samedi 22 mars 2008

Travail, emplois, carrières : ce qui a changé dans la gestion de l'activité professionnelle


Le 11 avril 2008, se tiendra à BEM (Bordeaux Ecole de Management), à Talence un très intéressant colloque intitulé "Nouveau travail, Nouveaux emplois, Nouvelles carrières".

L’Executive Center de l'école accueillera des chercheurs et des professionnels des ressources humaines, toute la journée du vendredi 11 avril. Ensemble, ils livreront leurs analyses des nouvelles relations qui lient les individus à leur emploi : apparition de nouveaux métiers (relation de service, emplois à la personne), de nouveaux statuts (travail temporaire, portage salarial…) et de nouvelles techniques de travail (gestion individualisée, réseaux sociaux, entreprise 2.0…).

Les consultants autonomes vivent ces changements, parfois en aller-retour vers et hors de l'entreprise. Les DRH, en interne, sont confrontés aux souhaits contradictoires de fidélisation et de flexibilité. Les individus — qu'ils soient salariés (temps plein, temps partiel, temps partagé, intérimaires) ou externes (prestataires, consultants, enregistrés au RCS ou "portés") sont pris entre deux besoins : trouver la satisfaction recherchée et répondre au besoin de performance des entreprises.

Parmi les témoignages, ceux des consultants autonomes seront mis en valeur, en illustrant les initiatives originales mises en place autour de l'autonomie professionnelle et de la sécurisation des parcours.

Voir le billet suite au colloque.

samedi 15 mars 2008

La trempe des coachs exigeants


C'était le jeudi 13 mars, lors d'une soirée NGRH. Jean-Pierre KORCZAK, coach aquitain et Cyril BAQUÉ, qui s'appuie sur le coaching des sportifs, ont témoigné à propos de leurs approches et expériences d'accompagnement individuel de managers devant développer la performance.

Ils nous ont utilement rappelé les contours de toute commande de coaching (la demande et le besoin), le centrage sur le coaché, la posture du coach, sa position en cas de conflit, le pré-entretien, l'importance des critères d'évaluation en amont de la démarche, les limites de la démarche.

Parmi les très intéressants témoignages, et les réponses aux questions des participants, celui que nous appelons affectueusement "JPK" a insisté sur un point qui me semble majeur : une fois la prestation est terminée, si l'évaluation montre que le résultat n'est pas obtenu (du fait du coaché, du coach ou de l'entreprise), il ne remet pas le couvert !! Il ne propose pas une rallonge de forfait coaching ; il ne favorise pas la consommation ; il considère que la prestation n'a pas été réussie. Si le demandeur veut repasser commande, c'est un autre coach doit être engagé. On aimerait entendre plus souvent des consultants avec cette éthique !!

Second exemple de coach exigeant : Pierre Blanc-Sahnoun, fort connu et déjà cité dans ce blog. Dans un article du 15 octobre 2007, il se demande “Peut-on encore parler de coaching et s’intituler « coach » ?”. Il fustige les abus de langage, qui font passer pour du coaching tout ce qui est service client, support technique en ligne ou simple gadget marketing. Voir l'article complet.

Plus récemment (le 13 février 2008 ) PBS s'interroge sur le risque que sa réputation l'amène à “se faire prendre au piège d’une image flatteuse renvoyée par les médias ou par les clients, qui tendrait à lui faire abandonner sa posture d’ignorance au profit de l’illusion qu’il sait (enfin) quelque chose, qu’il peut devenir un expert, développer des outils, se prendre pour un cultivateur de la pensée protégeant jalousement son silo, dont il espère bien tirer profit lorsqu’il vendra sa récolte au marché. Dès lors, il devient non plus un artisan qui fait commerce de son art, mais un commerçant qui vend un produit standardisé, un ours effectuant inlassablement le même numéro.” Voir l'article complet.

mardi 11 mars 2008

Retour sur le Camembert


Dans un article — un peu hors sujet !? même si nous sommes dans l'hygiène de vie du consultant ! — du 11 janvier, je mentionnais le documentaire de Périco Légasse sur France 3.

Deux mois plus tard, on apprend que le camembert AOC de Normandie devrait rester fabriqué au lait cru. Voir l'article sur le site de France 3.

Il y a peut-être une morale en ce monde alimentaire étouffé par les industriels et les distributeurs de la nourriture formatée !!

jeudi 6 mars 2008

Humour entrepreneurial… (les péchés des jeunes créateurs)


Ce blog a encore gagné des places dans le classement High-Tech de Top Blogs. Pour autant, ce n'est pas volontaire, mais le simple effet de l'humeur du moment. Revenons aux sujets principaux des consultants — pas seulement “nomades” et équipés ou qui voudraient bien l'être mieux.

Les consultants autonomes sont d'abord des créateurs d'activité, des entrepreneurs solos. “Les 7 péchés capitaux de l'entrepreneur...”, c'est le titre d'une chronique publiée il y a quelques jours sur Envie d'entreprendre, par Mathilde Le Rouzic, Entrepreneuse. Sa “petite adaptation, personnelle et partiale, des 7 péchés capitaux au cas du créateur d'entreprise...“ est pleine d'humour : lire la chronique.

Côté consultant, on peut retrouver à peu près les mêmes péchés :

- envie : liberté, indépendance, dire "merde" à son ancien patron, et finalement … ne pas pouvoir envoyer balader ses nouveaux patrons : les clients !

- orgueil : "je vais faire évoluer les PME, leur donner les outils que j'ai connu en grande entreprise", et puis ensuite, à qui est-ce que je tiens ce discours ? qui m'écoute ? ai-je la possibilité de le tenir ? Evidemment, non !! Je comprends qu'il faut se placer du côté du client, de ce qu'il veut, de ce qu'il peut, de ce qui va lui apporter un résultat palpable.

- avarice : contrairement à l'entrepreneur en libéral ou en société, le consultant porté ne se fait pas trop d'illusion sur le salaire qu'il va pouvoir se faire, puisque sa stratégie consiste à tester son marché, pour monter en puissance, avec la professionnalisation de ses pratiques.

- gourmandise et luxure : no comment !! chacun ses plaisirs et son hygiène de vie …

- colère : chez nous, pas de problèmes de TVA, d'URSAFF, etc !! contrairement aux entrepreneurs qui décident de s'immatriculer …

- paresse : là, on retrouve les mêmes modes d'organisation ou de désorganisation que ceux évoqués par notre chroniqueuse pleine d'humour !

lundi 3 mars 2008

Le Mac est le PC que l'on ne regrette pas d'avoir acheté !


L'Internaute a interrogé les acheteurs d'ordinateurs personnels (60% de fixes, 40% de portables) au début de cette année. L'objectif était de connaître leur niveau de satisfaction sur 7 critères : puissance, logiciels, encombrement, connectique, esthétique, silence, connexion internet.

Les réponses sont édifiantes ! Sur chacun des 7 critères, Apple arrive en première position. Ce qui confirme — une fois encore — qu'un achat Mac est un achat durable. Même si le Mac est très souvent plus cher qu'un PC équivalent en caractéristiques techniques pures, il perd moins vite de sa valeur, se revend plus cher, et revient souvent finalement moins cher à l'usage. Pas étonnant que les 7% des 3000 répondants qui ont acheté un Mac en sont satisfaits à 96,7%.

Les consultants qui songent à remplacer leur ordinateur, souvent un portable, et qui n'avaient jamais pensé avoir un Mac, pourraient peut-être y réfléchir à deux fois … D'autant que le Mac est un PC comme un autre, qui fait tourner aussi bien les systèmes Windows que Mac ou même Linux, selon les besoins logiciels du consultant, ou simplement sa désaccoutumance progressive de l'environnement Windows, de ses nombreuses tracasseries et temps morts qui réduisent d'autant la productivité.

Voir les résultats de l'enquête de satisfaction.