Les microjobs : nouvelle forme du travail parcellisé, au service de la délocalisation forcenée

Un nouvel avatar de l'économie potentiellement destructrice d'emplois et/ou de valeur est décrit dans cette page du numéro 26 de mars-avril 2010 de "La lettre d’information d’Aquitaine Europe Communication" que je viens de recevoir. Dans l'article titré "Faut-il s'inquiéter des microjobs et du freelance numérique ?", l'excellente Agence Europe Communication, présidée par Marcel Desvergnes, nous résume les thèmes abordés lors de la conférence "Signaux numériques 2010" du 8 février dernier, à laquelle je n'ai pas pu assister.
Extraits du dossier réalisé par Antoine Chotard (page 17 du document pdf à consulter sur le site d'AEC) : […] nous observons un nouveau type d’embauche délocalisée et promue par l’avènement de l’internet et du portable. Jusqu’ici le morcellement du travail en micro-tâches concernait surtout le travail manuel et sa sous-traitance. Il se déploie dorénavant sur le travail intellectuel et bureaucratique fort du déploiement du portable et de l’internet mobile dans le monde. Force est de constater que les outils numériques modifient les modalités et les hiérarchies du travail. Un constat vérifiable autour des nouvelles plateformes web connectant employeurs du Nord et main d’œuvre précaire du globe pour des jobs minute exécutables en ligne. […] Risque ou espoir pour l’emploi mondial ? Pour ces jobs payés à la tâche (traduction de mode d’emploi, saisie de données, vidéo-surveillance de magasins, transcription, secrétariat en ligne), le cadre contractuel vacille : les horaires de travail sont inexistants, la législation est rendue floue par la distance entre le pays de l’employeur et celui du salarié, les salaires sont faibles.
Vos réactions et commentaires sont les bienvenus …
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire