dimanche 30 novembre 2008

L'avance de l'iPhone : du perso au pro

Malgré les efforts des concurrents d'Apple, le "beau joujou" est promis à un bel avenir, en suivant les traces de son iPod de géniteur !!

Quelques nouvelles récentes le confirment :

• La tempête promise en provenance du Canada, appelée BlackBerry Storm, pour affronter l'iPhone est morte dans l'œuf ! "Accueil critique désastreux", nous relate MacPlus : "franchement, jouez avec le Storm pendant deux jours et vous admirerez ma patience de ne pas l’avoir jeté par la fenêtre". Avance de l’iPhone en terme de navigation dans les menus bien plus rapide, de vitesse d’exécution des programmes et de web avec Safari Mobile, comme le dit Abricocotier, un blog de jeunes "geeks" avec les fautes de frappe qui vont avec !

• Les professionnels préfèrent l'iPhone : lire ceci qui note un plus faible taux de pannes et cite l'enquête auprès de 1388 professionnels nord-américains. On constate que la préférence pour l'iPhone sur cinq des six critères de l'étude : satisfaction générale, manipulation, OS, design et fonctionnalité. Seul le critère de la batterie est moins apprécié. Un sondage français, réalisé par le Journal du Net, le confirme. L'iPhone arrive en tête pour l'écran, la solidité, la simplicité, le clavier, le design, l'audio-vidéo, l'agenda, l'internet, les accessoires et même les jeux !! Excusez du peu ! L'iPhone est en seconde position pour la réception téléphone et la foncion GPS. Les deux points faibles restent l'autonomie et la fonction photo-caméra.

• L'iPhone décolle dans les entreprises, comme le commente Mac Génération.

Le mois dernier, je témoignais après 3 mois d'utilisation de l'iPhone, comme consultant nomade, télétravailleur ici ou là, dans le train par exemple. Bordeaux-Paris et retour, avec un œil de temps en temps, pour se distraire d'une lecture ou d'un petit travail à terminer. Bien sûr, la 3G+ ne suit pas partout, loin s'en faut ! En rase campagne, le signal Orange a quelques problèmes (mais rien à voir avec Bouygues Telecom, pourtant si bon en ville). Et sous les tunnels de Massy à Paris, le téléphone a lui aussi les oreilles qui sifflent, se préparant à l'atterrissage dans la jungle parisienne…

PS : Rions un peu en ces temps de crise, pour prendre un peu de recul, avec cette parodie trouvée sur DailyMotion. Ou comment on peut toujours faire sans iPhone … Est-ce une autre façon de jouer au "téléphone arabe" ?

jeudi 20 novembre 2008

La nul(l)'s pub pour le Boy's Book : mais, qui parle encore français ?


On entendait ces jours-ci une pub radio pour le "Boy's Book" édité par Larousse, pour les cadeaux de fin d'année. Il y a aussi le "Girl's Book" ! Au ton employé par la voix, je me demandais si ce message publicitaire n'était pas un gag !? Ou un "teaser" (aguicheur en bon français) !? Eh bien, non, c'est dans la vie réelle, comme on dit. Ce n'est qu'un des nombreux exemples du glissement vers une langue floue, informe, métissée.

Chez les consultants, ou chez les clients, on entend aussi beaucoup de mots ou d'expressions qui sonnent comme une inflation ou une invention de spécialistes qui jargonnent. Je me suis amusé à vérifier quelques mots qui veulent snober, alors qu'il sonnent parfois assez creux.

La "problématique" est employée à tort et à travers pour désigner tout simplement les "problèmes" auxquels on est confrontés ou les "questions" qui se posent ou sont à traiter. En tous cas, l'immense majorité des locuteurs ne l'emploie pas dans le sens de l'ensemble des questions posées par un sujet précis, avec pour synonyme "questionnement".

"Implémenter", qui est l'action de programmer une fonction particulière, est un verbe purement informatique. Or, il est très souvent utilisé à la place de "mettre en place" ou "mettre en œuvre". "Facilitateur" est dans la bouche de tant de personnes qu'on oublie qu'il est parfaitement abusif, car — comme le dit Wikipedia — il est directement traduit de l'anglais 'facilitator". En bon français, on facilite le travail, la réflexion, l'échange, la créativité, etc. La personne qui anime, régule, facilite ce processus est donc simplement un "faciliteur". Le verbe est "faciliter" et non "FACILITATER" (!!), comme l'anglais "to facilitate".

On pourrait multiplier les exemples à l'infini… mais je m'arrête là ! Peut-on faire un effort pour parler français ?

Concluons par une note d'humour involontaire de nos amis informaticiens : en cherchant le mot "upgrader", sabir de la communauté pour simplement dire "mettre à jour", je tombe sur ce site du Jargon Français, qui liste quelques mots en TIQUE et NIQUE, dont l'auteur s'appelle Roland Trique !! Pas étonnant que les TIC nous niquent !!??

lundi 17 novembre 2008

Une envie d'auto-entreprendre


Hervé NOVELLI, le Secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyens entreprises, du tourisme et des services — excusez du peu — a lancé LE SITE DE L'AUTO-ENTREPRENEUR.

On y trouve notamment le Guide de l'auto-entrepreneur et des conseils pour toute personne qui "souhaite créer une entreprise individuelle pour exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale, à titre principal ou complémentaire, et dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 32 000 euros HT pour les prestations de services en 2009".

Le "© urssaf tous droits réservés", en bas de page du site, montre bien l'objectif essentiel de ce nouveau statut, qui cherche à simplifier la création d'activité, lorsqu'il ne s'agit pas d'une entreprise au sens plein : il s'agit bien de légaliser des activités qui jusqu’à présent échappaient à la fiscalité... Il suffit de lire les exemples donnés par le site : un étudiant souhaitant exercer une activité de serveur saisonnier durant ses vacances, une assistante en télétravail à la campagne qui veut améliorer ses revenus en gérant des chambres d’hôtes, un demandeur d’emploi qui veut se lancer dans la création d'un site internet, une mère de famille qui veut mettre en vente sur internet des robes pour femme enceinte faites sur mesure, un retraité qui souhaite exercer une activité de consultant à temps partiel, un cadre dans une grande entreprise qui fabrique des objets d’art pendant son temps libre et qui aimerait les commercialiser.

D'autres commentaires dans la chronique "portage salarial/activité solo" du site Envie d'entreprendre.

mardi 4 novembre 2008

Un bon vieux club de passionnés du Mac, à Paris


Quelques jours à Paris, j'ai enfin pu voir le Club HyperPomme Paris !! Cette association a maintenant 20 ans et a suivi, semble-t-il, toutes les évolutions du monde Mac. Et il y en a eu des changements ! Le vieux système 9 a cédé la place à un système fondé sur Unix ; les processeurs Motorola sont devenus PowerPC, puis Intel. Le Mac est devenu un PC comme les autres, en plus beau, bien plus convivial et meilleur encore, capable de faire tourner Vista plus vite que ses confrères Dell ou autres munis du même processeur, et c'est rare, car les fabricants de PC rognent le plus souvent sur le processeur, et sur la qualité générale du matériel pour présenter des prix attractifs à première vue.

Alors, ce Club !? Eh bien, son âge n'empêche pas son dynamisme ! Ses animateurs et ses membres se réunissent tous les jeudis soir, à Paris, avenue de la Grande Armée, au Temple de l'Etoile (enfin, à l'entrée adjacente, à gauche), pour recevoir et former les débutants Mac, pour réunir ceux qui veulent se perfectionner, pour présenter les nouveautés logicielles ou matérielles, etc.

Si vous vous dites que les photos trahissent l'âge des membres (!), disons que les amateurs de Mac vieillissent bien. Comme la réunion du 30 octobre était consacrée à une soirée "bidouille", ceci explique peut-être celà : armés de leurs portables Mac, ils avaient besoin des conseils éclairés de leurs collègues. Chacune des tables était dédiée à un thème ou une question posée par les participants.

Et en Aquitaine, que se passe-t-il ? Visiblement, pas grand-chose !! Dans l'autre partie du Sud-Ouest, j'ai trouvé un HyperPomme à Toulouse, qui a la même antériorité.

Je crois qu'il serait bon que les bordelais amateurs de Mac fassent quelque chose !!