lundi 23 avril 2007

Je googelise, tu googelises, …


“Faut-il avoir peur de Google ?” ARTE a produit un documentaire sur le phénomène Google, entreprise à la réussite fulgurante dont la puissance inquiète.

Il est visible gratuitement jusqu'au 27 avril, sur le site d'Arte.

Pour télécharger le documentaire complet (1 h 18 mn), choisissez l'un des formats suivants :
FLV, pour le lecteur Flash.
AVI.
MP4.

Et vous, quel est votre usage de Google ? Il y a ceux qui croient que Google est un navigateur internet, au point de taper systématiquement la marque ou le nom de la société recherchée dans le champ de saisie Google de leur navigateur (!?) — et tombent parfois sur des noms de domaines imprévus (.com au lieu de .fr, par exemple). Il y a ceux qui “googlisent” tous les noms de leurs contacts (réseau, clients, collègues, prestataires, sous-traitants, …) : je saisis et je regarde le pédigree de la personne. Il y a ceux qui utilisent les services les plus connus de Google : GMail, Calendar ou Google Earth. Ce dernier est en pleine actualité, avec les résultats du premier tour en France, dans toutes les communes (passer par la fenêtre Services du logiciel). Il y a aussi les adeptes du “ouaibe deux”, comme on dit, avec les services de photo (Picasa) et de vidéo (Google Video, rachat de YouTube), les blogs comme celui-ci (Blogger) ou même des applications bureautiques légères en ligne (Document, Tableur et, bientôt, Présentations).

Création d'entreprise et création d'activité, une question de choix personnel

"Le salariat c'est has-been", se demande François Planque dans son billet “Le salariat a-t-il un avenir?” le 22/02/07. Une semaine plus tard, "plus-blog-star-que-moi-tu-loïc-le-meur" !!, celui qui “démarre des conversations”, commente en disant :
- je suis persuadé que sur le long terme c'est la tendance profonde, l'autonomie.

Voir le blog.

Les lecteurs de notre blog du grand-sud-ouest, consultants nomades se déplaçant un peu partout en France et ailleurs, savent bien ce qu'est l'autonomie. Ils l'ont souvent choisie, parfois subie au départ (voir le billet du 6 avril).

Loïc, quand tu auras le temps, après tes apparitions médiatiques sur CNN et autres, et sans doute après le 6 mai (!?), on pourrait faire un podcast, entre Mac users, qui apprécient l'élégance, la convivialité et le “multimedia inside” de nos machines tant aimées.

P.S. : le premier billet de François Planque était celui du 8 mars — “Créer une entreprise c'est facile! (tu parles...)”, dans lequel il se demandait s'il n'aurait pas mieux fait de “toucher 24 mois d’assédics pépère”. Le XXIème siècle n'est plus le temps du “OU” mais celui du “ET” : les deux mon Général !! On peut facilement travailler à temps partiel et alléger la trésorerie de l'Unedic, qui en a bien besoin !!

vendredi 20 avril 2007

La prochaine présidence peut-elle surmonter le fiasco du chômage ?

A la veille du premier tour, ceux d'entre nous qui sont consultants RH notamment, peuvent se poser la question. Le chômage, une autre exception culturelle française ?! Culture des promesses, culture des chiffres, culture des blocages… culturels !

Pour celles et ceux qui n'auraient pas vu ce petit montage vidéo sur DailyMotion, marrez-vous un petit coup !! .

Pour ceux qui seraient tentés d'incriminer le Président sortant, lisez l'introduction du livre de Patrick Salmon (c'est le pseudo d'un ancien directeur d'une agence locale pour l'emploi, syndicaliste à l'ANPE) “Chômage, le fiasco des politiques”, publié chez Balland, en septembre 2006. Il nous dit que “Jacques Chirac n’est bien évidemment pas le seul à avoir pleinement échoué dans la lutte contre le chômage. Sous les deux septennats de François Mitterrand, l’inexorable montée du nombre des demandeurs d’emploi constitue un raté majeur pour la gauche au pouvoir.”

Pour lire l'introduction du livre sur le blog de l'auteur.

vendredi 13 avril 2007

C'est quoi un consultant, et comment travailler avec ?


Si on regarde Wikipedia, on a un article qui sent bon nos cousins d'Amérique, quelque part du côté de Québec ! Nos “habiletés” y sont listées, ainsi que les motifs de l'appel à un consultant, la définition des besoins d'un projet en “consultation”, le choix d'un consultant, les critères de choix d'un consultant, la décomposition des coûts de service d'un consultant, la mesure du rendement (sic !) d'un consultant et, pour terminer, les grands cabinets.

Au chapitre du choix d'un consultant, on peut lire que “les tarifs des indépendants peuvent être moindres, n'ayant pas à supporter de frais d'administration élevés”. Et dans celui des critères de choix, on retrouve : son intégrité, sa responsabilité, sa capacité technique, sa personnalité et le coût de son intervention.

Ce qui nous amène à la seconde question : comment travailler avec un consultant ?

• L'entreprise.com nous livre ses “Neuf recettes pour mieux travailler avec les consultants”.

• Tandis que le Ministère de l'Industrie a mis en ligne un dossier très complet, “Travailler avec un consultant”, hélas non mis à jour, datant de 1999 !! On y parle en Francs !!

Si vous connaissez plus récent et plus complet, merci de faire signe.

vendredi 6 avril 2007

Autonomie subie ou choisie ?

Quelle est notre position par rapport à l'autonomie professionnelle que nous affichons ? L'avons-nous subie ou choisie ? Ou les deux successivement ?

Ceux qui ont eu un ou des accidents de parcours professionnel sont dans deux cas de figure :

• soit, il ont découvert, parfois sur le tard, qu'ils étaient passé à côté de la réalisation d'eux-mêmes, de l'accomplissement personnel ou d'un objectif de vie. Ils se sont tournés vers l'indépendance, sous l'une des formes ou statuts possibles,

• soit, on les a poussé dehors, et au cours d'un accompagnement individuel ou collectif, ils ont vu une piste s'ouvrir, mais qui trop souvent reste à leurs yeux un pis aller, une solution d'attente, avant de retrouver l'idéal du CDI “sécurisant”.

Ceux qui davantage choisi leur autonomie se recrutent parmi les profils suivants :

• ceux qui ont su “faire le deuil” des carrières linéaires, en vivant dans la réalité de notre vie du 21ème siècle,

• ceux qui abhorent les carrières linéaires justement, et ont toujours su profiter des opportunités qui se présentaient autour d'eux, sachant déjà les repérer, ce qui est un signe d'écoute indispensable pour nos métiers,

• ceux qui préfèrent, par tempérament, l'interdépendance, riche de connexions, des métiers du conseil, de la formation, de l'expertise ou de la prestation de service.

Dans quels cas de figure êtes-vous ? Témoignez sur ce blog. Je trouve, chaque jour, plus intéressante, la variété des profils, des origines professionnelles ou géographiques, des “professionnels autonomes”, dans notre grande région Aquitaine et ses voisins proches.

mardi 3 avril 2007

Un réseau dans le réel qui unit Basques et Béarnais… si, si !


Ils se sont inscrits sur Viadeo. Ils ont voulu se voir et se toucher, si j'ose dire. Ils ont fondé le Club Affaires 64. Ils se sont réunis — dans le réel et le convivial — une fois par mois, depuis janvier, alternativement à l'ouest et à l'est du département où les Pyrénées sont atlantiques !

Samedi dernier, ils ont investi sympatiquement la Caravane des Entrepreneurs, de passage à Pau. Avec convivialité, ils ont échangé, un verre à la main, à l'heure du déjeuner, avec les visiteurs présents et les spécialistes exposants, venus pour répondre aux demandes de créateurs, repreneurs et autres porteurs de projets d'activité.

Accès à leur site.

lundi 2 avril 2007

Les services du quaternaire (suite)

Parmi les autres interventions médiatiques de Michèle Debonneuil, je vous ferai grâce de la “chiantissime” interview de l'émission "Les enjeux" sur France Culture !!

Les "Grands Débats" du vendredi sur BFM, animés par Vincent Giret, le 23 mars, étaient autrement plus concrets et nous donnent un peu plus de matière que l'interview d'Europe 1.

Les passages limités aux services à la personne ont été enlevés : Maxime Aiäch, P-DG d'Acadomia, qui n'a fait que de l'auto-promotion, et Marie-Béatrice Levaux, Présidente de la Fepem, la Fédération nationale des particuliers employeurs. J'ai juste conservé une brève intervention de cette dernière, à la fin de l'émission. La durée du montage est de 17 mn 30 sec !!

Ecouter le montage en deux parties (lecteur ci-dessous) :


(suite et fin) :




Si vous préférez récupérer le montage complet (télécharger le mp3, à partir de ce lien).

Petit résumé en attendant de charger le fichier : Espoir pour les économies “riches” de sortir du cercle vicieux des prix les plus bas. Il s'agit de rebondir par le service et par la qualité. Aujourd’hui, nos industries et nos services partent vers les pays en voie de développement. Après avoir lancé, avec succès, les services à la personne, avec les réductions d'impôts, qui ne sont que l'équivalent, pour les particuliers employeurs, des nombreuses aides données à l'économie classique, d'autres services vont se développer autour — ou à la place — de la vente de produit. Par exemple, au lieu d'acheter une voiture, on achètera un service de mise à disposition de voitures, livrée, éventuellement avec chauffeur. Le prix sera rentabilisé par le meilleur service rendu et l’économie réalisée sur le budget transport de l’année. Les TIC permettent de rendre des services en temps réels, en optimisant le parc automobile, le personnel et les besoins des clients. Ces services supposent de nouveaux emplois, cette fois-ci localement, pas dans les pays lointains !

Quels services inventer pour les emplois du futur ? Quels rôles pour les consultants, formateurs, coachs, prestataires ? A vos plumes !!