lundi 29 juin 2009
Encore du chemin pour changer l'image du portage salarial
lundi 22 juin 2009
La fête du fleuve : oh mon ba…a…teau, il est bien seul !
jeudi 18 juin 2009
L'emploi, au cœur des enjeux à mi-année
samedi 13 juin 2009
L'auto-entrepreneur fait moins rêver !
"TESTER SON ACTIVITE AVANT DE CREER SON ENTREPRISE", tel était le thème de cette manifestation organisée par la Maison de l'Emploi de Bordeaux, à Cap Sciences, le vendredi matin 12 juin. Les questions qui étaient prévues étaient celles-ci :
Mon projet d’entreprise tient-il la route ? Mon idée est-elle bonne ? Mon marché est-il suffisant pour me lancer ? Vais-je réussir à attirer des clients ? Mes prix sont-ils corrects ?
La Maison de l'Emploi voulait également présenter des "solutions intermédiaires pour tester son activité avant de se lancer et donc limiter les risques de la création d’entreprise". Elle avait donc invité une société de portage salarial, une coopérative d’activités et d’emploi, une couveuse d’entreprises (elle-même en gestation !) et le tout nouveau Club des Auto-entrepreneurs Bordelais (CAB).
Comme on le voit sur cette photo, l'assistance était très clairsemée*. Les questions, peu nombreuses, ont surtout été posées par Gabrielle Denis, créatrice de l'agence Editoile, auteur(e) du livre "Créer son entreprise", et "modératrice" de la séance. Son excellente connaissance des différentes solutions et statuts pour créer son entreprise a permis de compléter les successions de présentations qui ne voulaient aucunement traiter les questions initiales, mais seulement promouvoir trois solutions pour tester son activité.
Je retiendrai surtout l'intervention de Manon HOURDIN, la dynamique créatice de l'Agence Mieux Vivre, qui a réveillé l'auditoire. Son auto-entreprise est dans le domaine des services à la personne, pile-poil le type d'activité qu'a voulu favoriser le législateur, en créant ce nouveau régime. Cette Manon a l'enthousiasme des créateurs d'entreprise, elle ne s'arrête pas aux détails administratifs (même si parfois ils peuvent se révéler importants à l'usage), elle était faite pour communiquer son entrain aux futurs auto-entrepreneurs ! Evidemment, quand elle a présenté les tableaux de comptes que doit tenir tout auto-entrepreneur, elle a pu casser les rêves de certains, qui pensaient que simplicité de déclaration au départ rimait avec simplicité de gestion, chemin faisant. Peut-être ne connaît-elle pas Ciel Auto-entrepreneur Facile ou les services de Cap Gestion, proposés par une autre entrepreneuse bordelaise, mais en Sarl (Nathalie Dujardin).
(*) par comparaison, l'atelier auto-entrepreneur, il y a quatre mois, "jouait à guichets fermés" !
jeudi 11 juin 2009
Les CCI dans la tourmente de l'économie et de leur avenir
Pas de langue de bois pour cet acteur de l'économie Aquitaine, qui avait récemment écrit au Président de la République pour l'alerter sur la situation de l'économie régionale !
Lors du petit-déjeuner, à la Cité Mondiale (7ème étage du Mercure), il a commenté les points qu'il estime litigieux concernant le projet de loi traitant de la réforme générale des politiques publiques (RGPP), et qui concerne notamment les CCI et les Chambres des Métiers. La Lettre des abonnés d'Objectif Aquitaine cite ses propos : “Je suis d’accord sur la volonté de mutualiser les services de back office, communication, comptabilité, ressources humaines… Pour le reste, c’est clairement une recentralisation, façon XIXe siècle, qui est voulue. On nous prive de notre patrimoine, on nous attribue nos budgets par l’entremise d’une Chambre de commerce et d’industrie de région, CCIR, qui fixe également nos objectifs stratégiques, sous la dictée de l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie, à Paris. Nous ne décidons plus de rien… Les futures chambres de commerce et d’industrie territoriales ne seront plus que des guichets, sans outils pour dynamiser l’économie locale.”
lundi 8 juin 2009
Des cadres seniors en harmonie avec eux-mêmes et leurs entreprises clientes
Pour autant, le cas des quinquas (oh !) reste très révélateur des discriminations et des pratiques en matière d'emploi. Je suis donc allé dans deux autres régions (Rhône-Alpes et région parisienne) pour rencontrer et recueillir le témoignage de plusieurs consultants, de métiers différents, ayant opté pour l'autonomie à partir de motivations différentes, mais tous très satisfaits de leur nouvelle vie. Au delà, une enquête réalisée l'an dernier, par l'Institut de Gestion Sociale (IGS) auprès de 131 personnes de plus de 45 ans, m'a été commentée par Erwan Poiraud, chargé de mission Recherche et Développement à l'IGS. Passionné de vidéo, j'ai enregistré et monté ces différents témoignages.
La vidéo obtenue a servi de lancement à deux tables rondes sur "le travail par missions des seniors", que l'Institut du Temps Géré (ITG) organisait, à l'occasion d'un colloque, le vendredi 5 juin, salle Clémenceau, dans l'enceinte prestigieuse du Sénat. La première table ronde a complété les témoignages des consultants et l'enquête IGS, pour traiter des spécificités de cette (nouvelle) forme de travail et de ce qu'elle apportait aux professionnels qui la vivent. La seconde table ronde s'est tournée vers les entreprises, et leurs expériences pour accompagner les seniors vers ces nouveaux métiers pour eux. Pour en savoir plus, voir l'article Quand experts et entreprises profitent pleinement du travail par missions, ainsi que l'article "Les seniors et le travail par missions" du site régional ITG Aquitaine.
samedi 6 juin 2009
Les entrepreneurs se cherchent au Salon de l'entreprise aquitaine
Et puis, il y avaient les conférences, la plus suivie étant celle traitant de l'auto-entrepreneur, avec des intervenants locaux (Adie, club des auto-entrepreneurs, etc.). Sans oublier l'incontournable François Hurel, ancien DG de l’Agence pour la création d'entreprise, auteur du rapport sur le développement de l'initiative économique et la création d'entreprise, remis au premier ministre, l'an dernier.
Comme on peut l'entendre sur cette petite vidéo, au milieu du brouhaha, il a une fois de plus vanté la "révolution sociale et sociétale" de l'auto-entrepreneur, "une vague qu'il faut prendre". Espérons que la vague ne se transformera pas en tsunami de l'emploi : accélération du chômage, principe des vases communicants entre les artisans et les auto-entrepreneurs, etc.
Si les aspirants entrepreneurs se cherchent, nos gouvernants aussi, en quête de la génération spontanée de création d'entreprises et d'emploi !