajout de l'option "envoyer par MMS" quand on a une photo à transmettre à une personne dont on n'a pas l'adresse mail, la capture vidéo depuis l'appareil photo numérique.

L'article ajoute d'autres souhaits, moins utiles pour les consultants nomades, si ce n'est l'augmentation de l'autonomie, mais là on peut toujours rêver !! L'activation de toutes les possibilités du mobile limite passablement l'autonomie : la 3G, le Wifi, le GPS, la fréquence de récupération des mails, sans compter les déplacements en voiture ou transports en commun.

lundi 25 août 2008

Le racket des opérateurs de téléphonie mobile

Même si ce titre a déjà été utilisé par l'UFC Que choisir, il y a 6 ans*, j'ai pu ce mois-ci en goûter tout le sel — je veux dire la note salée !! Qu'ai-je fait ? Un, j'ai acheté l'iPhone 3G chez Orange, en demandant le portage de mon numéro de mobile chez Bouygtel. Deux, j'ai pris un peu de vacances en Espagne, et j'ai essayé de consulter mes mails sur mon nouveau "joujou". Résultats : d'un côté, une facture Bouygues Telecom de solde de tout compte, avec des frais de résiliation parfaitement obscènes ! De l'autre, des SMS Orange pour prévenir de la consommation hors forfait, en attendant la facture.

Le racket n'est donc pas fini !! Loin de là ! Pourtant, il y a 2 ans, la Cour d'appel de Paris avait confirmé la décision du Conseil de la concurrence sanctionnant les opérateurs de téléphonie mobile Orange, Bouygues Telecom et SFR pour pratiques anticoncurrentielles, condamnés à verser 534 millions d’euros à l’Etat Français. Par ailleurs, le Parlement européen avait adopté en mai 2007 un texte contre les abus des opérateurs en matière de tarifs à l'étranger : baisse des prix annoncée de 70 % sur les communications passées ou reçues à l'étranger avec un téléphone mobile. Même si c'est vrai, il y a maintenant bien d'autres coûts que celui des communications "voix".

Les engagements de 12 ou 24 mois, contre un nouveau mobile sont un leurre. D'ailleurs, les jeunes souvent se moquent de conserver leur numéro ; ils n'hésitent pas à changer d'opérateur pour avoir un nouveau mobile à prix canon. Les clients fidèles — c'était mon cas, depuis l'arrivée de Bouygues Telecom sur le marché — subissent la "double peine" : des points de fidélité qui réduisent (un peu) le prix du nouveau mobile, un nouvel engagement de 24 mois qui donne à l'opérateur une rente de situation qu'il a le droit de réclamer au client qui le quitte.

L'autre dépense imprévue est celle de l'utilisation du téléphone en Espagne : l'itinérance rapporte gros aux opérateurs. Dans le cas des terminaux mobiles connectés à l'internet, notamment pour récupérer les mails, il suffit de passer la frontière — qui pourtant n'existe plus — entre deux pays européens pour que tout change !! On passe d'Orange France à Orange Espagne !! La belle affaire !! Les possibilités de wifi gratuit étant nettement plus réduites qu'en France, on reste sur le réseau téléphonique (Edge ou 3G) et c'est hors forfait de l'autre côté des Pyrénées !!

Un bien beau métier que celui d'opérateur de téléphonie mobile ! Profitez-en bien, avant que des nouveaux acteurs, sans foi ni loi, arrivent sur le marché européen.

(*) Bouygues Telecom avait demandé la condamnation de l'association et a été débouté pour campagne médiatique trompeuse et dénigrante.

jeudi 31 juillet 2008

Le beau joujou qui demande à être touché

Le beau joujou est arrivé par Chronopost. Et moins de 5 minutes après l'ouverture du paquet, la synchronisation avec le carnet d'adresses et les agendas une fois réalisée, je naviguais sur le net ! 


Heureusement, ledit Matthieu qui se veut "à contre courant", en listant les 8 bonnes raisons de ne pas acheter d'iPhone 3G, se surprend quand même à plusieurs notes positives, comme celle qui introduit son article : ni HTC ni Samsung, ni Nokia, ni RIM ou Sony Ericsson n’ont encore rejoint l’ergonomie made in Apple

Le meilleur résumé de ce qui fait la différence avec les autres soit-disant "smart phones" vient d'un autre chroniqueur du même site (Dimitri Charitsis) qui introduit son dossier avec cette phrase : une confrontation entre le dernier né d’Apple et l’un de ses prétendants ? Soyons sérieux, qui peut prétendre concurrencer l’iPhone 3G aujourd’hui ?

Car, en effet, sa conception est nativement tactile*, intuitive et d'apprentissage très simple ! Au point qu'on n'imagine pas qu'il peut exister un manuel (téléchageable sur le site Apple, en pdf) ! Sauf quand on s'étonne de ne pas trouver de fonction copier-coller — absolument indispensable et promise pour la prochaine mise à jour du système !! 

Extraits et commentaires de l'article qui résument bien ce que l'iPhone apporte à un consultant nomade : au premier abord, c'est un objet d’art (ce qui peut flatter nos pauvres egos) ; ensuite, c'est une alternative à l'ordinateur (très pratique, quand on n'a pas son ordinateur portable ou qu'on ne peut ou ne veut pas l'ouvrir) ; c'est enfin et surtout un terminal mobile intégré (qui permet de naviguer sur le net, de voir comment se rendre à un rendez-vous avec la fonction GPS, de gérer son ou ses agendas mieux qu'un Palm du siècle dernier, de consulter ses mails et d'y répondre, de montrer des documents, des images, des vidéos, etc.). On serait presque tenté de dire que c'est accessoirement un téléphone, puisque le téléphone n'est qu'une des possibilités de communication avec les autres.

(*) tactile… et donc laissant des traces de doigts ! La lingette est la bienvenue, pour ne pas avoir l'air trop souillon ! L'iPhone aime être touché, au propre (et forcément au sale !) comme au figuré !! Et on est touché par tant de réactivité et d'efficacité ! La version 2008 est devenue un objet plus professionnel, et c'est tant mieux pour les consultants !!

jeudi 17 juillet 2008

Le marché de mode du coaching à tout faire …

On trouve de tout — et parfois n'importe quoi — dans la mode envahissante du "coaching". C'est ce que je vois ici ou là, et c'est ce qui rend difficile le positionnement des "coachs" qui essaient de faire valoir leur sérieux.

Accompagner les individus — parfois les équipes — est un vrai métier. Qui est susceptible de l'exercer le mieux ? La personne qui a un "diplôme de coaching" de telle ou telle enseigne ou association ? Ou bien celle qui a vécu les situations professionnelles (ou personnelles) de celle qu'elle accompagne ? Ou les deux ? Je serais tenté de dire les deux, avec la primeur au vécu, en tous cas au vécu de l'entreprise, de l'économie, du monde du travail, etc.

L'article publié ce jour dans Newzy fustige les gourous et l'appât du gain de ceux qui donnent une si mauvaise image à une méthode galvaudée, utilisée à toutes les sauces. L'introduction est sans nuances : "Le marché de la détresse psychologique ne pouvait pas échapper aux pros de la manipulation mentale. C’est par la formation qu’ils font leur beurre…"

Coachs ou gourous ?
Newzy.fr - 17-07-2008

vendredi 27 juin 2008

Avantages et inconvénients des solos


Question posée par l'APCE à une créatrice d'activité solo : "Pour vous, quels sont les avantages et les inconvénients de travailler en solo ?Ses réponses…

Les avantages sont nombreux : je suis indépendante, autonome et responsable de mes décisions. Sur un plan plus personnel, je me sens épanouie et assez fière d'avoir réalisé cela moi-même.

Pour les inconvénients, je pense que beaucoup de personnes idéalisent la création d'entreprise. Comme je l'ai dit, la solitude est importante et il faut vraiment s'y préparer. Le stress est également présent et personne ne peut le gérer pour vous. Il faut également savoir que l'on ne "décroche" jamais. Enfin, les contacts avec les administrations et les banques ne sont pas toujours aisés au quotidien. Il est nécessaire de bien choisir ses interlocuteurs.

Commentaires : du côté des consultants autonomes et salariés d'une entreprise de portage salarial, il est plus rare d'idéaliser la création de son activité. Certains ont choisi cette démarche pour gérer une seconde partie de carrière, pour gérer leur vie personnelle, pour répondre de manière plus souple à des donneurs d'ordre multiples.

De même, les problèmes administratifs ou bancaires ne se posent pas, puisque le consultant ne s'est pas inscrit au registre du commerce et n'a pas besoin de concours bancaire.

Pour autant, il est vrai qu'il peut souffrir de solitude et que le stress commercial n'est pas partageable dans le cercle privé, et s'il l'est c'est parfois inefficace ou négatif.

Comment font les solos "portés" ? Tout naturellement, ils ressentent le besoin de partager, d'échanger, de développer du réseau, bref de retrouver ce qui fait le lien social ou le soutien moral qui était présent en entreprise. La différence est que les solos peuvent choisir les membres de ce réseau professionnel, et c'est mieux ainsi, car plusieurs collègues me disent que 2/3 à 3/4 de leur "business" se fait par le réseau au sens large du terme : clients, collègues, partenaires, contacts, etc. D'où l'intérêt des clubs, des formations et des dispositifs de mises en relation professionnelle et conviviale chez ITG, notamment, qui font la différence entre le service de base (purement administratif et financier) et l'appartenance à une organisation véritable.

(*) Pour lire le dossier Créer en solo de l'APCE

lundi 16 juin 2008

Le marketing du consultant : du personnel pro !

Intéressant billet de Thierry Do Espirito, il y a quelques jours ! Il y parle de "Marketing Personnel", sujet qu'il traite dans des journées de formation, co-animées avec Marc Traverson.

Je retiens ces quelques points :

• au sujet des profils laissés sur le net, il insiste la nécessité de les relire, de les actualiser, de faire le ménage.

• mais surtout, il recommande de garder la tête froide face au tourbillon de ceux qui se font appeler les réseaux "sociaux", en retournant aux questions de base : Quel est mon projet ? Qu'ai-je envie de faire ? Les outils ne sont rien s'ils ne sont pas mis au service d'une stratégie personnelle. C'est ainsi qu'on se définit soi-même, en tant qu'individu en lien direct avec son offre de service.

• ensuite, il nous dit qu'il faut faire ce qu'on a envie de faire, de ne pas laisser les autres décider pour soi, de cultiver sa "marque".

• enfin, il nous explique la nécessité de "distribuer" son image (carte de visite, autres supports) car, pour les consultants indépendants ou autonomes, c'est une condition absolue de survie ou de longue vie. Comme il le rappelle : Les affaires vont bien, vous avez du boulot jusque là ? C'est le moment de réfléchir à votre stratégie, aux partenariats de demain, aux vaches maigres d'après demain. Qui vous connait, à part vos contacts habituels ? 

lundi 9 juin 2008

iPhone 3G, futur meilleur ami du consultant nomade


Le 17 juillet, Orange vendra le terminal mobile deuxième génération d'Apple.

Deux fois plus rapide que la première génération, deux fois moins cher !! La 3G, le GPS inclus, le courriel d'entreprise Microsoft Exchange. Pour les consultants autonomes, Apple va fournir les mêmes fonctions qu'un serveur Exchange, avec le service MobileMe (79€ par an), qui donnera la synchro (contacts, agenda, courriels, 20 Go de fichiers et galerie photos) avec tout ordinateur Windows ou Mac, avec l'iPhone ou l'iPodTouch. Le tout compatible avec les trois courrielleurs du PC (Outlook, Outlook Express, Windows Mail), et bien entendu ceux du Mac (Apple Mail et Microsoft Entourage).


Quelles conséquences ? Plus besoin de Palm ou autre PocketPC ! Plus besoin de "smart phone" — soi-disant téléphone intelligent !!?? — comme le proposent Nokia ou autres ! Les consultants nomades vont pouvoir gérer leur activité avec un outil connecté (wifi, 3G), autonome (on peut se déplacer sans son ordinateur), tout-en-un (on peut aussi lire sa musique, ses vidéos, ses fichiers bureautique habituels*), communicant (courriels, sites web avec ses clients ou autres contacts).

Plus qu'à patienter !!

Tout savoir sur l'iPhone 2, en allant sur le site Apple

(*) Prise en charge des formats iWork, PDF, JPEG, Microsoft Word, Excel et PowerPoint

samedi 31 mai 2008

Comment exploiter les prestataires individuels

Il y a quelque temps, une formatrice me demandait comment réagir face à un organisme de formation qui lui proposait d'animer des stages à 15 € de l'heure, en sous-traitance. La perspective d'en tirer environ 7 € de l'heure en salaire net ne l'enchantait pas particulièrement. C'est exactement le SMIC horaire net !!

Ma réaction était de lui conseiller de répondre qu'elle préférait faire du repassage pour rendre service à une personne âgée qui va la rémunérer en Chèque Emploi Service. Elle toucherait deux fois plus ; son "employeur" aurait à payer les charges sociales, puis récupérerait un peu plus que les charges en réduction ou crédit d'impôt.

Mais voilà que je lis la mésaventure arrivée à une amie de Facebook et de la vie réelle : elle raconte ce qu'elle a ressenti quand on lui a proposé une collaboration au tarif de 12,5 euros de l'heure. Lisez-le : ça vaut le jus !



Les traducteurs, depuis longtemps, sont devenus des "smicards" sous-payés. Il y a quelques mois, une offre d'emploi de l’ANPE, proposait 13 euros de l’heure pour traduire un roman du français en arabe, effectuer les tâches ménagères sans oublier de faire les courses!!

A qui le tour ? Bientôt celui des informaticiens ? On aurait tord de se gêner !!

Mais qui sont ces "exploiteurs" ? Souvent des toutes petites sociétés, comme ces organismes de formation "en chambre", comme on dit, créés, animés et gérés par une seule personne, qui sortent des plaquettes ronflantes ou portent beau sur le net. Croient-ils avoir affaire à des gogos, ou simplement font-ils le pari qu'il y aura toujours quelques gogos pour les enrichir ?

mardi 27 mai 2008

Agir sur sa carrière, créer son propre emploi

Les consultants le savent bien : les carrières ne sont plus linéaires, ni véritablement gérées par les entreprises. Même si la GPEC est beaucoup mise en avant, est-elle un outil de gestion, est-elle prévisionnelle, agit-elle de façon significative sur l'emploi ?

Ceux qui conseillent, forment et accompagnent les acteurs RH en entreprise ont parfois du mal à faire passer le message aux financiers qui ont souvent pris la place des investisseurs classiques, des entrepreneurs ou des "développeurs" que nous connaissions au siècle dernier. C'est ce que disait Pierre Blanc Sahnoun, en clôture du Colloque, organisé à BeM, le mois dernier.


Nouveaux rapports à l'emploi, aux carrières et au travail, tels étaient les thèmes de ce Colloque. La plupart des témoignages intéressants et des enquêtes présentés ont fait ressortir la prise en main croissante de son propre destin professionnel par les individus. Accompagnés par leurs entreprises, par les institutionnels ou par les associations, ils ont davantage de chance de ré-orienter leurs perspectives professionnelles.

Pour lire et voir le résumé des interventions, suivre ce lien.

Parmi les consultants, prestataires ou autres intervenants que je rencontre aux quatre coins de l'Aquitaine, il y a les retraités et futurs retraités qui veulent se rendre utiles et faire profiter de leur savoir-faire. Ils savent bien que leur nouvelle carrière n'a plus rien à voir avec la précédente. Je vois aussi de plus en plus de jeunes — et encore jeunes — qui veulent donner un nouveau départ à leur carrière ou rebondir à la suite d'une rupture professionnelle : ce sont également des candidats à la création de son propre emploi. Et puis, il y a les créateurs d'entreprise. Or, il existe des solutions précisément "créatives", alternatives à l'inscription au registre du commerce, ne serait-ce que pour valider leur projet et tester leur marché : le temps partagé, pour les opérationnels, le portage salarial, pour les prestataires ou consultants.


A ce sujet, le Salon de l'entreprise se tient les 4 et 5 juin à Bordeaux-Lac. Les organisateurs innovent cette année, en proposant un parcours en 7 étapes pour valider les projets d'entreprise des visiteurs. ITG, accompagnateur des créateurs d'activité solo, sera présent dans la zone dédiée à la seconde étape des créateurs : "je valide mon projet". Pour avoir d'autres informations et réserver son badge d'entrée gratuite (afin d'entrer plus vite), suivre ce lien.