lundi 16 juillet 2007

Nouvelles générations de consultants

Au fil des secousses du "désemploi" et de l'instabilité des recruteurs, on voit arriver de nouveaux profils de consultants, bien différents de ceux qui ont fait le "fond de catalogue" des sociétés dites de "portage salarial", notamment.

Au départ, les quinquas ont constitué le principal bataillon des consultants individuels des années 90. C'est la génération des "Baby-Boomers" (1943 - 1960), qui veut finir son parcours professionnel autrement, par nécessité ou par volonté. Ensuite, se sont ajoutés les représentants de la "Génération X" (1961 – 1981), avec notamment les femmes désireuses de changer leur rapport à l'activité professionnelle et de maitriser la gestion de leur temps.

Depuis peu, on voit arriver des porteurs de projets d'activité émanant des moins de 30 ans, une génération surnommée ”Génération Y", par les blogs et articles récents.

Pour voir les traits caractéristiques de cette nouvelle génération, lire le sujet de Benjamin Chaminade : Les moins de 30 ans n’ont pas peur de l’entrepreneuriat, nous dit-il.

Comment faire collaborer ce beau monde ? Telle est la question à laquelle répond ainsi Lionel Bruel, consultant-formateur toulousain : En comprenant que les quinqua-sexas peuvent apporter de la tolérance, de l'acceptation et une sorte de parentalité symbolique aux X (qui tiennent leur qualificatif, entre autres, de l'éclatement de l'identité familiale et institutionnelle en général), les X peuvent apporter de la formation, des conseils et de l'humour aux Y, qui - eux - régénèrent tout ce beau monde au minimum par la technologie, au maximum par les angles mentaux originaux de ce début de XXIe siècle (questionnement de l'utilité des choses, de leur efficacité).

Pour lire les autres propos de Lionel, cliquer ici : : il parle surtout aux DRH, au sujet de la cohabitation des générations X et Y.

Ma conclusion pour les consultants autonomes : quand on voit la liste des "attentes de la génération Y", tirée du livre "Génération Y", du québecois Stéphane Simard, on se demande dans quelle mesure les autonomes ne sont pas des professionnels nouvelle génération, quelque soit l'âge de leurs artères !!

Extraits :
• engagement = envers les personnes
• accès à l’information = latéral et illimité
• place du travail dans la vie = moyen de réaliser sa vie personnelle
• travail – vie personnelle = fusionnés
• valeurs dominantes = autonomie, changement et innovation, reconnaissance des compétences, communication naturelle et instantanée, partage d’idées constant, reconnaissance existentielle


Etonnant, non !?

1 commentaire:

Travail, emplois, carrières a dit…

Merci de m’avoir permis de faire le lien entre les Nouvelles Carrières et l’activité de consultant autonome. Les nombreuses personnes qui deviennent consultants grâce aux entreprises de portage salarial font l’expérience d’une activité nomade. Elles doivent s’adapter à de nouvelles équipes et construire avec elles de prestations innovantes. Il y a donc de l’agilité et de la créativité : c’est très “nouvelles carrières” ! Mais c'est aussi très "génération Y" : les moins de trente ans, fans de liberté, trouvent là un cadre à la hauteur de leur soif d'autonomie !