lundi 19 juillet 2010

Fin du blog sur Blogger : 2 nouveaux blogs sont nés

Merci de retenir la nouvelle adresse du blog qui vous intéresse (ou les deux) :

  1. le blog des consultants autonomes (métiers, réseaux et outils nomades des consultants)
  2. le blog du portage salarial en aquitaine (se repositionner ou créer son activité, sécurisé et en réseau)

samedi 15 mai 2010

Ce blog se dédouble, pour mieux se concentrer

Ce blog a démarré le 30 janvier 2007. Après 3 ans et 3 mois, il était temps de changer le décor et de recentrer le contenu sur un thème bien identifié.

Le lien actuel reste actif et conservera tout l'historique des billets. Rappelons que le propos initial consistait à parler librement des métiers, de l'organisation, des réseaux, des aspects marketing et des outils nomades (ordinateur portable, mobiles,…) des consultants. Le blog prévoyait que tout consultant basé en région Aquitaine puisse contribuer, en publiant des billets.

Il faisait l'hypothèse que ces consultants autonomes partagent leur enthousiasme, leur vécu et leurs conseils de mobilité, de créateurs d'activité ou d'entreprise, même s'ils étaient auto-entrepreneurs par nécessité. La réalité a fait que les lecteurs ou amis n'ont pas eu l'envie — et donc pas le temps — de proposer des sujets. L'immense majorité, d'ailleurs, n'écrit pas, n'a pas de blog ni de site.

Ce blog historique est donc maintenant dédoublé en deux blogs bien distincts :
    1.    le blog du "portage salarial en Aquitaine" (accessible ici)
    2.    et le blog des "consultants autonomes" (accessible ici)

Le premier reprend donc les mots-clés à l'origine du blog initial : le portage salarial en région Aquitaine. Il se concentrera sur les sujets en rapport avec la création d'entreprise ou d'activité de conseil et de prestations intellectuelles, au sens large, telles que les EPS (Entreprises de Portage Salarial) les plus structurées, expérimentées, éthiques et sérieuses les portent, les accompagnent et les sécurisent.

Tous les "portés" ne sont pas des créateurs dans l'âme et tous les créateurs ne pensent pas forcément au portage salarial ou que cette solution puisse leur donner des bénéfices durables. Ce blog parlera donc également de re-positionnement professionnel, des populations en tension sur un marché de l'emploi difficile, ou plus positivement des envies de changement, de nouveau parcours, de transmission ou de ré-organisation de ses priorités, pour lequel le portage salarial est une réponse intéressante.

Il abordera aussi les autres statuts ou régimes, comme celui de l'auto-entrepreneur dont la promesse est essentiellement de faire faire quelques économies : économie de temps pour vite démarrer !? économie d'argent pour gagner davantage !? économie d'effort pour devenir entrepreneur !? Tous les jours, on constate dans les activités de conseil "B2B" (aux entreprises) que ces économies de l'Entreprise Individuelle sont illusoires, ou même à effet boomerang, à terme. Mieux vaut créer sa société, si on a besoin d'investissements importants, d'associés, de locaux, de salariés. Et si, comme dans la vaste majorité des cas, on n'a aucun de ces besoins au départ, il vaut mieux rejoindre une EPS, de préférence adhérente au principal syndicat professionnel (le SNEPS), qui donne au créateur toutes les caractéristiques d'une société dont il est salarié : numéro de RC, numéro de formateur, garanties de salaires, recouvrement, dispositifs de formation, etc.

Le second blog traitera des sujets en rapport avec le vécu des consultants autonomes, indépendamment de leurs statuts. Par ailleurs, il ne sera plus limité à la région Aquitaine, puisque beaucoup de consultants autonomes sont par essence ou par nécessité des nomades. On y retrouvera donc de nouveaux billets sur les sujets couverts par le blog d'origine : les métiers, l'organisation, les réseaux, les aspects marketing et les outils nomades des consultants.

samedi 17 avril 2010

Non, je ne suis pas souffrant, ni mort…, je prends mon temps.

Fadhila Brahimi en parle justement dans son billet : Manager sa présence numérique: comment gérer son temps et sa Web communication ?  

Je ne croyais pas qu'un jour, je laisserais de côté le blog, par manque de temps ! J'entends déjà Fadhila me dire “Nous n’avons jamais  de temps pour ce que nous ne voulons pas faire par manque d’envie pas ou manque de motivation”, ainsi qu'elle commence son billet…  

En réalité, je suis un peu bloqué par une question technique, car j'ai décidé de dédoubler ce blog pour ne pas mélanger deux thèmes qui, au fond, sont quand même différents : le portage salarial, la vie des consultants autonomes. Et, comme Blogger ne me donne pas satisfaction, j'étudie les autres solutions, je me replonge dans l'excellent bouquin de Thomas Parisot (Réussir son blog professionnel) et je prend mon temps… 

Thomas Parisot, chirurgien de la blogosphère: Réussir son blog professionnel


samedi 27 mars 2010

La Cantine : un web café original où on ne mange pas, mais se donne RV pour un travail collaboratif



Voilà un lieu étonnant, à mi-chemin entre le web-café et le centre d'affaires en open space. En réalité, c'est surtout un lieu dédié aux rencontres entre "acteurs numériques", comme le dit le site web.

Pas cher — 10€ à la journée ou 7€ à la demi-journée, par personne, y compris l'espace café et le wifi —, on y croise des geeks chics, puisque plus de la moitié ont des MacBook comme ordinateurs portables !! Quand j'y suis passé, c'était plus des 2/3 !!

A première vue, l'ambiance est bonne, et on y travaille à plusieurs. Des groupes organisent des rencontres sur des sujets comme la conférence sur "le Storytelling Digital", le 8 avril prochain. Vont-ils se raconter des histoires ?

En tous cas, depuis que le "ouaibe-deux" a envahi nos écrans — du mobile communiquant (pompeusement appelé smartphone) jusqu'à l'ordinateur portable —, les humains qui utilisent les outils de communication ont de plus en plus besoin de se voir, de se parler, de se toucher, de se sentir… Après tout, nous sommes encore des humains !!

Exactement comme ces deux illustres patrons de multinationale florissantes — Steve Jobs, pour Apple, et Eric Schmidt, pour Google — dont on aurait aimé entendre la conversation autour d'un café !! Le télétravail, Skype et autres outils très pratiques, c'est très bien, mais le tête-à-tête c'est encore mieux, de temps en temps…

Fiasco Awards 2010 : le gagnant est l'iPad, fiasco à venir pour les organisateurs ?

L'iPad a été nommé en février dernier, parmi d'autres projets informatiques et high tech qui ont raté leurs objectifs ou se sont révélés des fours monumentaux !  Pourquoi cet acharnement sur un produit qui n'est pas encore sorti ? Un peu comme le prix Nobel de la Paix pour Obama !! On ne peut pas gagner à tous les coups avec de l'humour olé olé !! On espère que nos amis de Barcelona retrouveront la main l'an prochain, sinon c'est le fiasco qui les guette à leur tour !

Pourtant, la première édition de cette récompense, organisée sur le net par des catalans dotés d'un certain humour, c'est Windows Vista qui l'avait emporté l'an dernier face notamment à Second Life, autre soufflet qui est vite retombé. Plus de 80% des 6400 votants avaient choisi Vista, parfait fiasco de Microsoft, qui depuis a sorti Windows 7, la version enfin aboutie de Vista !

Cette année, l'iPad était comparé, entre autres, à Google Wave (mort-né), au format HD-DVD (enterré depuis longtemps) et au réseau professionnel Xing (plateforme d'origine allemande qui s'est fait dépassée par Linkedin). Il aurait sans doute été plus logique de choisir Google Wave, puisque c'est bel et bien un fiasco, et que le signe envoyé à la pieuvre mondiale aurait été plus évident. C'est en tous cas pour Google Wave que j'avais voté…

lundi 22 mars 2010

Pub Nissan : la culture du graffitti dégueule dans le métro


Les 4x4 n'étaient plus à la mode. On les a remplacés par les "crossover". Appauvrissement supplémentaire de la langue ! Maintenant que les constructeurs automobiles — assembleurs de pièces ou distributeurs de technologies de sous-traitants, devrait-on dire — ont repris espoir avec le succès des modèles économiques, il leur faut refaire leurs marges et ré-imposer la toute puissance de la bagnole "m'as-tu-vu" en ville.

Illustration en ce moment avec Nissan et sa campagne de pub à la télé. Le véhicule est censé se frayer un chemin au milieu des jets de peinture. La déclinaison dans le métro parisien est proprement (si j'ose dire) effarante !! Quant au langage, qui arrêtera le massacre ? Ce modèle Nissan, qui se nomme Qashquai, est qualifié d'urbanproof — à savoir résistant à la ville — et la pub signe ainsi "Nissan Qashquai Urbanproof Mastered" !! As-t-il la maîtrise ou bien est-il le maître de la cité ? Peu importe : personne ne comprend ! Et moins on comprends, plus on admire le buzz…

dimanche 21 mars 2010

Chacun sa marque : Thierry Do Esposito conseille les blogueurs


Thierry Do Esposito, consultant, conférencier et  auteur, spécialiste du Marketing Personnel, proposait une soirée "Ma Marque à Moi" au Printemps, à Paris, le 11 mars dernier

Se proposant de traiter du référencement appliqué aux blogs professionnels et autres présences individuelles sur le web, il a su présenter les choses simplement et avec clarté. Il a insisté sur les choix préalables de chacun, auxquels on ne prend pas garde quand on se lance. Il a ensuite insisté sur les mots-clé et la cohérence avec son territoire.

Puis, il a traité des objectifs que l'on poursuit en termes de publication, de diffusion, de notoriété ou de réputation. Il nous a ensuite donné des conseils pratiques pour développer sa visibilité via son blog, et en connexion avec les plateformes de réseaux sociaux, pour tirer pleinement parti du web 2.0.

Fort intéressante séance, avec des questions et des témoignages des participants : principalement des indépendants, mais aussi quelques salariés d'entreprises et un membre du Rotary.

samedi 20 mars 2010

Les enjeux du web 2.0, vus pas le premier éditeur de progiciels de gestion

Je me voyais déjà en haut de l'affiche !! En l'occurrence, c'est plutôt "je voudrais bien être encore en haut de l'affiche" ! Telle est l'impression que j'ai retirée de la conférence organisée par le Groupe CEGID, premier éditeur français de progiciels de gestion, notamment RH, le jeudi 11 mars, à Paris. C'était au Salon Solutions Ressources Humaines, à quelques mètres du stand très moderne de leur concurrent ADP/GSI (numéro 1 des progiciels RH). 

La conférence intitulée "Les nouvelles technologies et les réseaux sociaux au service des DRH : Enjeux et perspectives autour du WEB 2.0" se proposait de traiter de l'impact sur la gestion des ressources humaines, les responsabilités de la DRH sur la mise en place et l'usage de ces outils et son rôle de leader sur l'intégration de ces nouvelles technologies.

Après avoir défini les choses — le web 2.0, le cloud computing, et naturellement le savoir-faire de Cegid —, une avocate nous expliqué les contraintes juridiques liées aux blogs des salariés ou organisations syndicales, à la protection de la vie privée en matière de géolocalistion ou aux questions de conservation des données, de traçabilité et de preuve des déclarations sociales, bulletins de paye, etc.

On nous a ensuite parlé de la dématérialisation des formulaires, notamment de l'entretien d'appréciation de performances, comme si l'entretien était un formulaire ou le formulaire un entretien !! Puis, ont été cités les "annuaires riches" contenant les compétences, expériences et expertises des salariés, la gestion et le suivi de la formation, mais aussi la mise en relation communautaire et la notion de nouvelles hiérarchies, si présentes dans les gênes de la génération Y.

On comprend bien l'enjeu pour les DRH d'attirer mieux les compétences et les talents, de les développer ensuite, pour pouvoir mieux les mobiliser et les conserver, puisque les nouvelles générations de salariés sont davantage mobiles et "zappeuses" maintenant. Ce gentil conseil de Cegid à ses clients n'est évidemment pas sans arrière-pensée commerciale, ainsi qu'on peut le voir dans sa présentation (téléchargeable depuis le lien ci-dessus) : création de plateformes collaboratives d'entreprises.

Pour ma part, je pense que cet objectif commercial est plutôt défensif, car j'imagine que Cegid a bien pris la mesure du défi des nouveaux usages du web dans et hors de l'entreprise. Les nouveaux salariés sont comme les nouveaux clients : ils en savent parfois davantage que leur patron ou vendeur, ils ne sont pas fidèles, ils veulent un résultat immédiat, ils ne veulent pas de contrainte ni de surveillance. Quand ils communiquent sur un des outils du "ouaibe-deux" (blog, Facebook, Twitter, Viadeo, Linkedin, etc.), ils ne veulent pas être récupérés par une plateforme interne fournie par Cegid ou autre et sous la surveillance de leur employeur !! Ils savent qu'il ne pourront pas parler librement de leur entreprise, d'ailleurs même si c'est à l'extérieur sur un réseau public, on le voit maintenant. Ils cherchent naturellement leur prochain job ou des échanges entre pairs bien au delà des frontières de leur entreprise.

lundi 8 mars 2010

Les microjobs : nouvelle forme du travail parcellisé, au service de la délocalisation forcenée

Les nouveaux entrepreneurs ne manquent pas d'imagination pour faire du "high sell" avec du "low cost" !! L'autre jour, c'était David Baguet, Directeur associé de Logo Facile sur BFM* (émission L'entreprise BFM du 06/03) qui parlait de ses créatifs travaillant en Inde et lui permettant de proposer à des prix plancher un logo, une charte graphique, etc. à des créateurs d'entreprise avec de petits moyens. Les professionnels auront beau expliquer qu'un logo c'est pour longtemps, ça visualise l'entreprise, ses valeurs, etc. et ça ne s'improvise pas, on va être inondé de ces logos que dénonce avec humour un couple de graphistes sur leur blog : comment faire un bon gros logo web 2.0 qui tâche
(*) Pour écouter les 6 minutes consacrées au "logo facile", cliquer ci-dessous :

Un nouvel avatar de l'économie potentiellement destructrice d'emplois et/ou de valeur est décrit dans cette page du numéro 26 de mars-avril 2010 de "La lettre d’information d’Aquitaine Europe Communication" que je viens de recevoir. Dans l'article titré "Faut-il s'inquiéter des microjobs et du freelance numérique ?", l'excellente Agence Europe Communication, présidée par Marcel Desvergnes, nous résume les thèmes abordés lors de la conférence "Signaux numériques 2010" du 8 février dernier, à laquelle je n'ai pas pu assister.
Extraits du dossier réalisé par Antoine Chotard (page 17 du document pdf à consulter sur le site d'AEC) : […] nous observons un nouveau type d’embauche délocalisée et promue par l’avènement de l’internet et du portable. Jusqu’ici le morcellement du travail en micro-tâches concernait surtout le travail manuel et sa sous-traitance. Il se déploie dorénavant sur le travail intellectuel et bureaucratique fort du déploiement du portable et de l’internet mobile dans le monde. Force est de constater que les outils numériques modifient les modalités et les hiérarchies du travail. Un constat vérifiable autour des nouvelles plateformes web connectant employeurs du Nord et main d’œuvre précaire du globe pour des jobs minute exécutables en ligne […] Risque ou espoir pour l’emploi mondial ? Pour ces jobs payés à la tâche (traduction de mode d’emploi, saisie de données, vidéo-surveillance de magasins, transcription, secrétariat en ligne), le cadre contractuel vacille : les horaires de travail sont inexistants, la législation est rendue floue par la distance entre le pays de l’employeur et celui du salarié, les salaires sont faibles.
Vos réactions et commentaires sont les bienvenus …

samedi 20 février 2010

Inter-générationnel : avant tout, la question à traiter est hors de l'entreprise


Les trois générations au travail font parler les consultants, formateurs et journalistes, depuis 2 ou 3 ans. On nous rappelle que les aspirations et les modes de fonctionnement de la génération Y sont très différents de ceux de la génération X et de la génération précédente des "baby boomers". Elle est plutôt portée sur le zapping comportemental, l'allergie aux règles et à la hiérarchie, etc. 
On nous dit qu'il est urgent de favoriser la créativité des uns, la prise de recul des autres ou le goût du travail bien fait d'autres encore. Que, sinon, on se prive d'une synergie inter-générationnelle, voire que l'on se prépare à une cohabitation conflictuelle. On nous dit que les managers ont un rôle majeur à jouer pour permettre la "fertilisation croisée" des différentes générations. Evidemment, l'âge du capitaine n'est pas neutre, et on touche à la question des représentations, qui conditionne tellement les réflexes des uns et des autres. 
Quant à moi, j'observe plutôt, avec les entreprises clientes pour qui j'interviens, un enrichissement mutuel des générations, une confrontation productive des habitudes et des envies. C'est pourquoi je pense que l'enjeu est davantage à l'extérieur de l'entreprise : avec les jeunes qui n'arrivent pas à y entrer ou à y trouver un rôle à part entière, avec les seniors qui en ont été "sortis", parfois sans ménagement aucun, et en tous cas sans préparation ni accompagnement, si ce n'est la prestation de reclassement dont l'entreprise se décharge sur un cabinet RH extérieur. 
Je lisais récemment que "les baby-boomers s'interrogent sur leur devenir et ont besoin d'être rassurés sur leur place au sein de l'organisation. Ils sont prêts à donner pour recevoir... [alors que] les jeunes raisonnent dans une vision immédiate et privilégient l'expérience à vivre et le partage. Ils sont prêts à recevoir pour donner... (sic !)". Cette dernière formule me fait rire jaune !! 
Et je me dis qu'en effet, à l'extérieur du marché du travail, dans les réseaux dits "sociaux" qui se sont imposés progressivement à toutes les générations, certains travers comportementaux peuvent facilement s'exacerber et conduire à l'une de ces deux stratégies : "inonder, gaver et s'incruster OU prélever, pomper, et s'échapper" !! Cette dernière rappellera aux vieux le titre célèbre d'un film "Prends l'oseille et tires-toi !", sauf que l'oseille se fait rare et que ce sont plutôt les idées, les process ou les contacts qui attirent les prédateurs.
Viadeo, par exemple, et ses extensions dans la vie réelle sous forme de rencontres, soirées, "speed-machin-truc", est trop souvent le théâtre de réflexes de prédateur, d'auto-promotion sans aucun complexe, d'occupation abusive de territoire, d'opérations grossières de liens internet qui ne sont qu'un banal "cheval de Troie", etc.
Peut-être devrions-nous aussi aider les générations, qui ne sont pas ou ne veulent pas être dans l'entreprise, à développer des pratiques comportementales qui produisent des relations et des résultats durables ! 

lundi 15 février 2010

400.000 nouveaux chômeurs au lieu de 700.000 initialement prévus en 2009 et 300.000 déclarations d'auto-entrepreneurs : cherchez l'erreur !!

Très fier le jeune Vauquier ce matin sur Europe 1 !!

No comment !! En comptant bien, on a fait disparaitre des statistiques du chômage, tous les auto-entrepreneurs déclarés, même s'ils n'ont pas eu d'activité !

jeudi 4 février 2010

Soirées réseaux bordelais

En ce début d'année, certaines personnes refont surface !! Après une période d'hibernation … Les réseaux professionnels bordelais attirent du monde, tant parmi les autochtones que parmi les nouveaux arrivants ou les natifs de retour dans le sud-ouest.


"33 CO" (pour Carrières et Opportunités) est un hub Viadeo qui compte plus de 1700 membres, depuis près de 3 ans (mai 2007). Lancé et animé notamment par Jacques Carreau et Luc Deleplanque, il a repris ses soirées sur une base trimestrielle probablement. 33 CO avait été mis en sommeil à la faveur du lancement, en 2008, du "BE33" (pour Bordeaux Entreprises 33 : Echanges et Proximité), qui a organisé 6 soirées depuis, dont la dernière le 16 décembre à Cap Sciences. Revenons à 33 CO qui a maintenant son espace sur Facebook. Le redémarrage a eu lieu le 27 janvier, avec une soirée apéritif à la Brasserie Le Saint Rémi (angle Galerie Bordelaise, rue St Rémi et rue Ste Catherine, face au McDo !). Le principe retenu était une forme de "speed-meeting" — pour jargonner moche et faire un clin d'œil à la restauration (sic !) rapide toute proche —, de table en table, ce qui a donné l'occasion aux uns et aux autres de brasser les cartes (c'est mieux pour une brasserie !), le tout dans une ambiance chaleureuse et constructive. Je ne dirais pas que certains n'ont pas fait du commercial de premier degré, mais globalement j'ai trouvé que l'esprit de rencontre, de partage d'infos et de convivialité était bien présent, ce qui est rassurant pour les nouveaux arrivants à qui tout le monde dit "les bordelais, c'est snob, froid et fermé".



L'autre soirée — bien différente dans le propos et le lieu — était celle du Club IEP, créé par l'Association des Anciens Elèves de Sciences PO Bordeaux, qui recevait Pierre Goguet, Président du Medef Gironde à la CCI de Bordeaux. A partir du thème L'action du MEDEF Gironde face à la crise économique actuelle”, l'intervention a été l'occasion de redire que le Medef Gironde ce sont 80% d'entreprises de moins de 50 salariés et 50% de moins de 20 salariés, autant dire des PME et TPE, dans le même contexte que celui de la CGPME avec qui le Medef Gironde s'entend très bien. L'occasion aussi de dire que les signes de l'amélioration économique ne sont clairement pas présents dans les entreprises de la région !! Après l'intervention proprement-dite de Pierre Goguet, plusieurs questions intéressantes ont été posées, notamment de la part de l'organisateur : Frédéric Bélot, avocat associé de BM Avocats (Paris) et Président du Club Affaires Bordeaux.


Deux soirées, avec une ambiance très différente, mais une préoccupation commune de fond : comment être acteur de la reprise, comment contribuer à re-localiser certaines activités, comment re-créer du lien qui s'effiloche, avec en toile de fond la culture de la demande de satisfaction immédiate de ses envies ?

Auto-entrepreneurs : choisir ou subir

Deux mises en avant à la télévision, la semaine dernière : une auto-entrepreneuse heureuse, dialoguant avec le Président Sarkozy, des auto-entrepreneurs forcés par leur ancien employeur, découvrant la profondeur de leur nouvelle précarité. Heureusement, les consultants, experts, formateurs, ne sont pas dans cette dynamique de la précarisation, si j'ose dire ! Petit retour en vidéo sur deux émissions : lundi 25 janvier, sur TF1, avec la désormais célèbre Elodie qui fait du service aux particuliers, naguère boosté par le CESU et maintenant par l'auto-entrepreneur ; dimanche 31, sur M6, avec la fin du sujet sur les auto-entrepreneurs.

La première a été vue par plus de 8 million de téléspectateurs. Son message : c'est formidable de créer aussi facilement son entreprise, c'est rapide, mais elle se sent bien seule, elle aurait besoin d'un accompagnement. La réponse, à côté de la plaque, du "bon roi Nicolas" : j'en parle à Monsieur Novelli, le ministre qui a lancé cette expérience, dont le succès nous a dépassé, et il faut envisager de la formation.





La seconde émission consacrée à "la France qui redémarre" comprenait un sujet sur les 320000 auto-entrepreneurs déclarés en un an, depuis le lancement du nouveau régime d'entreprise individuelle. Après deux exemples d'activités de prestations pour les particuliers (animation de soirées disco et transfert de photos et vidéos familiales sur des supports DVD), le reportage s'est concentré sur des dérives très inquiétantes de la part d'anciens employeurs. 





Le résultat : l'entreprise se décharge des tracasseries administratives en réglant de simples factures de prestations, elle reporte une partie du risque d'entreprendre sur le prestataire, l'auto-entrepreneur est certes libre de ne plus travailler pour l'entreprise devenue cliente (s'il a d'autres clients), mais il n'a plus droit au chômage, il est devenu un travailleur jetable.


Lire aussi "L'auto-entrepreneur séduit toujours plus, parfois au détriment des salariés", publié par l'AFP.

samedi 23 janvier 2010

Auto-entrepreneur ou le travail au stade germinal

C'est le titre d'un article publié dans Agoravox, avec pas mal de fautes ! A lire quand même, pour sa dénonciation des pratiques de servage qui se développent de plus en plus. En même temps, je note diverses initiatives aboutissant finalement au même résultat : la précarité croissante de l'emploi paré de costumes variés.

Il n'y a pas que l'auto-entrepreneur, initié avec de bonnes intentions — en tous cas affichées comme telles ! — pour produire des résultats non désirés : révolte de l'artisanat, concurrence déloyale, baisse des prix imposée par les clients avisés, chantage à l'embauche, fin de contrat de travail transformé en "je te reprends comme auto-entrepreneur", j'en passe et des pires !

Quelques acteurs du portage salarial ou connexe font une macédoine assez indigeste, en mélangeant des choses étonnantes ou en lançant des offres hybrides, pour essayer de convaincre les pas-si-autonomes et pas-si-entrepreneurs de préférer leur formule ou de recourir à leurs services :
  • une Scop de la région aquitaine, qui entretient la confusion entre les notions d'activité et d'emploi dans une coopérative du même nom, annonce l'avènement du "salarié-entrepreneur", avec un fonctionnement* identique au portage salarial, mais sans le revendiquer, 
  • une EPS nationale connue (Entreprise de Portage Salarial) — pourtant membre du SNEPS — vient de lancer sa "nouvelle solution d'autonomie professionnelle", en déposant sa marque "devenir auto-salarié®" (!!) pour "concilier indépendance et salariat", dit-elle dans son communiqué de presse,
  • un de ses confrères parisiens — également membre du SNEPS — avait essayé la même idée il y a pile un an, au démarrage du régime d'auto-entrepreneur,
  • un autre acteur du portage salarial — membre de la FeNPS, originaire de la région Aquitaine — se dit préoccupé par les négociations en cours avec le Prisme**, et déclare que "l'incompétence de l'intérim [qui] n'a aucune légitimité en la matière" se traduit par les premiers résultats des négociations poussives avec les syndicats de salariés, prévoyant de réserver le portage salarial aux seuls cadres et aux activités intellectuelles,
  • la même fédération, second syndicat historique du portage salarial, militant en faveur de la prise en charge de tous les métiers de prestations de services, tant auprès des entreprises que des particuliers, tant intellectuelles que productives, artisanales ou artistiques, vient de publier un communiqué de presse qui reprend les mêmes griefs que le précédent membre cité.
Que penser de ces réactions ? Quand cette fédération professionnelle pointe du doigt les risques d'exclusion des métiers hors prestations intellectuelles, elle fait une confusion entre "métiers" et "prestations" ou travail par missions, notamment en mode projet. Le désaccord avec le SNEPS, qui a poussé des EPS à créer la FeNPS, portait notamment sur les activités acceptées en portage salarial. Rien de bien étonnant, puisque les membres fondateurs du SNEPS ont précisément créé la formule — et déposé la marque — pour apporter la sécurité juridique et financière à une profession, avant de signer le seul accord paritaire de branche, en novembre 2008, suite aux accords d'entreprises de 11 d'entre elles.

En insistant pour porter toutes les activités, l'autre syndicat communique involontairement sur la précarité professionnelle d'un nombre croissant de personnes. De même, en regrettant l'idée que le portage salarial est plutôt une solution transitoire (vers le retour à l'emploi, vers la création d'entreprise, vers la retraite). Pour autant, elle vise juste sur d'autres points, notamment en soulignant le conflit d'intérêt entre les sociétés d'intérim qui se mettront à proposer du portage salarial en alternance avec l'intérim et les CDD. (C'est aussi ce que dit le SNEPS). 

(*) citation : "L'entrepreneur-salarié est payé au prorata du chiffre d'affaires réalisé, déduction faite des cotisations sociales (salariales et patronales) et d'une participation aux frais de la structure qui représentent 10% de son chiffre d'affaires H.T" 
(**) le PRISME (Professionnels de l'Intérim, Services et Métiers de l'Emploi) est le nouveau nom du SETT (Syndicat des Entreprises de Travail Temporaire), depuis juin 2006, un an après que le secteur de l'intérim ait obtenu l'autorisation de faire du recrutement et du placement public.

vendredi 22 janvier 2010

Expresso, pour les nomades (suite)

… et pour aller plus loin dans ce quasi hors sujet du blog, voici une vidéo très léchée d'un garçon de café américain, fier de faire découvrir le vrai expresso aux buveurs habituels d'infusion de café !!

Espresso, Intelligentsia from Department of the 4th Dimension on Vimeo.

lundi 11 janvier 2010

Un petit café entre deux rendez-vous ou déplacements !

A gauche, un nouveau breuvage qui s'annonce "vrai expresso de qualité" (ou quelque chose du genre) dans une station de service d'autoroute, à droite, la publicité pour un café au comptoir d'une brasserie parisienne.



D'un côté, aucun service : on met 1,50€ (rappelez-vous 10 Francs français !!??), dans une machine robotisée au look très pro, on met un gobelet plastique, on sélectionne "expresso", et la machine se met à broyer les grains et à libérer l'eau chaude pour faire couler ce qu'elle nomme "expresso". Résultat : un de ces faux expressos de certaines machines avec dosettes qui ont une pression limitée à 5 bars par exemple. Le tout, debout, dans une aire d'autoroute, avec un environnement si chaleureux !!?? Pour payer un peu moins cher (1,20€), on a les distributeurs plus classiques de boissons chaudes qui mélangent le café soluble avec de l'eau chaude, pour un café à peine moins mauvais, si on choisit par exemple le café goût "expresso" de chez Lavazza.

De l'autre, une vraie brasserie, dans le 8ème arrondissement de Paris, avec une vraie tasse, un vrai expresso, servi par une vraie personne !!

Cherchez l'erreur !!

lundi 4 janvier 2010

2009 est fini, vive 2010 !

Pour certains, 2009 a été du style "anno horribilis" ! J'ai même reçu une carte de vœux qui disait "Enfin une bonne nouvelle : 2009 c'est fini !".

Pour chacun, en tous cas, 2010 commence une nouvelle décennie. Alors, il faut la saisir avec autre chose que des "bons vœux" ou des "bonnes résolutions". A ce propos, Anne Roumanoff rappelait ce matin que "la différence entre les deux c'est que les premiers on les adresse aux autres mais ils n'engagent à rien alors que les seconds on se les fait à soi-même mais ils n'engagent à rien non plus !".

Pour ma part, je crois que Jacques Attali a vu juste en écrivant à propos de la France et de notre destin que rien n'est inéluctable, en tous cas au niveau individuel. J'aime bien ses "trois principes simples pour 2010" :

1.  Avoir un projet personnel […] ambitieux, et réaliste à la fois […] changer quelque chose dans sa vie, personnelle ou professionnelle […] se fixer des objectifs précis, concrets, vérifiables. […]
2. Ne rien attendre de personne pour  réaliser ce projet […] pour vivre comme si on n'avait rien à espérer de qui que ce soit. Ni de ses proches, ni de ses employeurs, ni d'un parti politique, ni d'un syndicat, ni d'un gouvernement. Rien. Radical changement, qui ne conduit à chercher de ressort à son destin qu'en soi même, en sachant que  tout ce qui viendra  du monde viendra en plus.
3. Trouver du plaisir à être utile aux autres, sans rien n'attendre d'eux, au moins dans un cercle restreint, sinon plus largement. Cela passera par un comportement civiquement, éthiquement, écologiquement et socialement responsable.

Vive donc 2010, pour tous les consultants autonomes aquitains ou non, créateurs, développeurs, entrepreneurs, qui croient en leur projet, qui ne sont pas en attente des autres ou des recettes miracles, et qui fonctionnent en mode coopératif.