


Lue dans MacPlus, ce jour, l'information selon laquelle un enquêteur de la police de Sidney fait "une recommandation simple pour éviter les problèmes au moment de consulter l’état de son compte bancaire sur internet : ne pas utiliser Windows. [Et de conseiller] de consulter son compte sur un ordinateur sous Linux ou directement depuis un iPhone ! Cette déclaration ne s’est pas faite au hasard : le gouvernement australien compte en effet interdire l’accès et la consultation d’un compte bancaire aux systèmes d’exploitation mal ou peu sécurisés."
Pas sympa pour Steve Ballmer, qui essayait de promouvoir, auprès des PME et micro-entreprises, une plus grande diffusion des PCs (comme s'il en vendait !) et de l'utilisation d'internet (comme s'il partageait les valeurs et les normes du web !).
Voir le billet d'hier : TPE, micro-entreprises, un terrain de chasse moins facile pour Microsoft
Même Laurence Parisot s'ennuyait un peu à l'écouter ; on la voit un moment papoter avec le célèbre PKM**. A un autre moment, elle a posé une question à "Steve" à propos de ce que faisait Microsoft pour éviter aux entreprises de tomber dans ce qu'Alain Finkelkraut appelait "l'internet poubelle". Notre caricature d'américain moyen a répondu par le contrôle parental (quel rapport !) et avec les progrès en matière de sécurité de son navigateur, qu'il n'a même pas osé nommer ! Tellement il a honte du navigateur le plus pourri du monde, pré-installé sur les ordinateurs "motorisés" par Windows !?
C'est après que la "guest star" soit partie, accompagnée de ses gardes du corps, que Laurence Parisot a corrigé les propos de l'impérialiste du logiciel, en expliquant qu'en France même les petites entreprises étaient informatisées et connectées.
Petit montage de la conférence, animée par Bénédicte Tassart (RTL).
Extrait (8 mn) du documentaire américain datant de 1996, traduit en français :
(*) "cloud computing" est encore un de ces concepts qui aurait dû être traduit dès le départ en bon français ! Wikipedia ose "l'informatique dans le(s) nuage(s)" ! On sait bien que les informaticiens le sont parfois ! Il vaudrait mieux dire "l'informatique en ligne" ou "l'informatique sur le web", puisque ce sont à la fois les données et les applications qui sont en ligne, sur des réseaux et serveurs distants.
(**) Pierre Kosciusko-Morizet, président de Priceminister et de l’Acsel (Association pour le commerce et les services en ligne)