lundi 19 juillet 2010

Fin du blog sur Blogger : 2 nouveaux blogs sont nés

Merci de retenir la nouvelle adresse du blog qui vous intéresse (ou les deux) :

  1. le blog des consultants autonomes (métiers, réseaux et outils nomades des consultants)
  2. le blog du portage salarial en aquitaine (se repositionner ou créer son activité, sécurisé et en réseau)

samedi 15 mai 2010

Ce blog se dédouble, pour mieux se concentrer

Ce blog a démarré le 30 janvier 2007. Après 3 ans et 3 mois, il était temps de changer le décor et de recentrer le contenu sur un thème bien identifié.

Le lien actuel reste actif et conservera tout l'historique des billets. Rappelons que le propos initial consistait à parler librement des métiers, de l'organisation, des réseaux, des aspects marketing et des outils nomades (ordinateur portable, mobiles,…) des consultants. Le blog prévoyait que tout consultant basé en région Aquitaine puisse contribuer, en publiant des billets.

Il faisait l'hypothèse que ces consultants autonomes partagent leur enthousiasme, leur vécu et leurs conseils de mobilité, de créateurs d'activité ou d'entreprise, même s'ils étaient auto-entrepreneurs par nécessité. La réalité a fait que les lecteurs ou amis n'ont pas eu l'envie — et donc pas le temps — de proposer des sujets. L'immense majorité, d'ailleurs, n'écrit pas, n'a pas de blog ni de site.

Ce blog historique est donc maintenant dédoublé en deux blogs bien distincts :
    1.    le blog du "portage salarial en Aquitaine" (accessible ici)
    2.    et le blog des "consultants autonomes" (accessible ici)

Le premier reprend donc les mots-clés à l'origine du blog initial : le portage salarial en région Aquitaine. Il se concentrera sur les sujets en rapport avec la création d'entreprise ou d'activité de conseil et de prestations intellectuelles, au sens large, telles que les EPS (Entreprises de Portage Salarial) les plus structurées, expérimentées, éthiques et sérieuses les portent, les accompagnent et les sécurisent.

Tous les "portés" ne sont pas des créateurs dans l'âme et tous les créateurs ne pensent pas forcément au portage salarial ou que cette solution puisse leur donner des bénéfices durables. Ce blog parlera donc également de re-positionnement professionnel, des populations en tension sur un marché de l'emploi difficile, ou plus positivement des envies de changement, de nouveau parcours, de transmission ou de ré-organisation de ses priorités, pour lequel le portage salarial est une réponse intéressante.

Il abordera aussi les autres statuts ou régimes, comme celui de l'auto-entrepreneur dont la promesse est essentiellement de faire faire quelques économies : économie de temps pour vite démarrer !? économie d'argent pour gagner davantage !? économie d'effort pour devenir entrepreneur !? Tous les jours, on constate dans les activités de conseil "B2B" (aux entreprises) que ces économies de l'Entreprise Individuelle sont illusoires, ou même à effet boomerang, à terme. Mieux vaut créer sa société, si on a besoin d'investissements importants, d'associés, de locaux, de salariés. Et si, comme dans la vaste majorité des cas, on n'a aucun de ces besoins au départ, il vaut mieux rejoindre une EPS, de préférence adhérente au principal syndicat professionnel (le SNEPS), qui donne au créateur toutes les caractéristiques d'une société dont il est salarié : numéro de RC, numéro de formateur, garanties de salaires, recouvrement, dispositifs de formation, etc.

Le second blog traitera des sujets en rapport avec le vécu des consultants autonomes, indépendamment de leurs statuts. Par ailleurs, il ne sera plus limité à la région Aquitaine, puisque beaucoup de consultants autonomes sont par essence ou par nécessité des nomades. On y retrouvera donc de nouveaux billets sur les sujets couverts par le blog d'origine : les métiers, l'organisation, les réseaux, les aspects marketing et les outils nomades des consultants.

samedi 17 avril 2010

Non, je ne suis pas souffrant, ni mort…, je prends mon temps.

Fadhila Brahimi en parle justement dans son billet : Manager sa présence numérique: comment gérer son temps et sa Web communication ?  

Je ne croyais pas qu'un jour, je laisserais de côté le blog, par manque de temps ! J'entends déjà Fadhila me dire “Nous n’avons jamais  de temps pour ce que nous ne voulons pas faire par manque d’envie pas ou manque de motivation”, ainsi qu'elle commence son billet…  

En réalité, je suis un peu bloqué par une question technique, car j'ai décidé de dédoubler ce blog pour ne pas mélanger deux thèmes qui, au fond, sont quand même différents : le portage salarial, la vie des consultants autonomes. Et, comme Blogger ne me donne pas satisfaction, j'étudie les autres solutions, je me replonge dans l'excellent bouquin de Thomas Parisot (Réussir son blog professionnel) et je prend mon temps… 

Thomas Parisot, chirurgien de la blogosphère: Réussir son blog professionnel


samedi 27 mars 2010

La Cantine : un web café original où on ne mange pas, mais se donne RV pour un travail collaboratif



Voilà un lieu étonnant, à mi-chemin entre le web-café et le centre d'affaires en open space. En réalité, c'est surtout un lieu dédié aux rencontres entre "acteurs numériques", comme le dit le site web.

Pas cher — 10€ à la journée ou 7€ à la demi-journée, par personne, y compris l'espace café et le wifi —, on y croise des geeks chics, puisque plus de la moitié ont des MacBook comme ordinateurs portables !! Quand j'y suis passé, c'était plus des 2/3 !!

A première vue, l'ambiance est bonne, et on y travaille à plusieurs. Des groupes organisent des rencontres sur des sujets comme la conférence sur "le Storytelling Digital", le 8 avril prochain. Vont-ils se raconter des histoires ?

En tous cas, depuis que le "ouaibe-deux" a envahi nos écrans — du mobile communiquant (pompeusement appelé smartphone) jusqu'à l'ordinateur portable —, les humains qui utilisent les outils de communication ont de plus en plus besoin de se voir, de se parler, de se toucher, de se sentir… Après tout, nous sommes encore des humains !!

Exactement comme ces deux illustres patrons de multinationale florissantes — Steve Jobs, pour Apple, et Eric Schmidt, pour Google — dont on aurait aimé entendre la conversation autour d'un café !! Le télétravail, Skype et autres outils très pratiques, c'est très bien, mais le tête-à-tête c'est encore mieux, de temps en temps…

Fiasco Awards 2010 : le gagnant est l'iPad, fiasco à venir pour les organisateurs ?

L'iPad a été nommé en février dernier, parmi d'autres projets informatiques et high tech qui ont raté leurs objectifs ou se sont révélés des fours monumentaux !  Pourquoi cet acharnement sur un produit qui n'est pas encore sorti ? Un peu comme le prix Nobel de la Paix pour Obama !! On ne peut pas gagner à tous les coups avec de l'humour olé olé !! On espère que nos amis de Barcelona retrouveront la main l'an prochain, sinon c'est le fiasco qui les guette à leur tour !

Pourtant, la première édition de cette récompense, organisée sur le net par des catalans dotés d'un certain humour, c'est Windows Vista qui l'avait emporté l'an dernier face notamment à Second Life, autre soufflet qui est vite retombé. Plus de 80% des 6400 votants avaient choisi Vista, parfait fiasco de Microsoft, qui depuis a sorti Windows 7, la version enfin aboutie de Vista !

Cette année, l'iPad était comparé, entre autres, à Google Wave (mort-né), au format HD-DVD (enterré depuis longtemps) et au réseau professionnel Xing (plateforme d'origine allemande qui s'est fait dépassée par Linkedin). Il aurait sans doute été plus logique de choisir Google Wave, puisque c'est bel et bien un fiasco, et que le signe envoyé à la pieuvre mondiale aurait été plus évident. C'est en tous cas pour Google Wave que j'avais voté…

lundi 22 mars 2010

Pub Nissan : la culture du graffitti dégueule dans le métro


Les 4x4 n'étaient plus à la mode. On les a remplacés par les "crossover". Appauvrissement supplémentaire de la langue ! Maintenant que les constructeurs automobiles — assembleurs de pièces ou distributeurs de technologies de sous-traitants, devrait-on dire — ont repris espoir avec le succès des modèles économiques, il leur faut refaire leurs marges et ré-imposer la toute puissance de la bagnole "m'as-tu-vu" en ville.

Illustration en ce moment avec Nissan et sa campagne de pub à la télé. Le véhicule est censé se frayer un chemin au milieu des jets de peinture. La déclinaison dans le métro parisien est proprement (si j'ose dire) effarante !! Quant au langage, qui arrêtera le massacre ? Ce modèle Nissan, qui se nomme Qashquai, est qualifié d'urbanproof — à savoir résistant à la ville — et la pub signe ainsi "Nissan Qashquai Urbanproof Mastered" !! As-t-il la maîtrise ou bien est-il le maître de la cité ? Peu importe : personne ne comprend ! Et moins on comprends, plus on admire le buzz…

dimanche 21 mars 2010

Chacun sa marque : Thierry Do Esposito conseille les blogueurs


Thierry Do Esposito, consultant, conférencier et  auteur, spécialiste du Marketing Personnel, proposait une soirée "Ma Marque à Moi" au Printemps, à Paris, le 11 mars dernier

Se proposant de traiter du référencement appliqué aux blogs professionnels et autres présences individuelles sur le web, il a su présenter les choses simplement et avec clarté. Il a insisté sur les choix préalables de chacun, auxquels on ne prend pas garde quand on se lance. Il a ensuite insisté sur les mots-clé et la cohérence avec son territoire.

Puis, il a traité des objectifs que l'on poursuit en termes de publication, de diffusion, de notoriété ou de réputation. Il nous a ensuite donné des conseils pratiques pour développer sa visibilité via son blog, et en connexion avec les plateformes de réseaux sociaux, pour tirer pleinement parti du web 2.0.

Fort intéressante séance, avec des questions et des témoignages des participants : principalement des indépendants, mais aussi quelques salariés d'entreprises et un membre du Rotary.

samedi 20 mars 2010

Les enjeux du web 2.0, vus pas le premier éditeur de progiciels de gestion

Je me voyais déjà en haut de l'affiche !! En l'occurrence, c'est plutôt "je voudrais bien être encore en haut de l'affiche" ! Telle est l'impression que j'ai retirée de la conférence organisée par le Groupe CEGID, premier éditeur français de progiciels de gestion, notamment RH, le jeudi 11 mars, à Paris. C'était au Salon Solutions Ressources Humaines, à quelques mètres du stand très moderne de leur concurrent ADP/GSI (numéro 1 des progiciels RH). 

La conférence intitulée "Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux au service des DRH : Enjeux et perspectives autour du WEB 2.0" se proposait de traiter de l'impact sur la gestion des ressources humaines, les responsabilités de la DRH sur la mise en place et l'usage de ces outils et son rôle de leader sur l'intégration de ces nouvelles technologies.

Après avoir défini les choses — le web 2.0, le cloud computing, et naturellement le savoir-faire de Cegid —, une avocate nous expliqué les contraintes juridiques liées aux blogs des salariés ou organisations syndicales, à la protection de la vie privée en matière de géolocalistion ou aux questions de conservation des données, de traçabilité et de preuve des déclarations sociales, bulletins de paye, etc.

On nous a ensuite parlé de la dématérialisation des formulaires, notamment de l'entretien d'appréciation de performances, comme si l'entretien était un formulaire ou le formulaire un entretien !! Puis, ont été cités les "annuaires riches" contenant les compétences, expériences et expertises des salariés, la gestion et le suivi de la formation, mais aussi la mise en relation communautaire et la notion de nouvelles hiérarchies, si présentes dans les gênes de la génération Y.

On comprend bien l'enjeu pour les DRH d'attirer mieux les compétences et les talents, de les développer ensuite, pour pouvoir mieux les mobiliser et les conserver, puisque les nouvelles générations de salariés sont davantage mobiles et "zappeuses" maintenant. Ce gentil conseil de Cegid à ses clients n'est évidemment pas sans arrière-pensée commerciale, ainsi qu'on peut le voir dans sa présentation (téléchargeable depuis le lien ci-dessus) : création de plateformes collaboratives d'entreprises.

Pour ma part, je pense que cet objectif commercial est plutôt défensif, car j'imagine que Cegid a bien pris la mesure du défi des nouveaux usages du web dans et hors de l'entreprise. Les nouveaux salariés sont comme les nouveaux clients : ils en savent parfois davantage que leur patron ou vendeur, ils ne sont pas fidèles, ils veulent un résultat immédiat, ils ne veulent pas de contrainte ni de surveillance. Quand ils communiquent sur un des outils du "ouaibe-deux" (blog, Facebook, Twitter, Viadeo, Linkedin, etc.), ils ne veulent pas être récupérés par une plateforme interne fournie par Cegid ou autre et sous la surveillance de leur employeur !! Ils savent qu'il ne pourront pas parler librement de leur entreprise, d'ailleurs même si c'est à l'extérieur sur un réseau public, on le voit maintenant. Ils cherchent naturellement leur prochain job ou des échanges entre pairs bien au delà des frontières de leur entreprise.

lundi 8 mars 2010

Les microjobs : nouvelle forme du travail parcellisé, au service de la délocalisation forcenée

Les nouveaux entrepreneurs ne manquent pas d'imagination pour faire du "high sell" avec du "low cost" !! L'autre jour, c'était David Baguet, Directeur associé de Logo Facile sur BFM* (émission L'entreprise BFM du 06/03) qui parlait de ses créatifs travaillant en Inde et lui permettant de proposer à des prix plancher un logo, une charte graphique, etc. à des créateurs d'entreprise avec de petits moyens. Les professionnels auront beau expliquer qu'un logo c'est pour longtemps, ça visualise l'entreprise, ses valeurs, etc. et ça ne s'improvise pas, on va être inondé de ces logos que dénonce avec humour un couple de graphistes sur leur blog : comment faire un bon gros logo web 2.0 qui tâche
(*) Pour écouter les 6 minutes consacrées au "logo facile", cliquer ci-dessous :

Un nouvel avatar de l'économie potentiellement destructrice d'emplois et/ou de valeur est décrit dans cette page du numéro 26 de mars-avril 2010 de "La lettre d’information d’Aquitaine Europe Communication" que je viens de recevoir. Dans l'article titré "Faut-il s'inquiéter des microjobs et du freelance numérique ?", l'excellente Agence Europe Communication, présidée par Marcel Desvergnes, nous résume les thèmes abordés lors de la conférence "Signaux numériques 2010" du 8 février dernier, à laquelle je n'ai pas pu assister.
Extraits du dossier réalisé par Antoine Chotard (page 17 du document pdf à consulter sur le site d'AEC) : […] nous observons un nouveau type d’embauche délocalisée et promue par l’avènement de l’internet et du portable. Jusqu’ici le morcellement du travail en micro-tâches concernait surtout le travail manuel et sa sous-traitance. Il se déploie dorénavant sur le travail intellectuel et bureaucratique fort du déploiement du portable et de l’internet mobile dans le monde. Force est de constater que les outils numériques modifient les modalités et les hiérarchies du travail. Un constat vérifiable autour des nouvelles plateformes web connectant employeurs du Nord et main d’œuvre précaire du globe pour des jobs minute exécutables en ligne […] Risque ou espoir pour l’emploi mondial ? Pour ces jobs payés à la tâche (traduction de mode d’emploi, saisie de données, vidéo-surveillance de magasins, transcription, secrétariat en ligne), le cadre contractuel vacille : les horaires de travail sont inexistants, la législation est rendue floue par la distance entre le pays de l’employeur et celui du salarié, les salaires sont faibles.
Vos réactions et commentaires sont les bienvenus …

samedi 20 février 2010

Inter-générationnel : avant tout, la question à traiter est hors de l'entreprise


Les trois générations au travail font parler les consultants, formateurs et journalistes, depuis 2 ou 3 ans. On nous rappelle que les aspirations et les modes de fonctionnement de la génération Y sont très différents de ceux de la génération X et de la génération précédente des "baby boomers". Elle est plutôt portée sur le zapping comportemental, l'allergie aux règles et à la hiérarchie, etc. 
On nous dit qu'il est urgent de favoriser la créativité des uns, la prise de recul des autres ou le goût du travail bien fait d'autres encore. Que, sinon, on se prive d'une synergie inter-générationnelle, voire que l'on se prépare à une cohabitation conflictuelle. On nous dit que les managers ont un rôle majeur à jouer pour permettre la "fertilisation croisée" des différentes générations. Evidemment, l'âge du capitaine n'est pas neutre, et on touche à la question des représentations, qui conditionne tellement les réflexes des uns et des autres. 
Quant à moi, j'observe plutôt, avec les entreprises clientes pour qui j'interviens, un enrichissement mutuel des générations, une confrontation productive des habitudes et des envies. C'est pourquoi je pense que l'enjeu est davantage à l'extérieur de l'entreprise : avec les jeunes qui n'arrivent pas à y entrer ou à y trouver un rôle à part entière, avec les seniors qui en ont été "sortis", parfois sans ménagement aucun, et en tous cas sans préparation ni accompagnement, si ce n'est la prestation de reclassement dont l'entreprise se décharge sur un cabinet RH extérieur. 
Je lisais récemment que "les baby-boomers s'interrogent sur leur devenir et ont besoin d'être rassurés sur leur place au sein de l'organisation. Ils sont prêts à donner pour recevoir... [alors que] les jeunes raisonnent dans une vision immédiate et privilégient l'expérience à vivre et le partage. Ils sont prêts à recevoir pour donner... (sic !)". Cette dernière formule me fait rire jaune !! 
Et je me dis qu'en effet, à l'extérieur du marché du travail, dans les réseaux dits "sociaux" qui se sont imposés progressivement à toutes les générations, certains travers comportementaux peuvent facilement s'exacerber et conduire à l'une de ces deux stratégies : "inonder, gaver et s'incruster OU prélever, pomper, et s'échapper" !! Cette dernière rappellera aux vieux le titre célèbre d'un film "Prends l'oseille et tires-toi !", sauf que l'oseille se fait rare et que ce sont plutôt les idées, les process ou les contacts qui attirent les prédateurs.
Viadeo, par exemple, et ses extensions dans la vie réelle sous forme de rencontres, soirées, "speed-machin-truc", est trop souvent le théâtre de réflexes de prédateur, d'auto-promotion sans aucun complexe, d'occupation abusive de territoire, d'opérations grossières de liens internet qui ne sont qu'un banal "cheval de Troie", etc.
Peut-être devrions-nous aussi aider les générations, qui ne sont pas ou ne veulent pas être dans l'entreprise, à développer des pratiques comportementales qui produisent des relations et des résultats durables !